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  • Posé ces questions dans les moteurs de recherche :

    - Est-ce qu’un jeune enseignant débutant, professeur des écoles ou de collège peut être nommé contre son gré à Mayotte ou en Nouvelle Calédonie ?

     

    - Ce même jeune enseignant récemment reçu au CAPES, se voit-il en priorité, selon son rang ( éloigné) obtenu au CAPES, proposé un poste dans une école ou dans un collège de « banlieue difficile » où règnent violence et insécurité ?

     

    Voici les réponses :

    Un jeune enseignant, débutant ou ayant quelques années d’ancienneté ne peut être nommé contre son gré à Mayotte ou en Nouvelle Calédonie.

    Il existe pour le territoire de Mayotte un concours externe spécifique et local, auquel sont candidats de jeunes Mahorais, en conséquence le recrutement des enseignants à Mayotte se fait sur place – à l’exception cependant, de quelques jeunes ( ou moins jeunes) métropolitains qui eux, sont volontaires pour enseigner à Mayotte, moyennant une prime offerte pour 2 ans de présence renouvelable…

    Pour la Nouvelle Calédonie, c’est selon le dossier de candidature présenté, pour un enseignant envisageant de se rendre en Nouvelle Calédonie, sans liste de postes vacants. Une prime ( plus importante qu’à Mayotte) est offerte pour deux ans de présence renouvelable. Il n’y a pas non plus comme à Mayotte de nomination forcée…

    En ce qui concerne les « banlieues difficiles » appelées « zones d’éducation prioritaire - ZEP », il n’ y a pas de nommination vraiment forcée à proprement parler, cependant l’ autorité dirigeante et gestionnaire se réserve la répartition des enseignants dans les zones considérées déficitaires en postes ; de telle sorte qu’un jeune récemment reçu au CAPES et cela quel que soit son rang obtenu au concours, peut se voir proposé un poste dans une école ou dans un collège « difficile » …

     

    En fait la « question fondamentale » est la suivante :

     

    À l’heure actuelle dans les années présentes, quel jeune métropolitain enseignant débutant ( ou même un « moins jeune ») souhaite aller enseigner à Mayotte et s’y engager pour deux ans et y habiter ?

    Et idem, pour un jeune ou moins jeune métropolitain, en Nouvelle Calédonie ?

    Pour la prime ? Risquer sa peau, sa santé, pour un revenu plus conséquent ? Disons le tout net : Mayotte et la Nouvelle Calédonie sont des « territoires d’enfer » !

    À Mayotte il te faut un logement bardé de grilles en fer portes et fenêtres et les cambrioleurs opèrent en plein jour au vu et au su de tout le monde en défonçant le mur de mauvais agglos à coup de masse ou de gros crics de voitures ( volés dans les voitures) faisant une ouverture par laquelle ils pénètrent et prennent tout… Et à Mayotte sévissent le choléra et la peste, et si t’as un cancer ou une maladie grave à Mayotte ne comptes pas sur l’hôpital de Mamudzu pour te soigner !

     

     

  • Troisième saison - météorologique - désastreuse

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    C’est une réalité ! Et cela a commencé à partir de la mi octobre 2023, et pour ainsi dire sans interruption vraiment significative, de quelques jours épars en février, en mars et avril 2024…

    Toutes les régions de France ont été concernées par les intempéries – fortes pluies, tempêtes, tornades, coulées de boue, effondrements de terrains, inondations – tout cela à répétition et avec en de nombreux endroits dans les villes et les campagnes, des dégâts considérables notamment des habitations détruites ainsi que des commerces, des bâtiments d’entreprises artisanales et industrielles…

    La question d’« amélioration et de mise en valeur » de l’habitat – patrimoine immobilier - et plus généralement la question de la valeur d’un bien – d’ une maison, d’une propriété – est assurément à revoir ou à reconsidérer, dans un contexte d’événements climatiques de plus en plus violents et fréquents…

    Quelle motivation à entreprendre des travaux coûteux ou d’avoir des projets de rénovation, de construction, en effet, peut venir à nombre d’ entre nous, face à un tel risque devenu aussi élevé de ces événements climatiques dévastateurs ?

     

  • L'indépendance, privilège des puissants

    Selon Friedrich Nietzsche, philosophe allemand né le 15 octobre 1844 décédé le 25 août 1900, l’indépendance est le privilège des puissants…

    Les gens « ordinaires » n’ayant aucun pouvoir autre que celui de consommer et, quand ils le peuvent et comme ils le peuvent, de s’exprimer ; aspirent à l’ indépendance – ou rêvent d’indépendance, mais ne se donnent pas les moyens d’ être indépendants…

    Les puissants et les dominants font tout ou presque, pour que les gens « ordinaires » n’ apprennent pas à être indépendants, soit par l’ intermédiaire d’ éducateurs, soit (et surtout) par eux-mêmes…

    La culture, la pensée, la réflexion, les livres, la connaissance, et surtout les savoir-faire, sous couvert de démocratie, d’accessibilité de principe ; tout cela codifié, divulgué, travesti, arasé ; parvenu aux « strates » de la société les plus basses, ne rend pas les gens « ordinaires » indépendants, mais leur donne l’ illusion de se sentir indépendants… Et cette illusion leur convient, les satisfont : à tel point que les puissants, qui s’approprient et se réservent la culture en leurs milieux fermés et inaccessibles, codifient, divulguent, travestissent, arasent davantage encore, et de plus en plus, tout ce qui est livré « à la volée » comme du grain à la volaille, aux gens « ordinaires »…

