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La maison de Benoît Duteurtre dans les Vosges

Benoît Duteurtre .jpg

Située 37 Le village, au Valtin : le numéro 37 figure au bout d’un piquet planté au bord du chemin menant à la maison où demeurait Benoît Duteurtre, en face de l’église – environ 150 mètres en face après avoir traversé le virage sur la route venant de Gérardmer et entrant au Valtin.

 

Lorsque j’étais venu au Valtin en septembre 2024 la tombe de Benoît Duteurtre décédé le 16 juillet de la même année 2024, dans le cimetière jouxtant l’église, était encore un monticule de terre…

 

Un an plus tard, la tombe est une plaque de marbre surmontée d’une stèle sur laquelle on lit, inscrit « Benoît Duteurtre 20 mars 1960 – 16 juillet 2024 et Jean Sébastien Richard 1978 – 7 octobre 2024 »…

 

Ainsi lorsque j’étais venu sur la tombe de Benoît Duteurtre en septembre 2024, son compagnon Jean Sébastien Richard ne devait lui survivre que d’à peine 2 mois et 3 semaines et le rejoignant dans la tombe après son décès le 7 octobre 2024 à l’âge de 46 ans.

Lors du festival international de géographie à Saint dié, où Benoît Duteurtre se trouvait présent au salon du livre depuis plusieurs années, en 2023 je n’imaginais pas que c’était la dernière fois que je le voyais : en comparaison des années précédentes, en 2023 il ne paraissait plus « au mieux de sa forme » - visage aux traits tirés – et avait de corps, épaissi…

 

À l’annonce de sa mort, le 16 juillet 2024, j’avais été bouleversé. Je me sentais très proche de cet écrivain dont j’avais lu tous les livres, et au-delà même du lien par l’esprit, par la littérature, par le style d’écriture (il « ne faisait pas dans la dentelle mais à sa façon à nulle autre pareille ») ce qui me rendait encore aussi proche de lui, c’était que tout comme moi, il avait vécu son enfance dans une région de France éloignée des Vosges lui au Havre et moi dans les Landes et qu’adulte puis d’âge mur, lui comme moi ont eu les Vosges pour « terre et pays d’adoption » et qui plus est cette contrée, ce terroir Vosgien situé autour de Fraize-Plainfaing-Le Valtin, la vallée de la Haute Meurte- Gérardmer- le défilé de Straiture – Clefcy Ban sur Meurte… Un pays qui depuis que j’ai connu les Vosges en 1975/1976, a toujours été « très cher à mon cœur » et que j’ai trouvé très représentatif, très emblématique des Vosges… Sans doute du fait de la générosité, de la manière d’accueillir, d’une certaine ouverture d’esprit des gens, empreinte à la fois d’humour, de gravité, de bon sens – après, il faut cependant dire, d’un temps initial de méfiance, d’observation, de distance (mais quand la glace est brisée je vous dis pas à quel point les gens peuvent être de vrais amis)…

 

J’espère de tout cœur que, par la descendance de ses frères et sœurs et de leurs conjoints, nièces et neveux ; son œuvre d’écrivain, romancier, essayiste, critique musical et animateur de radio, lui survivra durant l’espace de plusieurs générations et que ses livres seront encore lus dans la seconde moitié du 21ème siècle et au-delà…

 

Non plus hélas présent physiquement au salon du livre du FIG de Saint Dié, depuis 2024 ; lors des prochaines éditions annuelles du FIG se tenant fin septembre début octobre, il y aura toujours le stand de ses livres tenu par « quelque charmante jeune femme » ou autre personne passionnée et promotrice de son œuvre…

 

 

 

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