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Journal - Page 162

  • Une société fracturée

    Ce qui s’est passé à l’Assemblée Nationale récemment au sujet de la loi sur l’immigration, est le reflet de ce qui se passe dans la société française actuellement sur ce même sujet qu’est l’immigration…

    Tout comme est à présent fracturée l’Assemblée Nationale, notamment en ce qui concerne les députés du LERM et du MODEM ainsi que d’une partie de la NUPES ; la société française dans ses diverses composantes et au sein même de chacune de ses composantes, est également fracturée…

    Mais fracturée en blocs inégaux, le bloc le plus gros étant celui constitué des gens partisans d’une politique migratoire plus restrictive, sélective- et discriminante disons le… (Gens qui ne sont pas forcément des électeurs ou des sympathisants du Rassemblement National)…

    Fracturée aussi, la société française dans toutes ses composantes (culturelles, d’origines, de conditions de vie au quotidien), dans ses sensibilités, dans ses perceptions et visions d’un environnement proche ou élargi…

    C’est, au sujet de l’immigration mais aussi sur bien d’autres sujets de société « sensibles », que la physiologie (si l’on peut employer ce terme) des flux migratoires ainsi que celle des autres sujets « sensibles » de société, n’est plus du tout la même de nos jours, que celle des années 1950/1960, ou que celle encore, des années 1920/1930…

    Nous sommes de nos jours dans une « physiologie des flux migratoires et des problèmes de société » beaucoup plus difficile à gérer parce que plus complexes, et générant des crispations, des colères, des contestations, des violences, de la radicalité dans les prises de position des uns et des autres ; tout cela relayé par les médias, par les réseaux sociaux, par les ordres d’opinion publique dominants…

    En ce qui concerne l’emploi (le monde du travail et des activités professionnelles dans le commerce, dans l’industrie, dans l’agriculture et dans les services), en ce qui concerne l’habitat, la sécurité des personnes et de leurs biens, les aides sociales à apporter ( dans les pays où existe de l’aide sociale)… Il est certain, de nos jours, que des flux migratoires accrus et mal gérés ne peuvent que fracturer encore davantage une société déjà fracturée par d’autres causes que l’immigration…

     

     

  • Dans le temps très bref de la sixième extinction de masse des êtres vivants… Dont l’Homme est témoin – et acteur…

    Dans le temps – cette fois ci très bref – de la 6 ème grande extinction de masse des êtres vivants sur notre planète (les extinctions précédentes se sont étalées sur plusieurs centaines voire millions d’années)…

    Que pensent de la disparition – en l’espace d’une génération d’humains – des hérissons, du lynx, du chat forestier, de l’aigle impérial, de l’abeille sauvage, de la libellule bleue, de l’éléphant, du rhinocéros, de l’ours polaire, d’un grand nombre d’invertébrés, d’insectes, d’oiseaux (ces derniers ayant longtemps peuplé nos contrées)…

    Oui, que pensent de cette disparition…

    Le garçonnet de neuf ans qui, hors temps scolaire passe quatre heures par jour sur sa console de jeux…

    L’actionnaire de Korian soucieux de l’augmentation de son dividende annuel…

    Le croisiériste obèse juché sur un âne chargé de surcroît de bagages en excursion en montagne crétoise…

    Le quadragénaire possédant 5 télés dans sa maison et autant d’appareils connectés tablettes smartphones lui sa femme et ses trois enfants (une télé dans son salon une autre dans sa chambre et dans chacune des trois chambres de ses enfants)…

     

    Sans doute… Sans doute l’homme de 70 ans qui dans sa jeunesse s’amusait à voir une grosse truie dans son cagibi happer un poussin égaré et aidait sa grand-mère à tuer et dépouiller des lapins achetés vivants à la ferme voisine… Est plus soucieux de la disparition du hérisson ou du chat forestier ou de quelque coléoptère commun ou encore du moineau… Que l’actionnaire de Korian, que le croisiériste sur un âne en Crète, que le quadragénaire et ses cinq télés… Ou même que la petite fille horrifiée par le récit d’une tuaille de volaille, mais aussi occupée que son frère à sa console de jeux…

