compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Robert Ménard en croisade contre les anti corrida

Voici un personnage, Robert Ménard, qui « a sa place sur les plateaux de télévison de débats publics » et donc « fait partie intégrante du paysage politique Français » et « a son mot à dire » dans la mesure où l’on ne peut pas lui donner systématiquement tort dans les propos qu’il tient sur bien de « sujets sensibles »…

Je dis cela en tant « qu’homme de Gauche » ( d’une Gauche qui hélas n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera probablement jamais à mon grand regret)…

Je dis cela en dépit de ma détestation et de mon rejet des partis d’extrême droite…

Je dis cela parce que la liberté d’expression est à mon sens une liberté fondamentale et inaliénable… Même lorsque ce qui est exprimé me dérange ou est contraire aux valeurs auxquelles je crois…

 

Je ne partage pas du tout la croisade de Robert Ménard contre les anti corrida et donc sa sympathie et son adhésion manifeste à ce « fleuron de notre culture traditionnelle des villes et des pays du Midi » qu’est la tauromachie…

Une tradition culturelle dans quelques villes du Midi telles que Bayonne, Dax, Mont de Marsan ou Nîmes ? … « Je veux bien », je ne me pose guère en « farouche, fanatique et inconditionnel opposant »…

L’oppostion et la dénonciation de la cruauté de la corrida ? Je souscris cependant… Donc oui aux anti corridas il faut les laisser s’exprimer et manifester…

 

Car il faut bien reconnaître que le taureau dans les conditions qui sont celles du déroulement d’une corrida, n’a quasiment aucune chance de s’en sortir, que tout est fait pour la victoire et pour la consécration du toréador, et que la conclusion inévitable est la mise à mort de l’animal par l’épée… En effet, le taureau n’a aucune chance de s’en sortir parce que progressivement et intentionnellement affaibli, privé de sa capacité de résistance et de combat, par six banderilles plantées l’une après l’autre sur son échine et perdant son sang et sa force, il ne peut qu’être terrassé et pour finir tué…

Le combat est donc inégal…

 

J’imagine – et « préconnserai » pour ainsi dire, une toute autre règle en matière de tauromachie :

Plus de banderilles plantées dans l’échine du taureau, davantage de risque à prendre pour le toréador, de telle sorte que l’animal combattu puisse s’en sortir, ne pas être tué et donc rendu de nouveau en capacité de combattre dans une autre corrida ; que le toréador dans son geste à intention meurtrière ne parvienne pas à planter l’épée, l’animal esquivant le coup… Ou que tué par l’épée du toréador, il le soit après s’être défendu de toute ses forces…

Et avec le risque accru, pour le torédor, d’être encorné, blessé, tué…

 

C’est la raison pour laquelle, lors d’un accident dramatique de tauromachie, où le torédor perd la vie ou est blessé, vu les conditions qui sont celles de la corrida, forcément défavorables à l’animal, je ne déplore jamais la mort du toréador, ou le fait qu’il soit gravement blessé ou handicapé pour la vie…

 

L’argument qui s’impose pour un « changement de règles » rendant le combat moins inégal, c’est celui lié au fait – à mons sens évident » - que le « spectable prendrait une toute autre dimension » vu son enjeu, vu la capacité de l’animal à se défendre sans être préalablement affaibli et conditionné pour être au final, tué…

 

 

Écrire un commentaire

Optionnel