compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Les algorythmes

    Lorsqu’un utilisateur ouvre son fil d’actualité (sa page) sur Facebook ou sur d’autres réseaux sociaux dont Instagram et Tik Tok, les algorythmes (intelligence artificielle) déterminent l’ordre et le contenu des messages et des productions de l’auteur de sa page, que l’internaute (n’importe qui) voit (s’il se connecte, cet internaute « lambda », lui-même au réseau social dont il est membre inscrit et pour autant qu’il fasse défiler la page ou le fil d’actualité lié à sa page)…

     

    À cette fin, les algorythmes évaluent chaque message ou production publié, classé dans un ordre non chronologique en fonction des centres d’intérêts à la fois de l’utilisateur ET des amis de l’utilisateur (la liste d’amis de l’utilisateur)…

     

    Cependant, ce que les algorythmes ne peuvent pas faire, c’est inciter (par quel biais c’est là la question) un internaute « lambda » (donc n’importe qui) à se connecter sur le fil d’actualité (la page) d’un utilisateur…

     

    La question se pose d’autre part, au sujet du nombre d’« amis » inscrits dans la liste d’« amis » de l’utilisateur : plus ce nombre est important et plus les algorythmes en conséquence « travailleront » de la « matière »… En revanche avec un nombre d’« amis » réduit à seulement 5, 6 et jusqu’à une dizaine voire une vingtaine au mieux, les algorythmes disposeront de peu de matière exploitable… Même si l’utilisateur produit beaucoup et souvent… Puisque les algorythmes « travaillent » autant sur les centres d’intérêt de l’utilisateur, que sur les centres d’intérêt des « amis » de l’utilisateur…

     

    Les algorythmes proposent en fonction des intérêts de chacun, et de ce que poste un utilisateur, des « amis » potentiels afin d’inciter l’auteur de son fil d’actualité à ajouter de nouveaux « amis »… Mais demeure la capacité de l’auteur de sa page, à sélectionner avec perspicacité, intuition personnelle, l’un ou l’autre des « amis » à ajouter… Ce qui nécessite réflexion avant décision… Car « ajouter pour ajouter » dans le seul but d’augmenter son nombre d’« amis », n’est pas forcément la « bonne option »… Dans la mesure, bien sûr, où les « ajoutés » acceptent d’être « amis »…

     

    Mais les algorythmes, aussi, remplacent les modérateurs, c’est à dire les personnes physiques qui, avant les algorythmes, vérifiaient, contrôlaient, censuraient les publications en fonction d’une charte établie, d’obligations, de prescriptions… (Les forums fonctionnent encore avec des modérateurs et des chartes)…

     

    L’on peut se poser la question de savoir comment et quoi les algorythmes modèrent, contrôlent, censurent…

    C’est à dire si les algorythmes sont des « outils » ou des « yeux et oreilles espions » mis en place par des gouvernants, des puissances médiatiques, des dominants et des décideurs, ou par des autorités publiques… Ce qui est déjà « assez problématique »…

    Ou si, sans doute pire à mon sens, si les algorythmes sont comme « enfantés » (ou engendrés ou fabriqués quasi automatiquement) par des ordres d’opinion publique qui « ont le vent en poupe » et, en quelque sorte prévalent dans des courants de pensée en lesquels une majorité de gens se laissent porter… Ce qui est « encore bien plus problématique » !

    Lesquels, ordres d’opinion et de courants de pensée « en vogue », examinés et étudiés selon une « politique orientée  dans tel ou tel sens », font l’objet de manipulations et donc de mise en place d’algorythmes spécifiques, par des intervenants ayant un certain pouvoir…

     

    Car être censuré pour une question d’ordre moral ou d’inconvenance, inscrite dans une charte, « c’est une chose »… Mais être censuré pour une question qui ressort de l’ordre de l’opinion publique, de l’ordre d’un courant de pensée dans lequel une majorité de gens se laisse porter, « ça c’est tout autre chose » ! … Lorsque la suspension durant 30 jours par exemple, survient au moment où une phrase, un terme, une image, une photo, ciblé par l’algorythme, contrevient à un ordre de pensée ambiant, déplaît à des gens qui ont « une certaine audience » et aux suiveurs de ces gens…

    Indirectement les algorythmes notamment de Facebook peuvent rendre « un fier service » à l’utilisateur et auteur de sa page, de son fil d’actualité où il poste ses messages… Du fait que les contenus évalués et classés en ordre non chronolique, en fonction des intérêts de l’utilisateur et de ses amis, que la « matière » exploitée », peuvent se révéler « inspirants », suggérant ainsi des thèmes de réflexion, des idées en rapport des divers contenus, et en conséquence contribuer à alimenter une production de nouveaux écrits…

    Et plus les contenus évalués que l’on voit défiler sur la page d’accueil liée à son fil d’actualité, se multiplient et se diversifient en fonction du profil de l’utilisateur et en même temps en fonction du profil moyen des « amis » ; et plus alors, cela devient « inspirant ». Il n’y a encore pas si longtemps, les contenus évalués n’étaient pas aussi « inspirants », de telle sorte que « rien ne venait à l’esprit » durant plusieurs jours en faisant défiler les contenus (« un peu gênant »en cas de manque d’inspiration et de « panne occasionnelle de créativité »)…

     

     

     

     

