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Hah'men !

Broyé entre les puissantes mâchoires d’une grosse truie, le poussin jeté dans l’auge par un gamin qui auparavant, avait incendié une fourmilière d’un million de fourmis…

La truie, exposée dans un parc carré constitué de huit barrières métalliques sous le marché couvert de Sainte Radegonde les Mimosas, largue un long pèt silencieux mais très fleurant…

Et à côté du parc de la truie est disposé un parc à bébé dans lequel trois marcassins plongent leur grouin dans une bouillie de nourrissons : l’un taliban et l’autre houti, tous deux broyés et réduits en marmelade…

 

Escagassés les dés creux sans six et les lapins en porcelaine sur l’étal de Jo l’véloce hardi au négoce mais lent à la mastication d’entrecôte bordelaise au gros poivre noir… Et hélant désespérément l’escagasseur parti en courant, bousculant une mémé corpulente en futal à fleurs…

 

Aperçu sur des briques disjointes d’un mur du marché couvert, des cryptogrammes de cartes bleues…

 

Elton, en haut de forme tel l’astronome de Pim Pam Poum, musquait le foutre de verrat et exhibait ses fesses tatouées en se dandinant tel une chèvre pelée égarée dans la chambre froide attenante à la cuisine du restaurant Le Maître Coq…

 

Arrivent des brocanteurs non patentés, à trottinette électrique, poussant de petites remorques à bras chargées d’asphodèles en cristal, de téléphones portables, de mini-machines à coudre, de dentiers, de godemichés et de moules à tarte… Qui s’installent sous la halle du marché, là où d’ordinaire, paradent patates, salades et navets de jardiniers bavards au beau milieu de morutiers et de charcutiers merd’soudés qu’à coup sûr vont s’entendre question pratique de politique des prix afin que les cons que nous sommes à terre puissent se relever, même de guingois ou de traviole, et surtout acheter les salades nitratées, les patates et les navets pesticidés…

 

Hamen, rh’ah’mène’moi les anchois aux noix de cajou, les foies de chapons, les gensives de génisses, et toute la mercantepicerie du bonbon du cornichon de la mayo et de la rillette et de l’œilleton de dindon « made in Belzézobie » de l’autre côté de l’Antarktouque voire de la Loune pour peu qu’on ait jamais vu qu’avait encore un poulailler en boule derrière la Loune…

 

Bésosi putrécanti Meloni – Orban la Trumpette et son Trumpo comme le Pihi et sa Pie – ou le merle et sa merlette, la Trumpette chapeautée Eglise Méthodiste autour du grand vase chington et avec par nuées corrosives, des cohortes d’actionnaires se disputant les services de Déhèrrehaches rompus siliconvalés changaïsés à l’Hyhia…

 

Un mossule bourré de grenaille sur le marché couvert, et écartelée la grosse truie, et effacés les cryptogrammes, et en poussière les salades les patates et les navets pesticidés !…

 

Et redevenues vraies et donc plus en cristal les asphodèles !

 

Hah’men ! … Cette fois pour de bon et pour toujours …

 

 

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