compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal - Page 166

  • Les jours mal rouis

    … Ce sont ces jours qui filent, ordinaires et sans événements notables, dont on ne situe jamais le moment où dans l’année ces événements se sont produits, jours qui, durant le temps de notre vie sont les plus nombreux ; où ce qui les a fait être ce qu’ils furent s’est étiré en instants confondus, aucun de ces instants n’ayant été isolé des autres et encore moins dans le souvenir fixé…

    À vrai dire ces jours qui ont filé, ordinaires et sans événements dont on se souvient, n’ont pas été rouis…

    Est-ce à dire que si, comme des fibres végétales, les moments dont ces jours ont été faits ont pu être retenus entre les doigts de la mémoire ; ces jours qui ont filé ont été « bien rouis » ?

    En somme, les jours « bien rouis » sont les jours heureux, où la partie râpeuse de chacun des moments qui ont fait ces jours a été dissoute…

    Les jours « mal rouis » sont les jours malheureux où la partie râpeuse de chacun des moments qui ont fait ces jours n’a pas été dissoute…

    Les jours « inrouis » sont des jours qui ont « raté d’être heureux » …



  • Les mouvements écologistes

    … Les « écolos purs et durs » ne se rendent aucunement compte que notre planète n’est pas faite pour huit millards d’humains et à plus forte raison pour bientôt 9 ou 10 milliards…

    Et de même, les écologistes en général, ceux qui sont pour une économie et une gestion des ressources de la Terre étroitement associée à ce qu’il est convenu d’appeler  une économie écologiste de croissance durable, moderniste voire futuriste ; ne se rendent pas mieux compte que notre planète n’est pas faite pour huit, neuf ou dix milliards d’humains…

    Cette écologie là, des « purs et durs » et engagés, militants, et il faut dire fanatisés et menant des actions violentes, subversives ; ainsi que l’écologie « raisonnable, intelligente, adaptée et généralisée » ( de certaines politiques gouvernementales) est faite pour une planète de trois milliards d’humains au maximum, et ne peut devenir une réalité au quotidien, qu’en des lieux, pour l’essentiel ruraux ou à densité modérée de population) et selon des modèles locaux se développant et se multipliant…

    Comment en effet, répondre aux besoins alimentaires, aux besoins en services et équipements (de tout ce qui entre dans le quotidien de millions de gens de nos jours), besoins qui sont ceux où vivent par millions et dizaines de millions, des gens dans de grandes métropoles urbaines et des régions à très forte densité de population, autrement que dans une économie de production massive et industrialisée, qui force la nature en épuisant les ressources naturelles ou en rendant les sols, les surfaces cultivables, artificiellement fertiles ou encore par la biochimie, la biotechnologie, les engrais, les pesticides, etc. ?…

    La nature ne peut donner que ce qu’elle a, et cela dans les meilleures conditions possibles pouvant donner davantage, oui, mais jusqu’à une certaine limite (au delà de laquelle il faut alors que les humains se fassent « alchimistes »)…

    L’« alternative » est donc aussi simple que dramatique :

    -Une économie vraiment/vraiment écologique, de qualité (notamment en ce qui concerne les produits alimentaires) et un mode de vie dans le sens d’une « vraie » écologie… Mais qui, du fait de son coût de production, du coût de la mise en œuvre d’un mode de vie vraiment écologique, précarise voire exclue forcément (en partie) plus de la moitié des humains.

    -Une économie productiviste de masse mais industrialisée, à moindre coût de production, qui permet à 80 % des humains de vivre dans une aisance relative et avec des besoins plus ou moins satisfaits, mais qui, telle une meute de chevaux sauvages lancés au galop, se dirige vers un précipice. (La meute de chevaux lancés au galop symbolisant la population humaine toute entière).



  • Sage, révolté et poète

    … « Accepter ce qui vient est la tâche des sages ; rejeter ce qui ne va pas est la mission des révoltés ; dire la violence, la paix, le sang, le miel, les défaites et la folie est le métier des poètes »…

    [ Karim Akouche ]



    … Accepter, mais dans la reconnaissance de ce qui est sans y être soumis et en même temps comme dans la réalisation d’un tableau où entrent toutes les composantes de la réalité du monde et des rêves de millions d’hommes et de femmes ; et rejeter ce qui ne va pas mais par des comportements, des choix, des agissements, de la parole et de l’écrit, et de l’exemple donné, plutôt que par des armes et par de la violence ; et dire, oui, la folie, le sang, le miel, les défaites et la violence comme le font les poètes mais dans un langage qui engage et se fait moteur plus qu’il ne séduit…