  • Œuvres publiées sur le Web

    Les producteurs d’œuvres sur le Web, ne laissant apparaître leurs œuvres que sur le Web, que ce soit sur des blogs, des sites, des forums ou sur leur page Facebook (les autres réseaux sociaux ne sont pas conçus pour présenter des œuvres à l’exception peut-être d’Instagram pour des photos d’art)…

    N’auront jamais pour spectateurs, lecteurs, suiveurs… Les personnes qui n’ont pas internet et qui sont tout de même dans notre pays, la France, environ dix millions de toutes générations mais surtout des gens en général âgés de plus de 60 ou 70 ans…

    À l’intention de ces gens là, il faudrait que les producteurs d’œuvres se résolvent à devoir recourir à des maisons d’éditions si possibles bien connues, à des intervenants « bien placés », afin de se faire connaître de ces « absents du Web »… Et, pour les artistes peintres, la possiblité d’exposer en galerie ; pour les graveurs, les sculpteurs, les musiciens, de pouvoir compter sur des directeurs de production…

     

    Il faut dire que le Web est un espace ouvert à tous, qui permet de « s’exister » soi-même sans intermédaire obligé, comme c’était le cas jadis, du temps des « intermédiares obligés » (les éditeurs, les producteurs)…

    Reste ce que ni le Web ni les intermédiaires ne peuvent garantir, à savoir le succès, l’audience, la visiblité, les lecteurs, les suiveurs…

     

    Quelle différence en effet, entre un livre sorti d’une maison d’édition bien connue, diffusé et vendu à 3000 exemplaires par exemple, et une œuvre de musique et de chanson sur Youtube écoutée par le même nombre d’auditeurs, 3000 – abonnés ou de passage ? Ou encore une œuvre d’écriture sur un blog, sur un site, sur Facebook, consultée par 3000 personnes (dont la plupart sont totalement inconnues de l’auteur et que l’auteur ne rencontrera jamais) ?

    Et même quand il s’agirait de cent mille voire d’un ou de dix millions (pour un livre, pour une œuvre sur le Web) ?

     

    Peut-on « écrire à la Terre entière » ? Peut-on produire une œuvre pour la Terre entière ? Et… Qu’en sera – t – il, qu’en adviendra- t – il, qu’en demeurera – t – il, de ce tout ce qui est produit par untel, une telle – « qui a pu faire en son temps la Une de l’Actualité » - dans cent ans, dans mille ans ?

     

     

  • Conversation avec les vaches

    Vaches .jpg

    Ces vaches m’ont hier après-midi accompagné un moment, alors que, de l’autre côté de la clôture, je me trouvais en travail de débroussaillage le long d’un fossé bordant le chemin d’accès à la maison.

    À peine arrivé sur place avec la débroussailleuse, voilà-t-il pas que les vaches « rappliquent » toutes en même temps et se regroupent en face de moi, avançant et dodelinant leur tête par dessus la clôture…

    Une sorte de « conversation » (peut-être – rire – d’une certaine manière « philosophique ») semblait s’établir entre elles et moi… J’ai cependant renoncé à « alors 2 plus 2 ça fait combien ? » …

     

     

     

  • Outils de traitement de texte

    Sur Facebook dans la zone texte lorsque l’on « copie/colle » depuis un fichier en Libre Office (ou Open Office ou Word), un texte rédigé sur ce fichier, comportant des mots ou des phrases en gras, en italique, en « justifié » (alignement du texte)… Les mots, phrases en gras ou en italique et en justifié, du texte que l’on a rédigé sur un fichier, n’apparaissent alors dans la zone texte sur Facebook, que dans une transcription qui ignore le gras, l’italique, le justifié…

    Il serait possible cependant, en utilisant des « raccourcis de clavier », de remédier à cet état de choses :

    CTRL +b pour gras ; CTRL + i pour italique ; CTRL + j pour justifié, après avoir mis en surbrillance le mot ou la phrase à écrire en gras ou en italique, puis mis aussi en surbrillance, une fois les mots mis en gras et en italique, le texte à présenter en justifié…

    Après avoir fait un essai (utiliser ces raccourcis) j’ai constaté que le texte n’était absolument pas modifié comme je le souhaitais !

    Décidément, Facebook comme les autres réseaux sociaux, « n’est pas fait » pour les gens qui souhaitent présenter un texte écrit « dans les règles de l’Art » !

     

  • Lumière et obscurité

    « Car les uns sont dans l’obscurité et les autres dans la lumière.

    Et l’on voit ceux qui sont dans la lumière, mais non point ceux qui sont dans l’obscurité. »

    [ Bertold Brecht ]

     

    Il est cependant une question que peu d’entre nous se posent, c’est celle – ci :

    De quoi est faite la lumière, de quoi est faite l’obscurité ?

     

    Car si la lumière n’est qu’éclairage et si l’obscurité n’est que sombritude, alors la lumière et l’obscurité sont dépendantes de la manière dont l’une et l’autre apparaissent au regard…

    L’éclairage est ce qui fait voir mais ne fait pas forcément voir ce qui doit être vu dans sa réalité complète.

    La sombritude est ce qui enveloppe le regard tel un voile et dissimule ce qui doit être vu qui pourtant existe.

     

    Ceux et celles qui sont dans la lumière et que l’on voit – mais « ne sont que  dans la lumière du monde » - n’éclairent que ce qui, à leurs yeux, doit être vu.

    Ceux et celles qui sont dans l’obscurité et que l’on ne voit pas – mais « ne sont que dans l’obscurité du monde » - sont peut-être eux, dans la lumière, celle qui n’est pas de l’ordre du monde…