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  • Les belles âmes

    « Les belles âmes arrivent difficilement à croire au mal, à l’ingratitude, il leur faut de rudes leçons avant de reconnaître l’étendue de la corruption humaine »…

     

    [Honoré de Balzac]

     

    Les belles âmes pour la plupart d’entre elles, ont en elles une bonté qui les fragilise et les expose aux coups qu’elles ne manquent pas de recevoir… Il faut alors que les leçons soient vraiment rudes, pour qu’à force de recevoir des coups, elles arrivent à se protéger tant soit peu…

    Seules, de ces belles âmes, s’en sortent, résistent et parviennent à se faire reconnaître et respecter, celles qui sont en même temps des âmes fortes…

    Ce qui manque le plus en ce monde, c’est la bonté associée à la dureté. Il y a trop d’êtres bons qui se laissent dominer, écraser et qui eux, toujours « payent les pots cassés »… En revanche il y a trop peu d’êtres bons et durs, bons et forts, bons et sans complaisance, bons et conscients de l’existence, de la réalité autant apparente que profonde, des êtres qui les entourent…

    Ce qui manque aussi dans ce monde, c’est l’authenticité dans la sincérité, dans le « franc dire et faire » souvent inexistant dans l’environnement de relation où l’on se trouve et qui ressemble plutôt à un décor de théâtre de personnages déguisés, ou à une cérémonie religieuse où officient des dignitaires en habits brodés de pierrerires et coiffés de tiares serties de joyaux…

    C’est la pompe qui compte, dans l’habit comme dans le propos, ainsi que dans tout ce que l’on laisse voir… Et cela dans l’imposture , dans le « laisser croire »… Ça se voit dans les façades des maisons, par les voitures dans lesquelles on circule, ça se perçoit dans les certitudes en soi que l’on affiche et assène aux autres, ça se pressent dans ce qui s’apparente « mine de rien » à du mépris des uns ou des autres ou de « certaines catégories de personnes » - quand ce n’est pas du mépris manifeste, non dissimulé…

    Les belles âmes, si elles sont fortes – et d’autant plus fortes - « s’en sortiront toujours » du « merdier ! Elles ne gagneront probablement pas – le monde étant ce qu’il est – mais elles ne seront jamais perdantes, jamais soumises…

     

     

  • Fanatismes

    Le seul fanatisme auquel j’adhère est le fanatisme contre les fanatismes.

    Définition du fanatisme ( Larousse ) :

    « Dévouement absolu et exclusif à une cause qui pousse à l’intolérance religieuse ou politique et conduit à des actes de violence »…

    Ou encore :

    « Attachement passionné, enthousiasme excessif pour quelqu’un, quelque chose »…

    D’aucuns – et ils auront forcément raison – diront « que mon fanatisme contre les fanatismes n’est autre que du fanatisme en tant que fanatisme »…

     

    En assumant et en reventiquant son fanatisme contre les fanatismes, l’on n’échappe pas à sa condition humaine… Car il est extrêmement difficile, en tant qu’humain et enclin à la réflexion, à la mesure, à une « certaine intelligence dans la relation » autrement dit dans le meilleur des cas, de se situer au-delà (ou indépendamment) de tout fanatisme y compris du fanatisme contre les fanatismes…

    D’ailleurs « est-ce souhaitable » de se situer « au-delà de tous les fanatismes, et surtout au-delà du fanatisme contre les fanatismes ?

     

    Il est clair qu’en ce monde, du point de vue de ce que représente la pensée, la réflexion et de ce qu’impliquent la pensée et la réflexion, le fanatisme contre les fanatismes ne peut qu’être partagé par ceux et celles d’entre nous qui sont « des gens raisonnables » et qui, donc, adhèrent au fanatisme contre les fanatismes, assumé et revendiqué par celui ou celle qui s’en départit…

     

    Prenons un exemple (qui ne vaut que ce qu’il vaut mais peut-être « représentatif ») :

    Du temps de Zola il y avait les anti Zola…

    Émile Zola le romancier réaliste de la seconde moitié du 19 ème siècle, qui, de son écriture imaginée, de ses descriptions et peintures de la société de l’époque, dans l’art et dans la manière qui étaient les siens, et « avec brio » « ne faisait pas dans la dentelle »…

     

    Assurément si j’avais vécu du temps de Zola, j’aurais été résolument du côté de Zola, et contre, archi contre et pourfendeur de ses détracteurs que j’aurais honnis, iconoclastés, conspués, détestés…

     

    Tenez vous le pour dit : « fanatiques de tous bords sauf du fanatisme contre les fanatismes ; mon fanatisme contre les fanatismes vous écrabouillera de tout ce qui, de moi, ne fait pas dans la dentelle »…

     

    Qui, dites moi, peut « échapper à sa condition humaine » dans toute sa réalité « apparente et profonde » ? Qui peut se situer « au delà » (ou en indépendance totale) de la « force gravitationnelle » qui fait de nous, humains, des pommes tombant du pommier et non pas s’envolant dans le ciel ?

