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Journal - Page 165

  • Les amis que l'on perd...

    … Les amis que l’on perd, aussi longtemps qu’ils nous ont accompagnés, « porté aux nues » pour certains, que l’on rencontrait de temps à autre, avec lesquels nous échangions, partagions, réunis, chez l’un, chez l’autre ou en tel lieu…



    Et sans doute plus encore de ces amis que l’on perd, ceux qui dans des forums du Net et sur des réseaux sociaux, nous suivaient, nous lisaient, nous répondaient, nous soutenaient et nous accompagnaient depuis plusieurs années…



    Nous ont un jour quitté, se sont détournés de nous, pour un mot, pour un propos qui les a dérangés – alors qu’ils en avaient pourtant entendu de nous « des vertes et des pas mûres » et qu’ils avaient applaudi à ce ce que nous avions osé exprimer…



    Nous quittant, se détournant de nous – le mot ou le propos malheureux n’étant en vérité que prétexte à une rupture qui se préparait (peut-être parce que ces amis là, perdus, voyaient en nous davantage un concurrent ou un gêneur plutôt qu’un accompagnant ou un associé ; ou encore ne connaissaient de nous que ce qui leur plaisait de connaître, n’imaginant pas un seul instant que tel propos, que tel mot malheureux voire scandaleux, que telle idée dérangeante puisse venir de nous).



    Nous quittant, se détournant de nous, ils nous ont révélé une fois les rangs éclaircis, ceux de nos amis qui sans doute, ne nous quitteront jamais, ne se détourneront jamais de nous…



    La rupture, assez souvent soudaine, dont l’impact est comme celui d’une porte qui se ferme, brutalement claquée… Ou qui s’opère dans un silence qui vient et qui dure… Pour celui des deux qui n’en est point l’acteur, le décideur, mais qui la subit « de plein fouet », n’efface pas pour autant ce qui, de la relation, de ce qui a été partagé, de ce qui a été échangé, a existé…



    Alors demeure le souvenir, et, de temps à autre, cette question « qu’est-il, qu’est-elle devenu(e) »…



    Il est à peu près certain que celui qui a rompu, s’est fâché, nous a quitté, s’est détourné de nous, ami qu’il fut « de longue date », ne doit pas être « hanté par le souvenir », ne doit se poser non plus cette question « qu’est-il, qu’est-elle devenu(e) » …



  • Le sourire intérieur

    … Le sourire lorsqu’il est intérieur, ne se voit pas. S’il peut ressembler, invisible qu’il est, à celui, nettement et ostensiblement visible, de l’un ou l’autre de ces présentateurs d’émissions de télévision, ou de journalistes, d’intellectuels, invités sur des plateaux de télévision de débats publics… Ce « petit sourire narquois empreint de condescendance »… Parce qu’il peut s’apparenter à ce sourire là, des présentateurs d’émissions, journalistes, intellectuels invités sur des plateaux de télévision… Il se voit encore moins… Et la condescendance dont il est empreint, ne va pas dans le même sens que celle du « petit sourire » qui se voit, des présentateurs d’émissions, journalistes, intellectuels sur des plateaux de télévision ; ne s’adresse pas non plus, aux personnes habituellement ciblées – pour ne pas dire méprisées ( les « sans dents comme disait François Hollande) - par ces gens de plateaux télé qui « novlanguent » et à plus crû dire « se la pètent »…



    La condescendance dont est empreinte le sourire intérieur est celle qui s’adresse à ceux qui ont toutes leurs dents et un portefeuille bien garni et des milliers de likes sur Twitter… Et c’est une condescendance dans laquelle entre plus de moquerie que d’agressivité…





    Le sourire intérieur qui se moque des modes, de la dureté du monde, des grands vents de heurts, des rumeurs, des indifférences et des silences… Empreint de bienveillance sans complaisance, de gravité et de réflexion dans ce qu’il observe… Car le sourire intérieur tout comme le regard, observe et réfléchit…



    Qui parvient à le lire, ce sourire là, intérieur… A compris…



    Cependant, avoir compris est sans rapport avec « être sans dents » ou « avoir toutes ses dents »…Sans rapport avec « Être en capacité de mordre » ou « être seulement en capacité de cracholoter postillonner »… Quoiqu’en règle générale, être en capacité de mordre ou être seulement en capacité de cracholoter postillonner… Implique que l’on ne sache pas lire le sourire intérieur…





  • Quelque part ...

