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  • Ciel constellé

    C’est un ciel constellé d’espérances désactivées, strié d’immondes déjections, retentissant de concilliabulles feutrés axés sur la possible existence d’une frange de lumière blanche mais à vrai dire inaccessible…

    Et les fadas en croisades, les branchés, les bariolés, les codebarrés, les cue – moulées, dans un Eldorado tissé de pubs hyéroglyphiques, fresqué corano – biblio – file -aux – œufs – phique du sol au plat fond ; le font ondoyer le ciel, roulant dans leurs croisades, des nuées ganguées de concrétions acides, d’avatarvisages et de hauts pignons percés d’étroits fenestrous en demi lune, arrachés emportés par les tornades en série de la grande colère téterrique…

    Un court – circuit fit éclater la gangue, l’écran de Télététerre sauta, tout devint noir sauf les nuées desquelles fusèrent des voix et parurent des visages otravatarisés… Pouvait-on encore différencier les deux sourires de la speakrine, l’un comme celui de la vache – qui – rit et l’autre tel celui de qui mime le Grand Muphti en son prêche ?

     

     

  • Trente mille centenaires en France en 2023

    Cela signifie que trente mille personnes, femmes et hommes en France actuellement, nées dans les années 1920, 1921, 1922 et 1923, encore vivantes, ont vécu leur adolescence, leur vie de jeune adulte en tant que « J3 des cartes d’alimentation » durant les années 1940 à 1944 de l’occupation allemande et du régime de Vichy de Philippe Pétain et de Pierre Laval…

     

    Un certain nombre de ces personnes alors âgées de 17 à 21 ans – ou de 20 à 24 ans à l’époque, furent des maquisards, réfractaires au STO (service du travail obligatoire imposé par l’autorité occupante ainsi que par le régime de Vichy de collaboration), résistants, en relative majorité d’entre eux… Et… Quelques autres il faut dire, qui furent de ces miliciens ayant pour commandant en chef Pierre Laval…

     

    Soixante dix neuf années se sont écoulées depuis l’été de 1944 au cours duquel furent défaites ces brigades armées de miliciens, et l’armée nazie en déroute…

     

    Il n’y a pas sur le territoire Français « Dieu merci », de monument aux morts sur lesquels figurent des noms de miliciens éliminés au combat (ceux là « ne sont pas morts pour la France », que leur mémoire soit à jamais honnie… Et … Que les centenaires ayant été de ces miliciens, que ne sont-ils pas morts vingt ans plus tôt en EHPAD, complètement grabataires, ou de quelque « cancer vache » ou d’une saloperie du genre Alzeimer, sclérose en plaque!)

     

    S’il est « de bon ton » de nos jours de fêter le centenaire de nos vieux aînés, en faisant abstraction du Passé (à moins que ce Passé soit « glorieux »)… En ce qui me concerne en pensant à nos « vieux aînés » centenaires, je « fais une différence » entre les « uns » et « les autres » (ces « autres » étant ceux qui ont dénoncé des voisins, trahi des amis, fait arrêter des parents, torturé, violé, assassiné légalement, participé aux déportations de juifs, de résistants)…

     

    Ceux de ces miliciens « jusqu’à la fin de l’occupation allemande et du régime de Vichy » qui ont pu échapper à la libération en été automne 1944, aux tribunaux, à la vindicte populaire ; comment ont-ils fait pour parvenir dans le bourg ou dans la petite ville où ils « exerçaient » - béret et tenue et en armes – à ne pas être reconnus, identifiés, alors que tous et toutes autour d’eux, avaient pu voir leur visage ? Sans doute ont-ils quitté les lieux où ils demeuraient et exerçaient, se sont installés ailleurs, là où personne n’avait vu leur visage, puis se sont fondus dans la population locale « comme si rien de leur passé de milicien ne pouvait transparaître »…

     

    Ces « vieux aînés centenaires anciens miliciens » je leur dis : « que n’êtes vous pas morts bien avant même d’être de jeunes grand-papys ! Je vous bouscule et vous conspue en pensée ! » …

     

     

     

  • Nombre accru de sinistres déclarés

    Le nombre PAR JOUR en France, en 2020, de sinistres déclarés et traités par l’ensemble des sociétés d’assurance, était de :

    19200 automobiles, tous véhicules et acdidents de la circulation

    9750 concernant l’habitation – dégâts incendie, inondation, tempêtes, cambriolages etc.