     

     

  • Le croissant - et bien d'autres choses encore - en 1999 et en 2023

    En 1999 à la boulangerie du coin, un croissant ordinaire (pas au beurre donc, ni aux amandes) coûtait 95 centimes de Franc…

    Dans un fast food de localité de plage en été, un sandwich jambon beurre coûtait entre 15 et 20 Francs, une « saucisse frite » 30 Francs, un « menu du jour » dans un restaurant environ 40 Francs , un litre d’essence entre 6 et 7 Francs…

    Mais en 1999 un « cadre moyen » ou un « agent de maîtrise » dans le secteur public ou privé gagnait 10 000 Francs par mois (en moyenne)…

    Un loyer mensuel pour un appartement de trois pièces en résidence périphérie de ville moyenne s’élevait en 1999, à environ 2500 Francs, une location une semaine de vacances sur la côte atlantique en juillet août, en 1999, revenait à 3000 Francs environ (maison, appartement 3 à 4 personnes)…

    Mais je le redis, l’on gagnait – en salaire moyen donc au dessus du Smic de l’époque-autour de 10 000 Francs par mois…

     

    En 2023 à la boulangerie du coin, le croissant ordinaire coûte 95 centimes d’EURO autant dire presque 6, 50 Francs…

    Le panini jambon en fast food coûte en 2023, entre 4 et 5 euros soit entre 25 et 30 francs de 1999…

    Un loyer mensuel en appartement de trois pièces en résidence de ville moyenne province, en 2023 s’élève à environ 700/800/900 euros (près ou au dessus de 1000 en Ile de France)… ( On est donc très largement au dessus des 2500 Francs par mois de 1999)…

    Mais – et ç’est là le « hic » : en 2023, un cadre moyen ou un agent de maîtrise, gagne en moyenne entre 1800 et 2000 euro par mois (et non pas comme en Francs 10 000).

     

    Cela dit, comment se fait-il que l’on voit dans les Grandes Surfaces galeries – marchandisées, tout au long de l’année donc pas seulement en périodes de Noël, de vacances, autant de clientèle, autant de gens poussant des caddies emplis à ras bord, autant de consommateurs, de rayons de produits alimentaires et autres à perte de vue… Alors qu’en l’espace d’un an de 2022 à 2023, tout a augmenté de 20 à 30 % ?… Ce qui revient à dire (mais de cela personne n’en parle du fait que ça se voit pas) qu’autant de gens en France (plusieurs millions) sont pour ainsi dire des exclus de cette consommation de masse qui n’est pas faite pour eux et dont les dirigeants et décideurs des grandes enseignes commerciales se foutent complètement de ne pas avoir pour clients… (Les clients consommant étant encore assez nombreux pour dépenser)…

     

     

  • Un processus d'urbanisation accéléré à proximité de rivières et de fleuves, d'estuaires et de littoraux

    L’eau étant un élément indispensable à la vie et à l’activité humaine, depuis le début des civilisations au Néolithique et même au Paléolithique Supérieur du temps des Solutréens puis des Magdaléniens – de -20 000 à 12000, les Hommes s’implantent en communautés dans les lieux où l’eau est disponible… Donc, là où coulent des rivières, des fleuves, ne serait – ce même qu’un ruisseau, un torrent de montagne…

     

    Ce sont en conséquence les vallées, les plaines, les régions de bassins hydrographiques, les littoraux avec les estuaires, les deltas ; les paysages qui s’étagent et dont les niveaux de hauteur s’abaissent peu à peu depuis les massifs montagneux vers la mer ou l’océan, paysages traversés par des rivières, des fleuves et leurs affluents, qui ont été peuplés par les Hommes et où ont été établis des villages, des villes, de part et d’autre des cours d’eau… Et lorsque ces villes et villages ont été construits sur des plateaux surrélevés ou en hauteur, le cours d’eau le plus proche n’est jamais très éloigné, formant une boucle ou contournant un lieu élevé…