    … Quelque part dans un pays d’Afrique Sahélienne, un enfant de huit ans est prostré, écrasé de chaleur devant la vache qu’élevait ses parents, morte, déjà réduite à une carcasse dessechée…

    … Quelque part en Europe, un adolescent demeurant dans une grande ville, et qui, de sa vie, n’a encore vu de vache qu’au salon de l’agriculture, dans sa chambre climatisée, un soir de juillet, poste sur Tik Tok une vidéo le représentant, interprétant une composition de chant et de danse, de sa création…

    … Dans le village Sahélien où demeure l’enfant de huit ans et sa famille, dans une hutte de branchage et de terre, le poste de télévision alimenté par un groupe électrogène ainsi que l’i-phone à carte 50 Go d’internet, diffusent des images de voitures, de galeries marchandes, de vastes espaces commerciaux…

    … Dans un espace commercial de ville moyenne quelque part en Europe, des agences de voyage tiennent boutique, affichant des séjours en Afrique du Sud, en Haïti, au Sénégal…

    … Et, dans les esprits, en Europe, en Amérique du Nord, s’insinue l’idée selon laquelle le consommateur moyen lorsqu’il achète un produit alimentaire ou autre, ayant pour pays d’origine Saint Domingue, le Sénégal, le Niger, le Cameroun, l’Afrique du Sud… Ou qu’il fait du tourisme dans l’un de ces pays… Il participe au développement économique de ces pays…



  • Transgénisme, PMA et GPA

    … Chirurgie transgénique , procréation médicalement assistée, gestation par autrui, prouesses technologiques dans la réalisation de prothèses… Commment faisait-on en 1715, en 1890, et encore en 1950, quand on voulait être une femme au lieu d’être un homme ; lorsque dans un couple homme femme, l’homme était stérile ; ou que dans un couple d’homosexuels de deux hommes on voulait un enfant ? (pour un couple d’homosexuels de deux femmes il y a la PMA procréation médicalement assistée pour l’une des deux voire pour chacune des deux)… Comment faisait-on, quand on avait perdu une jambe sur un champ de bataille du temps de Louis XIV ou de Napoléon autrement que de suppléer par une béquille, une « jambe de bois » ?

    Aujourd’hui la « jambe de bois » est remplacée par une prothèse performante, technologiquement étudiée et appropriée permettant de participer à une compétition sportive de course à pied…

    Autrefois quand on ne pouvait avoir d’enfant, soit on en adoptait un (vu le nombre d’enfants trouvés, de bébés, déposés devant la porte d’un établissement religieux), soit l’on se résolvait à ne pas avoir d’enfant…

    Et quand on voulait être un homme au lieu d’une femme, ou une femme au lieu d’un homme, on s’habillait et vivait, à son gré, en homme ou femme…

    Cela dit, avec la chirurgie transgénique, en ce qui concerne les terminaisons nerveuses – d’une extrême complexité et sensibilité – ça doit pas être très évident pour le transformé en femme notamment, de ressentir exactement comme une femme !



  • Temps, et moment ou instant

    … Certes, ce que l’on voit – à l’œil nu ou au télescope- de la galaxie d’Andromède (M31) située à 2,55 millions d’années lumière de distance ( en kilomètres cela représente cent milliards de fois la distance Terre – Soleil ), « date » de 2,55 millions d’années, temps que met la lumière produite par cette galaxie « voisine » de la nôtre la Voie Lactée, à nous parvenir…



    D’une planète semblable à la Terre autour d’une étoile comme notre soleil, de cette galaxie, s’il y a une vie intelligente de type humanoïde, il en est de même pour un observateur de notre galaxie dont la lumière produite met 2,55 milllions d’années à parvenir à cet observateur…



    Mais se pose la question du moment ou de l’instant qui est en quelque sorte un « lieu du temps » et qui lui, est un même « lieu de temps » entre deux lieux très éloignés…



    Ainsi sur la Terre, entre deux participants à un jeu vidéo, l’un à Clermond Ferrand en France, et l’autre à Christchurch en Nouvelle Zélande (environ 20 000 km séparant ces ceux villes), ce que voit ce que fait l’autre sur l’écran de son ordinateur, lui parvient « datant » de « je ne sais combien de milliardièmes de seconde » alors que l’un et l’autre interagissent ensemble exactement au même moment…



    Quelque soit la distance (en milliards de milliards de kilomètres ou en nano-millimètres) si la lumière prend du temps pour rendre visible ce qui se passe en tel lieu éloigné de tant de milliards de kilomètres ou de nano-millimètre ; l’instant (ou le moment) où se passe quelque chose en ce lieu, est le même que celui où se passe quelque chose de différent ou de similaire en un autre lieu très éloigné.