     

  • L'auberge des trois petits cochons à Plainfaing dans les Vosges

    Sur l’air de « Deux petits chaussons de satin blanc » :

     

    Trois petits cochons

    Tournés à la broche

    Devant femmes en abaya

    À la foire de Nancy

    Envoûtaient les regards

    Des chalands à la faim de loup

    Prenant place attendant

    Que leur soit servi

    Belle tranche de rôti

    De petit cochon de lait

    Et femmes en abaya

    Honnissant les trois petits cochons

    Tournant à la broche

    Invoquèrent Allah

    Priant que les chalands mécréants

    Rôtissassent en enfer

    Sans pour autant être certaines

    Ces femmes en abaya

    Que dans le jardin de miel et de délices

    Où vont les fidèles méritants

    Elles seront les égales de leurs sidis

    Attablées au grand festin

     

  • Les ouvriers

    Ouvriers.jpg

    De nos jours – en fait depuis peu de temps après Mai 68 – dans les médias, à la Télé, dans les courants d’idées, de pensée et d’opinion qui foisonnent, dans ce que l’on écrit, exprime, et dans les livres, les revues de presse, dans les débats publics et jusque dans les manifs… Et dans les syndicats…

    L’on n’emploie plus, pratiquement plus le terme d’ ouvrier… L’on dit, l’on écrit « les employés, les travailleurs, les salariés »… Comme si l’ouvrier « en tant que vraiment ouvrier » n’existait plus…

    « Ouvrier » s’apparente à « Œuvre » et à « Ouvrage »…

    Œuvre, ouvrage, donc réalisation et, avec réalisation « savoir faire »…

    Dans l’imagerie populaire (de courant actuel d’idée) l’ouvrier c’est l’ouvrier d’usine… Mais comme il n’y a plus d’usines depuis que les usines ont fermé leurs portes pour s’implanter ailleurs très loin de notre pays la France (sauf celles qui sont, non plus des usines mais des « entreprises » implantées sur notre sol par des investisseurs étrangers, il n’y a donc plus d’ouvriers…

    De nos jours, la répression a « changé de visage » - quoiqu’elle se fasse tout de même encore comme en 1907 avec des agents de la force publique et des « armes non létales » qui peuvent tuer quand même – en ce sens que ce sont les décideurs, les tout-possédants, les milliardaires du numérique et des géants du Net, les actionnaires, qui exercent sur les salariés, les employés, les travaiileurs, une pression aussi constante qu’accrue… Et rendent dépendants, corvéables et jetables, des millions de personnes ne représentant plus que de la « valeur ajustable »… Ou des « consommateurs mettant cent balles dans le Dada » – lequel Dada « branle aussi un certain temps sans mettre de pièce, rien qu’en se dandinant des fesses et des guiboles »…

     

  • Les limites? De l'Intelligence Artificielle

    L’intelligence Artificielle sera toujours « battue à la course » en expression écrite, orale, picturale… Par ce qu’il existe de singulier, d’authentique, de plus vrai ; produit créé, imaginé et – il faut le dire aussi – travaillé, entretenu par une personne en particulier, ne ressemblant en rien à ce que réalise une autre personne.

     

    Il existe – c’est indéniable – en quelque sorte « deux grammaires différentes » en matière d’expression écrite, orale, picturale… Et, par extension, en toute forme d’art :

     

    -La grammaire « formelle » à laquelle celui ou celle qui crée, imagine et qui le fait produire, ne peut que se conformer et doit nécéssairement maîtriser, au risque de « verser » dans la banalité, dans la vulgarité, dans le défaut, dans la médiocrité… Et que l’intelligence artificielle effectivement peut élever à la perfection dans une forme corrigée au mieux…

     

    -La grammaire appartenant en propre à celui ou à celle qui crée, imagine et qui a ses règles, son vocabulaire, sa « patte » en somme ; et qui le fait produire…

    Et, cette grammaire là, l’intelligence artificielle ne peut l’intégrer dans sa logique.

    Car si elle le pouvait, alors ce serait la fin de l’Homme ( Sapiens Sapiens)… Et… Ce ne serait guère pour autant, que ce serait Dieu le « successeur » de Sapiens Sapiens…