… Emmanuel Macron – non seulement « à priori » mais « en vrai en réalité » doit savoir de manière certaine que « pour envoyer des troupes armées au sol en Ukraine » il faut nécessairement saisir le Parlement Français, déjà, et de surcroît obtenir en plus l’accord de tous les autres pays de l’OTAN à l’unamimité…
Or, il se trouve que selon une décision prise par les pays de l’Otan en une assemblée qui s’est tenue lorsque la Russie a envahi l’Ukraine le 24 février 2022, il a été unanimement décidé par les pays de l’OTAN, de ne pas envoyer de troupes au sol sur le territoire de l’Ukraine en aide à l’ armée Ukrainienne…
Donc – à mon sens – Emmanuel Macron dans son propos qui fait débat au sujet de l’éventualité d’envoi de troupes armées au sol en Ukraine, « sous - entendait » qu’une telle décision (que sans doute il « envisageait qu’elle soit prise ») dépendait de l’accord du Parlement (l’Assemblée Nationale) et aussi de l’accord des pays de l’OTAN…
Imaginons « un seul instant » que, oui, des troupes – Françaises ou d’autres pays européens soient envoyées sur le front de guerre en Ukraine pour combattre l’armée Russe…
Déjà, le nombre de « morts pour la France » en perspective (la France soutenant l’Ukraine en soldats envoyés, par exemple sur une unité de 100 hommes – et femmes puisqu’il y a des femmes dans l’armée, 30 victimes et autant de blessés)… Et, « bien pire encore » des missiles russes dont la portée est largement supérieure à celle de ceux qui atteignent le territoire Ukrainien ; tombant cette fois en n’importe quel endroit dans n’importe quel pays européen (dont la France)…
Il est vrai que, sans troupes au sol, de pays de l’OTAN, pour aider l’armée ukrainienne, avec « seulement » une aide en fournitures, armements, engins de combats, avions, drones, munitions etc. … La Russie aurait pu attaquer des pays de l’Union Européenne en réaction et ainsi, porter la guerre au-delà des frontières de l’Ukraine.
De toute manière, si oui effectivement, un envoi de troupes au sol en Ukraine par la France avec l’aval du Parlement Français et de l’OTAN, inciterait la Russie à porter la guerre sur le territoire de l’Union Européenne… Qu’il y ait oui ou non une aide militaire en troupes envoyées, le risque – depuis le 24 février 2022 – demeure important que la Russie porte la guerre dans les pays européens (par des frappes de missiles comme elle le fait en Ukraine).
Il est clair que si l’Ukraine perd la guerre, ou si elle est obligée de négocier dans des conditions désavantageuses pour elle, alors la sécurité des pays de l’Union Européenne n’est plus assurée, et comme le dit notre président Emmanuel Macron « il ne faut à aucun prix que l’Ukraine perde la guerre »…
En ce sens, donc, bien que n’étant point loin s’en faut, « pro Macron et sa relative majorité parlementaire », je dis aussi que « la Russie ne doit en aucun cas, gagner la guerre »…
L’espérance en une issue à cette guerre qui ne soit pas désastreuse pour l’Ukraine et inquiétante – et menaçante – pour l’Union Européenne ; réside dans la possibilité d’une chute du régime Poutinien en Russie…
D’autre part – et cela est complètement « éclipsé » depuis le début de cette guerre, l’Ukraine avant l’invasion russe était déjà en guerre sur son propre territoire depuis 2014 avec les séparatistes du Donbass armés par la Russie, ces séparatistes étant des ukrainiens de culture russe, de langue russe (qui pour se défendre et obtenir leur indépendance ou autonomie – ou le rattachement de leur territoire à la Fédération de Russie - ont donc compté sur l’aide militaire de la Russie de Poutine – mais… Ne sont pas tous forcément des « fanatiques » de Poutine pour autant)… D’ailleurs, de toutes les Russies (fédération d’états composant la Russie actuelle) les habitants de chacun de ces états fédérés, sont sans doute « russes et slaves dans l’âme » (culture, langue) pour beaucoup d’entre eux… Mais « pas forcément pour Poutine et son régime » (ou s’ils le sont c’est contraints forcés au rique en cas de résistance de se voir emprisonnés voire tués – car le système policier s’apparente à une véritable inquisition organisée, verrouillée et très puissante…
La possibilité qu’un tel régime s’écroule est « réaliste »… Et, avec l’écroulement de ce régime, la fin de la guerre en Ukraine « dans des conditions de négociations acceptables pour les deux parties…
L’attitude – ou position- de Marine Le Pen et du Rassemblement National en rapport avec la Russie de Vladimir Poutine, est pour le moins « suspecte » : déjà, le prêt contracté – certes remboursé avec 3 ans d’avance – auprès de la Russie (puissance étrangère) fait bien état (comment pourrait-il en être autrement) d’une « dépendance financière » acceptée – d’une puissance étrangère et en ce sens, «bonjour le patriotisme et la souveraineté nationale ! »… Sans compter (et là il y a eu des déclarations, des écrits, des preuves) le choix d’un « rapprochement avec la Russie » - la Russie de Poutine depuis 2004…
Marine Le Pen n’est d’ailleurs pas la seule à « vouloir parler à Poutine » (question « retombées économiques et d’intérêts » pour la France – à son avis )… Puisque Jean Luc Mélenchon lui aussi disait en 2022 qu’il « fallait parler à Poutine »…
En attendant – pour combien encore, de temps – ce sont chaque jour de combat dans cette guerre, des centaines de morts et de blessés, autant ukrainiens que russes, et à cela il faut ajouter les victimes des bombardements sur le territoire ukrainien, des civils, des femmes et des enfants… Et nul ne sait combien de russes sont morts ( sans doute plusieurs centaines de milliers on ne saura jamais)…