    L’on peut donc imaginer, sur une planète dans la galaxie d’Andromède, un « humanoïde » (ou une forme de vie intelligente) et un Humain de la Terre, réalisant l’un et l’autre au même instant ou moment, quelque chose (de différent évidemment)…



    Ainsi le temps qui s’écoule, mesuré en années – lumière entre un lieu dans l’espace, que ce soit une galaxie, ou le soleil, ou la lune, et la Terre, qu’il soit par exemple de 4 années – lumière entre Proxima du Centaure et la Terre, ou d’une galaxie très éloignée de 13 milliards d’années – lumière et la Terre, ou encore sur la Terre entre Clermond – Ferrand et Christchurch, de « je ne sais combien de milliardièmes de seconde… Le temps qui s’écoule est une réalité… Mais un moment ou un instant précis, où se passe tel événement ou fait, l’un en tel lieu, l’autre en un lieu différent, est une autre réalité…



    Dans l’Histoire de notre planète depuis son origine, l’on compte en milliards, en millions d’années en se fondant sur la durée d’une révolution de notre planète autour du soleil.



    Ainsi, à l’ère de l’Australopithèque il y a 4 millions d’années, le moment où un éclat de pierre fut travaillé par un australopithèque, est éloigné de 4 millions d’années du moment où un humain actuel en 2023, débouche une bouteille de vin lors d’un repas… Les deux moments ne peuvent être simultanés, c’est là aussi une autre réalité…



    Sur Terre l’on mesure le temps selon des unités perceptibles : un an (révolution de la Terre autour du soleil 365 fois la révolution en 24h de la Terre sur elle-même -un jour) puis en subdivisions heures minutes secondes… Et dans l’espace proche (le système solaire), l’on mesure encore le temps selon ces unités perceptibles par exemple pour se rendre sur la planète Mars, il faut entre 200 et 350 jours terrestres de 24h…



    Dans l’espace lointain hors du système solaire, à l’intérieur de notre galaxie et au-delà, l’on mesure le temps pour des déplacements que l’on imagine d’un lieu à un autre (de notre planète à une planète située quelque part dans notre galaxie ou dans une autre galaxie) en nombre d’années de 365 jours terrestres qu’il faudrait, en se véhiculant à la vitesse de la lumière 300 000 km seconde, pour effectuer « un aller simple »…



    Que penser, alors, d’une éventuelle communication pouvant s’établir entre deux civilisations sur deux planètes éloignées, distantes l’une de l’autre de par exemple, 2 millions d’années-lumière ? Les représentants de l’une, percevant un signal datant de 2 millions d’années-lumière – et parvenant à voir l’autre (ce qui se passe sur l’autre) datant de 2 millions d’années-lumière ?



    Que penser, imaginant dans quelques siècles ou dans 1000 ans une « confédération de représentants de planètes habitées » (les unes dans notre galaxie, les autres en d’autres galaxies) réunie en sommet en un endroit d’une « planète siège » ; ces « gens » ayant parcouru dans l’espace des distances considérables de l’ordre de plusieurs années lumière en « aller simple » afin de se rencontrer ? … Dans la dépendance à la vitesse de la lumière 300 000 km seconde, considérée scientifiquement à l’heure actuelle comme indépassable ?



    Il doit forcément – et naturellement – exister « quelque chose » d’encore non découvert, qui nous est inaccessible et invisible, qui serait une réponse à cette question des distances dans l’espace, des déplacements dans l’espace, de la communication entre plusieurs civilisations séparées par de grandes distances…



    La « clé » est peut-être dans cette réalité qu’il y a entre deux moments ou instants se produisant simultanément l’un en tel lieu, l’autre en un autre lieu, et où intervient une sorte de « mécanique, géométrie et physique » de l’espace – et de la matière ( encore inconnue)…

     

    … L’on ne me sortira pas de l’idée de Yuli, astro-physicien sur Bêta 2 dans la galaxie d’Andromède, pelant une pomanome pour son petit-déjeûner, et de Stephan Yorke, astro-physicien au Mont Palomar à San Diego en Californie, exactement au même moment, se rasant devant la glace dans sa salle de bains… Tous deux, donc, se livrant à une activité précise dans le même instant…

    Alors que le message codé ou que le signal que Yuli va émettre dans l’espace, à un moment donné depuis Bêta 2 dans la galaxie d’Andromède, mettra 2,55 millions d’années pour parvenir à la Terre, planète dont Yuli a découvert la présence dans la galaxie de la Voie Lactée…

    Dans 2,55 millions d’années, y aura-t-il de la vie humaine (quelque lointain descendant de Sapiens) sur la Terre ?