    Être en même temps et indissolublement sage, révolté et poète, c’est peut-être bien là, cette « mission » qui incombe autant à chacun en ce monde qu’aux artistes et aux écrivains qui sont à la fois des sages, des révoltés et des poètes… Ça serait peut-être ça, la « nouveauté » …



  • Et Marlène ne chia point

    Marlène Schiappa.jpg

    … Dans une actualité de conflits sociaux et de tensions qui est celle de la France en ce printemps 2023, « convient-il » qu’un membre du Gouvernement, une femme, s’affiche dans « Play Boy » ?

    Rappelons que cette femme Marlène Schiappa, exerce la fonction de Secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative de France…

    Jamais je n’aurais pu imaginer qu’une personne (homme ou femme) faisant partie d’un gouvernement (celui de la France en l’occurrence) puisse ainsi s’exhiber, « faisant la Une » en couverture d’une revue people telle que Play Boy !

    S’il s’agit là, de la part de Marlène Schiappa, d’un « combat pour la féminité au nom de la liberté », alors c’est « tout à fait raté », totalement « contre productif » et donc, ne peut que desservir la cause des femmes !

    Comment demeurer – comme il se doit – respectueux d’une personne faisant partie d’un gouvernement, détenant une autorité, au vu et au su de tout le monde d’une telle exhibition dans une revue people à grand tirage ? (Exhibition sans doute relayée sur des réseaux sociaux Tik Tok et Instagam)…

    Comment ne pas « tacitement souscrire » aux violentes, iconoclastes, injurieuses caricatures fusant de partout, à l’égard de cette femme Secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative de France  (fonction qui devrait inspirer du respect et de la considération) ? (Dans les « Hautes Sphères » du Pouvoir, on « marche sur la tête » avec de pareilles exhibitions dans des revues People et sur des réseaux sociaux Instagram Tik Tok en story’s et scoop du jour! … Surtout dans un contexte d’actualité aussi perturbé!)

    Des tonnes de tomates et d’œufs pourris dans une grande bronca générale du peuple français, sur la silhouette ainsi « vêtue » de Marlène Schiappa !

    Assise cuisses écartées sur un gros pouf, je l’imagine prise de coliques et essayant de se retenir de chier !



    NOTE : Si l’équivalent de Play Boy a pu exister en 1871, l’on n’imagine pas Louise Michel en couverture d’un Play Boy de l’époque, vêtue d’un string et d’un soutien-gorge laissant apparaître la moitié de ses seins !… Pas plus que l’on imagine l’écrivain George Sand en 1835 sous Louis Philippe, en « petite tenue » en affiche de cabaret « canaille » à Paris !…

    Notons que ces deux femmes ont bien plus contribué à la « libération et à la considération de la Femme » au 19ème siècle, que Marlène Schiappa au 21ème siècle…



    … Le numéro de Play Boy sur lequel Marlène Schiappa apparaît en page de couverture, ainsi qu’à l’intérieur du magazine sur six pages d’interview accompagnées de six photos d’elle en grand format, est celui sorti samedi 1er avril 2023…

    Ce n’est pas un poisson d’avril !

    D’ailleurs, le jour même, ce samedi 1er Avril , la première ministre du Gouvernement de la France, Madame Élisabeth Borne, a téléphoné à Marlène Schiappa pour lui signifier qu’une telle exhibition de sa personne dans un magazine érotique, « n’était pas appropriée »…

    … Cela dit, « en faire un fromage » ou « une affaire d’état » ou encore « le scoop à scandale » à la Une des médias, de cette exhibition de Marlène Schiappa dans Play Boy… N’est pas non plus « très approprié » en regard de ce qui se passe sur le front de guerre en Ukraine où meurent chaque jour de nombreux combattants et de civils ; en regard des victimes et des dévastations à répétition occasionnées par plusieurs tornades successives aux USA ; en regard des 50 000 morts du dernier séisme en Turquie le 6 février ; en regard de tout ce dont souffrent des centaines de millions de personnes dont des enfants et des femmes de par le monde…





  • Louise Michel

    Louise Michel.jpg

    … « Une Grande Dame »… Née le 29 mai 1830 et morte le 9 janvier 1905… Qui figure dans mon Panthéon de personnages emblématiques… Avec Élysée Reclus et quelques autres… « Grands et vrais anarchistes »…