     

    Dès l’antiquité gréco-romaine, puis plus tard au Moyen Âge, avec le développement des activités industrielles, notamment les tanneries, les scieries, les fabriques, toutes activités industrielles ayant besoin d’utiliser la force de l’eau courante – bien plus puissante que la force exercée par des bœufs ou par des chevaux, des ânes ou des mules – les villes se sont étendues, des ponts ont enjambé les rivières…

     

    Une fois bien établi le processus millénaire d’implantation humaine de part de d’autre des rivières et des fleuves, ainsi que des estuaires de grands fleuves, les villes n’ont cessé de s’agrandir et de s’étendre, devenant des régions urbanisées telles que par exemple en France, autour de Paris, de Lille, de Lyon, de Marseille, de Bordeaux, de Toulouse, de Nantes et de bien d’autres villes encore, de moyenne importance…

     

    Et à partir du milieu du 20ème siècle, autour des villes se sont implantés lotissements en banlieue, résidences en immeubles, commerces, entreprises industrielles…

    Le processus continu et exponentiel d’urbanisation et d’habitat humain arrive pour ainsi dire de nos jours, au 21ème siècle, à quasi saturation, de telle sorte que pour répondre à la demande de nouveaux arrivants, les campagnes doivent s’urbaniser, toujours plus loin par rapport au « cœur de ville », et les lotissements de maisons individuelles, les résidences d’immeubles, année après année, apparaissent dans le paysage…

     

    Avec le changement climatique – élévation de la température moyenne annuelle, intensification des précipitations pluvieuses (soudaines, imprévisibles ou par intervalles irréguliers séparés par des semaines ou des mois de sècheresse), les zones inondables (toujours plus habitées) sont davantage exposées à des dévastations et cela sur de plus grandes étendues… D’où la multiplicité des sinistres et de leurs victimes…

     

    C’est ce qui vient de se produire en France depuis la mi octobre et dure encore en ce mois de décembre : une pluviosité record qui dépasse de loin les normes et qui affecte plusieurs régions de bassins hydrographiques, de littoraux et de vallées urbanisées de massifs montagneux… Et qui, inévitablement se reproduira dans les années à venir…

     

     

     

  • Vol de fleurs dans les cimetières

    Dans une petite ville de Nouvelle Aquitaine, une ville dont je ne cite pas le nom afin de ne pas trop la cibler défavorablement par rapport à d’autres villes où le fait que je signale se produit également… L’on vole des coupes de chrysanthèmes ainsi que de fleurs (naturelles ou artificielles) dans le cimetière, déposées sur des tombes peu après le Jour des morts 1er novembre ou n’importe quand dans l’année… Une « pratique » assez courante, de la part de gens sans scrupules et certainement de comportements divers exécrables, qui « récupèrent » vite fait bien fait, ces fleurs en coupes ou jardinières afin de les replanter dans leur jardin…

    L’on peut penser qu’il s’agit de gitans (nombreux en Nouvelle Aquitaine et particulièrement dans les Landes), réputés « spécialistes en leur genre en commerce illégal provenant de larçins »… Mais quand on sait ce que vaut en vérité un bouquet ou un pot de chrysanthèmes sur le marché et le nombre stupéfiant de ces « fleurs de la mort » (une profusion impressionnante largement supérieure aux besoins, de telle sorte que les fleuristes, surtout les fleuristes en gros, sont obligés une fois passé la période, de les céder voire de les détruire) le supposé trafic des gitans avec le vol de fleurs dans les cimetières « ne tient pas trop la route » !

    D’où la très forte probabilité d’accaparement de ces fleurs sur les tombes, dans le but de les replanter dans son jardin…