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Une toute jeune génération : celle des 8 à 12 ans

Des pré-adolescents, donc, nés entre 2013 et 2017… Et qui fait l’objet d’un documentaire, présenté ce soir à 21h 10, sur France 2 de France Télévision… Réalisé par Aurélie Perreau, journaliste et réalisatrice…

Au travers de conversations intimes recueillies, six jeunes de 8 à 12 ans de différents milieux, origines et environnements familiaux, sociaux… Abordent le défi qui est celui de cette génération, posé par la relation familiale et par les nouvelles technologies…

Ils font part, ces six jeunes, de leurs réflexions qui révèlent un décalage saisissant avec l’enfance qu’ont connue leurs parents, et plus encore, leurs grands-parents…

 

Au moment où j’écris ces lignes nous sommes trois heures avant l’émission, et la première question qui me vient à l’esprit est la suivante :

France Télévision est un média, et tous les médias sont « dans l’Ordre du Monde » c’est à dire « dans un consensus, dans une pensée, dans une culture… Sinon dominants ou orientés dans un sens qui « convient » - et qui, « à priori » contient du vrai, du juste – si l’on veut… Un « consensus » auquel se rallient (ou auquel sont censés se rallier) beaucoup de personnes en France notamment…

Et, en quelque sorte, forcément à mon sens, dans le cas de ce documentaire, les jeunes de 8 à 12 ans qui ont été questionnés, et invités à faire part de leurs réflexions, ne peuvent être que des jeunes qui, à l’école, font partie, sinon des meilleurs élèves « bons en rédaction, en orthographe, en grammaire, mais du moins de ces jeunes ayant déjà à leur âge une « certaine capacité de réflexion » ainsi qu’une inclination à observer ce qu’ils voient autour d’eux dans le quotidien où ils vivent…

Ce qui est loin de représenter la majorité de ces jeunes de 8 à 12 ans…

Cependant il y a aussi une « autre réalité » qui, elle, est « plus prégnante » si l’on peut dire : en effet, bien au-delà de « savoir bien écrire » (sans faute d’orthographe et dans une grammaire correcte) bien au-delà de la parole (et donc de la réflexion mise en mots et en phrases) il y a -indéniablement- la voix (le son, la tonalité de la voix, les nuances de la voix, ce que traduit la voix, donc) et le regard (ce qu’exprime le regard), et, encore toute la gestuelle, ce que l’on appelle tout simplement « une manièrre d’être »… Ce que l’on « lit » sur un visage… En somme ce qu’il y a d’authentique, qui « ne ressemble à personne » propre non seulement à un enfant de 8 à 12 ans, mais aussi à une personne de 30 ans, de 50 ans, de 80 ans…

Et dans ce qui est au-delà des mots, au-delà d’une culture acquise, au-delà de la réflexion mise en mots et en phrases… Il y a quelquechose en un enfant de 8 à 12 ans ainsi qu’en une personne adulte, qui « fait dialogue », qui « fait communication », qui « fait relation » et qu’il importe de saisir… Et qui, sans doute, sans « tomber dans un optimisme béat et déraisonnable », est proche d’une majorité de jeunes préadolescents, et d’adultes, femmes et hommes « du commun des mortels »…

Avoir « oublié cela » a « ouvert la porte à la violence, à l’agressivité, à l’individualisme, à la « religion » des apparences, à la médiocrité dans la relation, aux raccourcis de pensée…

 

 

 

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