    Et s’ il se lève parmi les gens « ordinaires » quelque crieur observeur fouineur qui a « flairé » le projet des puissants, alors ces derniers l’achètent, le pervertissent, lui font quitter le strapontin sur lequel il est assis au bout d’ une des rangées de la salle pour lui attribuer un fauteuil dans les rangs les mieux placés… Ou bien, ce qui est plus fréquent à vrai dire, le font taire voire l’ élimine…

    Le pire dans l’affaire, c’est que les gens « ordinaires », entre eux se « passent le ballon de l’opinion courante, le même ballon sans cesse lancé et repris… Et que, lorsque l’un d’eux montre un autre ballon ( peut-êre moins rond, ou plus fermement gonflé, ou rouge ou orangé au lieu de vert ou bleu) et le lance, alors personne ou presque ne prend en ses mains cet autre ballon que tous regardent ( ou ne regardent pas) rouler au loin jusqu’à ce qu’il disparaisse…

     

     

  • La lenteur

    « En cette époque d’accélération, de compétition, survoltée, hyperconnectée, la lenteur est un luxe inouï, ô combien enviable » [ Bernard Pivot, sur Twitter le 15 octobre 2018 ]

     

    Mais qui envie la lenteur ?

    Très peu d’entre nous, même parmi les personnes de plus de 50 ans voire de 70 ou davantage…

    Et qui se moque de la lenteur et la décrédibilise ?

    Tous les hyperconnectés, tous les accros de l’immédiateté, du like et du partage de clips vidéo, souvent âgés de moins de 30 ans ( mais pas seulement)…

    La lenteur ne signifie pas forcément absence de rapidité, mais aussi et surtout recherche, effort, réflexion, mesure, appréciation… Ce qui implique du temps à passer, inévitablement…

    Ah oui « on a trouvé » : contre cette lenteur qui est bousculée, moquée, « ringardisée »… Il y a l’Intelligence Artificielle ! Accéder à tout en 1 seconde… Et… Soit dit en passant il faut aussi 1 seconde pour oublier ce que l’on vient d’apprendre ou de trouver !

    Au temps des universités du Moyen Age (13ème siècle) l’enseignement était oral et ce qui était acquis et appris était mémorisé…

    Le luxe de la lenteur, c’est bien ce que la lenteur implique de nécessité de recherche, d’effort, de réflexion, de mesure, d’appréciation et donc de temps à consacrer à la recherche, à l’effort, à la réflexion, à la mesure, à l’appréciation…

    La lenteur est aussi le défaut (en fait ce qui est considéré comme étant un défaut) des gens qui ne maîtrisent pas les nouvelles technologies de la communication et tout ce qui est en rapport avec manipulation et procédures… Cette lenteur là, quant à elle, est moquée, et elle discrimine, exclue…

     

     

  • Journée mondiale de cessation de toutes activités, et de silence

    V

    De manifestation et d’opposition à tous les conflits armés et guerres en cours dans le monde qui font des milliers de victimes civiles hommes femmes enfants sous les bombardements et dans les combats sur les lignes de front et dans les rues des villes investies, qui déplacent des populations fuyantes abandonnant leurs biens et leurs habitations, qui concentrent les populations réfugiées dans des camps…

     

    Et contre également tout ce que subissent des personnes, des populations, en matière de répressions policières, d’ internement, de tortures infligées et d’assassinats, dans les pays où la liberté de la presse, la liberté d’expression n’existe pas, sous des régimes autoritaires de dictature… Notamment pour les guerres et conflits en Ukraine, à Gaza, Israël, au Yemen, en Syrie et au Soudan ; et pour les opposants aux régimes autoritaires, en Russie, en Chine, en Iran, et partout ailleurs où n’existe pas de liberté d’expression…

     

    Et contre, encore, les violences faites aux femmes et aux enfants partout dans le monde y compris dans les pays qui se targuent de démocratie, d’égalité, de civilisation, de droits de l’Homme et de morale et de religion…

     

    Une journée mondiale de mobilisation où tout s’arrêterait : les commerces, les entreprises, les transports, les services, les écoles, les administrations, où toute activité cesserait à l’exception des soins d’urgence dans les hôpitaux et centres médicaux, les secours aux personnes dans les accidents survenant…

    Avec des rassemblements dans le silence sur les places publiques, et donc sans paroles, dans l’ immobilité, sans mouvement, sans fanion, drapeau, étendard ou quelque insigne, pancarte, que ce soit…

    Juste une immense banderole où serait inscrit en une seule ligne ; Ukraine Gaza Israël Palestine Yémen Soudan Syrie Ouïghours Nigeria et femmes enfants hommes victimes des guerres, des violences, des persécutions, des déportations, des tortures, des enfermements et des assassinats…

     

    Est-ce que, dans les pays de dictature où les manifestations sont interdites, si des milliers de personnes parvenaient à se rassembler – dans le silence, dans l’immobilité, sans violence… Est-ce que les polices, est-ce que les forces armées au service du Pouvoir en place, ouvriraient le feu sur des gens rassemblés dans le silence et sans aucune violence ou signe de violence ?

     

    Puisse un jour une telle journée mondiale de mobilisation où toute activité cesserait, exister, être une réalité et ainsi, par son retentissement, peser sur l’Ordre dominant du monde ?