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Journal - Page 164

  • Un langage qui, de tous temps, porte haut et fort

    … Les religions, les idéologies et les grands courants d’opinion, contribuent à la falsification de l’Histoire, à l’exacerbation des passions, à la réduction des libertés, au développement des individualismes et des communautarismes…

    Par leur langage qui toujours porte haut et fort, ils n’unissent les êtres qu’en apparence mais en réalité les séparent, les rendent solitaires par l’impossibilité ou par la difficulté à communiquer entre eux... Car ce qui vit en chacun s’accorde assez souvent mal (et diversement) avec ce que porte le langage des religions, des idéologies et des grands courants d’opinion (un langage qui brouille le langage de chacun afin que le moins possible de personnes se comprennent)…

    Les trois derniers millénaires de l’histoire de l’humanité qui sont ceux des trois grandes religions monothéistes – le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam – et ceux des différents systèmes de gouvernement, systèmes économiques et sociaux, souvent associés aux religions ; témoignent de ce langage « fédérateur » qui dans toutes les grammaires et dans tous les alphabets du monde, porte haut et fort, n’unissant les êtres qu’en apparence… Et témoignent aussi de tout ce que toute autorité, temporelle ou spirituelle, nous a préparé, conditionné à voir, à accepter…



  • Le passé

    … Si le passé n’a pas d’avenir parce qu’il ne peut jamais redevenir ce qu’il fut  - mais être seulement souvenir – il a tout de même des racines…

    Si couper ou arracher les racines – ou les ignorer - c’est se défaire de ce qui relie le présent et le passé ; hisser les racines afin de les faire surgir dans le terreau du présent, c’est rendre le présent, par l’envahissement des racines extraites, plus difficilement supportable qu’il peut l’être lorsque nous n’adhérons pas au présent que nous vivons…

    Dans le présent que nous vivons et auquel nous n’adhérons pas, nous voyons ce présent comme un arbre n’ayant qu’un tronc que nourrit une sève ne venant plus des profondeurs de la terre mais de ce qui entoure à proximité, le pied de l’arbre…

    Et parce que les branches de l’arbre nous paraissent atrophiées, ne s’élevant plus en hauteur, et que le tronc de l’arbre nous semble creux, nous extrayons des racines qui ne sont plus ce qu’elles ont été, raccourcies et surtout déformées par la vue que l’on s’est faite des racines…

    L’erreur consiste à se défaire de ce qui, du passé, nous relie au présent – ou à l’ignorer…

    L’erreur consiste aussi à déformer le passé par la vue que l’on s’en fait…





  • Avoir et Être

    Avoir et être.jpg

    … Ce que certains humains, privilégiés qu’ils sont, du fait de ce qu’ils possèdent, de ce dont ils bénéficient ; ont acquis ce qu’ils possèdent et ce dont ils bénéficient grâce au travail souvent forcé et très peu payé de millions d’autres humains… « savent sans le savoir » ou « comprennent sans le comprendre » que tous ces autres, qui ne possèdent rien, ne bénéficient de rien, de quelque pays lointain ou à deux pas de là où ils vivent… Peuvent, par ce qu’il est convenu d’appeler « une meilleure répartition des richesses », acquérir…

    Et, oui effectivement, ce que chacun des huit milliards d’humains est – ne serait-ce déjà que par le visage qui est le sien et à plus forte raison par sa personnalité, aucun autre humain ne l’est à l’identique (il n’y a que des ressemblances, des similitudes, des caractères communs – notamment si l’on regarde un humain homme ou femme, de dos et de fesses et nu-) …

    Il en est de même de chaque être vivant de chaque espèce, que ce soit un chat, un chien, une vache, un porc, un crapaud, une abeille, une fourmi…

    Nous sommes tous, humains et autres êtres vivants sur cette planète, des êtres « d’une seule fois dans l’éternité, ce qu’ils sont et qui, au-delà de caractères et d’apparences communs, est unique, absolument unique »…





  • Uniformisation

    … L’uniformisation du paysage audiovisuel, des paysages urbains jusque dans les villages ; l’uniformisation dans la culture, dans les modes de vie, dans les habitats  ; l’uniformisation (et conditionnement) dans les produits alimentaires (pourtant aussi diversifiés et nombreux, et de toutes provenances qu’ils sont)  ; l’uniformisation dans les loisirs, l’uniformisation dans les équipements (ce dont on se sert partout dans notre vie quotidienne), l’uniformisation dans les habillements …

    L’uniformisation dans les procédures d’accès à ceci ou à cela, l’uniformisation dans tout ce qui nous met en relation avec les autres et avec des organismes, l’uniformisation dans les opinions, dans les comportements…

    Toutes ces uniformisations sont celles dans lesquelles vivent, n’ayant connu qu’elles depuis leur naissance, les enfants, les adolescents, les jeunes adultes…

    Pour les générations qui ont connu le monde d’avant ces uniformisations, il y a le souvenir de ce qu’était le monde avant que n’apparaissent ces mêmes paysages urbains jusque dans les villages, partout dans les régions de France et d’Europe et du monde ; le souvenir aussi, de tout ce qui se faisait avec les outillages, les appareillages, les savoir-faire, les connaissances, et le lien social de l’époque…

    Les uniformisations ont introduit dans la société les individualismes, les communautarismes, les isolements ; affaibli les résistances, réduit la pensée à de l’opinion, la réflexion à de l’émotion, et la liberté au choix de tel produit de consommation mis à notre portée…





  • Les forums ...

    … Dans les forums d’échange et de discussion tels qu’il en existe encore, peu de ces forums demeurent actifs…

    Quoiqu’il en soit, ces forums fonctionnent tous de la même façon : ils ont des administrateurs fondateurs qui filtrent, qui modèrent, qui éliminent (qui « séparent en quelque sorte le grain de l’ivraie)…



    Ils ont des membres inscrits, en général sous des pseudos et des avatars, ce sont donc des personnages dont on ne sait à quoi ils ressemblent et que très probablement l’on ne rencontrera jamais…

    Pour ma part je les ai quittés, ces forums à l’exception de quelques uns (disons de trois d’entre eux, l’un « assez actif et réactif » et les deux autres dont les membres inscrits ne se manifestent plus depuis plusieurs années)…



    Sur celui qui est « actif et réactif » j’hésite à poster des publications personnelles, à ouvrir des fils de discussion (après récente réflexion), envisageant de me résoudre à n’intervenir que dans des fils de discussion échange déjà ouverts, selon le sujet ou le thème abordé…

    Sur les deux dont les membres inscrits ne se manifestent pas, ne postent plus rien, n’ouvrent plus de fils de discussion ; alors j’occupe l’espace qui n’est plus, comme un champ, cultivé…



    La question des « productions personnelles » sur un forum géré par des administrateurs modérateurs et sur lequel les membres inscrits sont quasiment tous des personnages dont on ne sait à quoi ils ressemblent, est celle du sens et de l’impact, du pourquoi et du comment, de ce qui est produit, pour qui, dans quel but ou finalité ?



    Peut-être que transmettre, exprimer, montrer, partager, c’est « mieux » (ou plus facile) là où l’on voit les autres avec leur vrai visage et qui sont des personnes faisant partie de notre environnement de connaissances et de relations…



    Peut-être aussi que c’est plus dérangeant ou moins acceptable de recevoir des critiques de la part de personnes dont on ne sait à quoi elles ressemblent (ça génère plus de tension, plus de contestation), que de personnes dont on connaît le vrai visage ou qui sont des gens que l’on connaît dans la vie quotidienne, et dont on accepte mieux ce qu’elles peuvent nous reprocher…