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  • Un monde "meilleur" ?

    Tous les Droits – humains, institutionnels, relatifs à la liberté d’expression et de croyances, à la démocratie, à l’information, à la culture, à l’éducation… Inscrits dans les constitutions des états et des nations ; ainsi que les règles et les chartes s’appliquant à tout ce qui se produit, s’expose, se diffuse, se partage sur internet via les réseaux sociaux, les forums, les sites et les blogs ; Droits et règles censés protéger les personnes, toutes les personnes quelle que soit leur condition sociale et donc en particulier les plus démunis, les plus fragiles, les plus exposés aux violences et aux agressions… Ne sont en réalité que façade derrière laquelle les puissants, les possédants, les dominants, les décideurs, les maîtres du monde, qui détiennent plus de pouvoir, de richesses et de capacité d’agir, que les gouvernants et que les organisations (les ONG), ont pour objectif principal de soumettre à leur volonté, à leur arbitraire, selon leurs intérêts et à leur profit, l’humanité toute entière…

    Il n’y a jamais eu à ce point, avant les jours d’aujourd’hui du 21ème siècle, autant d’hypocrisie, d’ignominie, d’iniquité organisée et planifiée ; autant d’illusionnistes d’apparences trompeuses, autant de « messies » d’un « mieux vivre », autant de confiance et de crédibilité volées, pillées, d’abus, de spoliations, de prédations… Tout cela amplifié avec le développement toujours plus accru des nouvelles technologies ambiantes, invasives et rendant les gens de plus en plus dépendants et de moins en moins libres…

     

    Mais – c’est vrai- jadis, dans un lointain jadis, il y avait eu la peste, le choléra, les famines, les gibets, les décapitations à la hache, l’inquisition, la roue, le pilori, l’écartellement, les bûchers ; les rois, les princes, les seigneurs, les compagnies de brigands, tous grands pilleurs et acccapareurs et esclavagistes… Et dans un « dernièrement pas si éloigné que cela » il y a eu les chambres à gaz et les fours crématoires et les camps d’extermination…

    Mais – c’est vrai- aujourd’hui, l’on se lave dans une salle de bains, on ne va plus au fond du jardin pour se rendre aux cabinets, il n’y a plus de seau hygiénique près du lit, tout ce que mange et boit est aseptisé (sans être pour autant soit-dit en passant, aussi sain que cela en a l’air) … Et « en principe » on peut dire « presque tout ce que l’on veut » sur Instagram et sur Facebook – quoique…

    L’on vit donc dans un monde « meilleur » que celui du temps de Saint Louis ou de Philippe le Bel…

    Mais… Que dire du monde que nous préparent les maîtres d’aujourd’hui (et leurs successeurs) ?

     

     

  • Marché nocturne

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    Le monde des ouvriers, des paysans, des salariés, des chefs ou patrons d’entreprises locales, des auto-entrepreneurs, des artisans, des commerçants, des sans emploi, des jeunes et des personnes âgées du pays où je vis et y connais des gens, des familles avec enfants…

    Ce monde là, oui c’est le mien, celui dont je suis et appartiens ; et je l’exprime ici avec une certaine gravité empreinte de fierté ; c’est le monde qui pour moi compte, le monde qui est celui de millions de gens en France, dans chaque région, dans les villes et les campagnes ; c’est le monde que je soutiens et apprécie pour ses valeurs, pour ses générosités, pour ses capacités d’accueil – en dépit parfois, des défauts, des « choses moins louables » qui peuvent être ceux de quelques uns (ces quelques uns étant je le pense, minoritaires dans l’ensemble…

    Ce monde qui est le mien, dont je fais partie en tant que « témoin et obsevateur (et chroniqueur) de mon temps », de cette époque, de ces années vingt du 21ème siècle…

    C’est en me rendant le vendredi 8 août 2025 aux étangs de La Chapelle devant Bruyères où se tient en juillet et en août cette année tous les vendredis de 18h à 23h, un marché nocture, très fréquenté – par bien sûr les gens du pays environnant mais aussi par les vacanciers des campings proches – en écoutant la musique diffusée par un animateur et ses appareillages de sonorisation, en regardant tous ces gens, toutes ces familles, évoluant autour des stands et des étalages, ou attablés mangeant et buvant, riant et conversant… Que j’ai pris conscience, une « conscience aiguë » dis-je, de mon appartenance à ce monde là…

     

    L’autre monde – dont je ne suis pas – c’est celui dont l’environnement, dont les ambitions, dont les projets de vie, dont les relations, dont les réalisations, dont les moyens financiers, dont les possessions, dont les activités… Sont à mille lieues du monde des ouvriers, des paysans, des salariés, chefs ou patrons d’entreprises locales, des auto-entrepreneurs, des artisans, des commerçants, des sans emploi, des jeunes et moins jeunes, des familles avec enfants du pays… Et je ne me sens ni envieux ni solidaire de cet « autre monde » si éloigné du monde auquel j’appartiens…

    Cet « autre monde » qui ne fréquente pas les machés populaires, les campings, les manifestations festives locales, mais plutôt les « hauts lieux » - les tribunes, les plateaux de télévision, les scènes les plus en vue, les grands hôtels, les paradis touristiques équipés pour recevoir une clientèle friquée et exigeante…

    Cet « autre monde » qui est celui des orgueilleux, des prétentieux, des hautains, des méprisants, de ceux et de celles aux apparences trompeuses, qui nous « emberlificotent » puis nous laissent tomber - « mine de rien » ou brutalement…