    Et 3660 en entreprises et commerces mêmes raisons que pour l’habitation

     

    Dans les années suivantes 2021, 2022 et 2023, ce nombre est en augmentation du fait des dégâts causés déjà par les intempéries, et ensuite par les autres causes…

     

    L’on imagine sans peine chaque jour pour les sociétés d’assurance le nombre d’affaires à traiter avec ce que cela suppose d’expertises, de mobilisation d’entreprises pour les réparations, et de tout l’appareil administratif et gestionnaire et judiciaire assorti…

     

    Il ne faut donc pas s’étonner que pour les sinitres « mineurs » liés à des « froissements de tôle », à des fenêtres ou des portes fracturées lors de cambriolages, les dossiers n’étant pas prioritaires, un temps « interminable » s’écoule avant même le début du traitement de l’affaire, autrement dit si tu as une portière de ta voiture enfoncée lors d’un choc avec un autre véhicule, du moment que ta voiture roule, tu vas rester plusieurs semaines avec ta portière enfoncée… Ou qu’après un cambriolage ta fenêtre forcée avec un carreau cassé devra rester fermée sommairement (« les moyens du bord ») durant deux ou trois mois avant que ne vienne le réparateur agréé par ton assureur…

    Quant à une partie de ta toiture endommagée par une tempête, la chute d’un arbre, eh bien tu vas rester deux ou trois mois ou plus avec la bache des pompiers recouvrant la partie endommagée…

     

    Et que dire du nombre énorme de sinsitres déclarés – par centaines, par milliers même, dans tout un département (l’on pense au Pas de Calais depuis début novembre 2023 avec la dernière tempête accompagnée de pluies diluviennes sur plusieurs jours, des centaines de maisons devenues inhabitables, de voitures inutilisables, de commerces et d’entreprises devant cesser leur activité, ou très impactés par les dégâts causés)…

     

     

  • L'appel de la buse Uhlémane

    Et retentit par delà les monts les crêtes les plaines les vallons et par dessus les paysages autoroutés péri-urbanisés jusqu’au désert de Gobi depuis l’Atlantique en passant par toutes les sahélies pré-endoctrinées… L’appel de la buse Uhlémane qui, de la périphérie des Cités maugréhabines mais aussi des plus petits blédaillons aux clochers effondrés par le dernier Cinthia en terre bretonnante, soulevait des hordes de croisés d’upercules et de spongicules, d’humanuscules métissés, de crapinuscules mordorés scandant des airs minés et jetant de ci de là dans les jardins de blédaillons ou dans les entrées d’immeubles des Cités, des escarcelles enflammées sur les élituscules et sur les inconvincuscules…

     

    Et Primogénix, le fakir de La Roche sur Jaretelle dans le Morpionant, interpelle la Buse en ces termes : « tais toi et t’occupe pas de la couleur de l’âne qui me véhicule, ma femme courbée sous le fardeau de mes zeuvres et me suivant attachée peinant à suivre l’âne ; c’est pas parce que t’es née Ulhémane que tu dois proscrire le sens de ma déambulation ! »…

     

    Primogénix dont l’épaule carapaçonnée luisait de cire et de vernis à ongle, griffée par les serres de la Buse s’abattant parfois en chantanfiantant, argumentait les citoyens rencontrés afin que les suspicieux, les mordus de la baise, des packs de bière, de la rappe insolente, du smartphone aux chiottes et des instagram’storie’s ; que les saoûlographes et les zésitants, les padamalgames et les indifoireux, ainsi que les combattants de la Foi vésiculaire, consentent à enfoncer dans leurs oreilles des boules quiès ou des suppositoires à la menthe dans leurs orifices anaux…

     

    Et la buse Ulhémane s’envolant, son appel se répandant par delà les paysages et les hordes de pèlerins en migrations forcées sur les routes fracassées en traversant des blédaillons quasiment tous occiécroulés ; les ânes s’accroupirent, refusant de supporter sur encore tant de lieues gauloises, Primogénix imprécantant, haranguant ses congénaires zapizappant indiférendus…

     

  • Putrécanti

    Dans la frange abyssale, vert et or et feu, élargie, qui déborde et emplit de toutes ses absurdités, le ciel -ravin du Nouveau Millénaire, où sautillent sur l’unique patte qu’il leur reste, entre les cicatrices béantes et purulentes laissées sur des nuées de fer, tous les oiseaux blessés dont le bec est empourpré de goutte de sang d’orage… Reviennent avec les inextricables pelotes d’atomes nénuphars, les barbillons de naseaux de poissons, les éléphants se balançant sur des toiles d’araignées, les cortèges de nonnes égrenant des chapelets d’olives, et toutes les images, les mots et les phrases hiéroglyphes qui ont battu semelle Dadaïque et Dalique…

    La frange débordant du ciel – ravin se fait aujourd’hui boulevard Maelstrom ou Murdondes, et des miriades de mouches encrebleuies fondent en un bourbonnement de fusée Arianne sur de jeunes chiots vociférant en meutes…

    Putrécanti acide nitrique brasier de digitales flétries cendres glacées arrogances manigances et fulminances… C’est la java de post-sapiens en partance accélérée pour Nova Rataterra, c’est les mémoires mutilées, l’Histoire déshistoriée, les racines arrachées, les verrues plastifiées, le retour du glyphosate… Et les terres argentées inaccessibles aux vitriolés…