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liberté

  • Liberté, tolérance

    L’on ne voit sur Terre aucun arbre d’une hauteur très largement supérieure à la hauteur d’un séquoïa géant… Par exemple de 300 mètres de haut…

    Et aucun arbre sur Terre n’a de branche d’une longueur de 50 mètres…

    Il en est de même de la liberté et de la tolérance, qui sont comme des arbres dont la croissance et l’envergure dépendent de forces et de principes naturels…

    Or dans les pays du monde où règne « en principe » - et donc « idéologiquement » la liberté de s’exprimer et d’entreprendre, ainsi que la tolérance…  Aux forces, aux principes, aux lois, à l’ordre naturel et universel, se sont substitués des désordres qui se sont imposés comme des ordres, en réaction d’opposition à des ordres établis…

    Et c’est ainsi qu’abîmée, la liberté disparaît sous l’emprise d’un ordre qui revient au pouvoir et renforce son autorité…

    Et que la tolérance qui accepte tout, creuse la fosse dans laquelle elle tombe et est ensevelie…

     

  • L'indépendance, privilège des puissants

    Selon Friedrich Nietzsche, philosophe allemand né le 15 octobre 1844 décédé le 25 août 1900, l’indépendance est le privilège des puissants…

    Les gens « ordinaires » n’ayant aucun pouvoir autre que celui de consommer et, quand ils le peuvent et comme ils le peuvent, de s’exprimer ; aspirent à l’ indépendance – ou rêvent d’indépendance, mais ne se donnent pas les moyens d’ être indépendants…

    Les puissants et les dominants font tout ou presque, pour que les gens « ordinaires » n’ apprennent pas à être indépendants, soit par l’ intermédiaire d’ éducateurs, soit (et surtout) par eux-mêmes…

    La culture, la pensée, la réflexion, les livres, la connaissance, et surtout les savoir-faire, sous couvert de démocratie, d’accessibilité de principe ; tout cela codifié, divulgué, travesti, arasé ; parvenu aux « strates » de la société les plus basses, ne rend pas les gens « ordinaires » indépendants, mais leur donne l’ illusion de se sentir indépendants… Et cette illusion leur convient, les satisfont : à tel point que les puissants, qui s’approprient et se réservent la culture en leurs milieux fermés et inaccessibles, codifient, divulguent, travestissent, arasent davantage encore, et de plus en plus, tout ce qui est livré « à la volée » comme du grain à la volaille, aux gens « ordinaires »…

    Et s’ il se lève parmi les gens « ordinaires » quelque crieur observeur fouineur qui a « flairé » le projet des puissants, alors ces derniers l’achètent, le pervertissent, lui font quitter le strapontin sur lequel il est assis au bout d’ une des rangées de la salle pour lui attribuer un fauteuil dans les rangs les mieux placés… Ou bien, ce qui est plus fréquent à vrai dire, le font taire voire l’ élimine…

    Le pire dans l’affaire, c’est que les gens « ordinaires », entre eux se « passent le ballon de l’opinion courante, le même ballon sans cesse lancé et repris… Et que, lorsque l’un d’eux montre un autre ballon ( peut-êre moins rond, ou plus fermement gonflé, ou rouge ou orangé au lieu de vert ou bleu) et le lance, alors personne ou presque ne prend en ses mains cet autre ballon que tous regardent ( ou ne regardent pas) rouler au loin jusqu’à ce qu’il disparaisse…

     

     

  • Libre arbitre

    Pensez-vous vivre dans une société qui vous laisse pleinement exercer votre libre arbitre ?

     

    Il n’existe nulle part sur la planète des Hommes (des humains) de société qui laisse à chacun exercer pleinement son libre arbitre…

     

    En revanche il existe une société – diversifiée – qui laisse à chacun la possibilité de s’exprimer et de se produire publiquement sans risquer de se faire enfermer ou tuer : c’est la société de la civilisation occidentale.

     

    Cela dit, le libre arbitre est toujours malmené, dénaturé, influencé… D’une part par ce qui en soi nous incite à tel ou tel choix et qui est le plus souvent déterminant ; et d’autre part par tout ce qui, hors de soi, nous incite à tel ou tel choix et qui est tout aussi déterminant – et, en même temps – agit sur nous comme une drogue, un médicament, un excitant, un euphorisant, un conditionnement…

     

     

    Le libre arbitre, c’est aussi ce dont les religions se sont éloignées, ayant oublié (sans doute volontairement) que « Dieu a laissé à l’Homme (et la Femme) sa liberté en face de la connaissance reçue par éducation ou par intuition de manière innée »…

     

    Quel père – ou mère – aime mieux ses enfants, que celui (le père) ou celle (la mère) qui laisse libre ses enfants alors même qu’il (le père) ou qu’elle (la mère) ou que les deux ensemble, transmettent à leurs enfants leur connaissance leur venant de ce qui les précède et qui est comme la chevelure d’une comète ?

    Peut-il y avoir la liberté – ou le libre arbitre – sans la Connaissance ? (et quelle Connaissance?) …

     

     

  • Liberté intellectuelle

    «  Je n’ai jamais vu aussi peu de liberté intellectuelle qu’à notre époque. L’opinion dominante n’a plus d’ennemis »…

     

    De Pierre Manent, philosophe Français né le 6 mai 1949 à Toulouse. Normalien, agrégé de Philosophie en 1971 – à l’âge de 22 ans – spécialisé en philosophie politique. A été assistant de Raymond Aron au Collège de France.

     

    Cette liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent, n’est pas, loin s’en faut, celle de bon nombre d’intellectuels d’aujourd’hui, que l’on voit, invités dans des émissions de télévision, et dont on lit les « best-sellers », les livres qu’ils écrivent et que le « Grand Public » achète comme n’importe quel « produit de consommation » en étalage dans les « grandes surfaces de la culture et multimédia » avec entrée dans les galeries marchandes…

    La liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent est devenu « une denrée rare » de telle sorte qu’elle n’a plus guère d’ennemis, parce que cette liberté là, celle de l’indépendance d’esprit, qui s’appuie sur des bases culturelles réelles, sur du travail de recherche, sur de l’analyse et sur de la réflexion et qui ne se laisse jamais dominer par des courants d’opinion, ni non plus acheter ni pervertir… Est, le plus souvent « zappée » ou considérée « suspecte » ou encore dit-on d’elle qu’elle est « à côté de la plaque », ou qu’elle est l’affaire de gens qui se sentent « supérieurs » et donc « très au dessus du citoyen lambda qui galère… Ce qui, en quelque sorte, pour celui ou celle qui a cette liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent, est pire que d’avoir effectivement des ennemis déclarés, des opposants déterminés, des contradicteurs, des interlocuteurs difficiles – mais qui eux, au moins, réagissent avec l’intelligence qui est la leur, avec leurs arguments, leurs armes entretenues en somme, tout ce dont ils sont capables et qui vient de leur vécu, de leurs idées, de leurs propres réflexions…

    Effectivement l’opinion dominante n’a pas d’ennemis, elle a des suiveurs, des admirateurs, et c’est elle, l’opinion dominante (LES opinions dominantes) qui « font le buzz » sur les réseaux sociaux (pas la « vraie » liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent, et qui ne s’acquiert pas dans la facilité, dans le « tout venant », dans ce qui « braie », « clingue », se partage avec des centaines de gens en 2 secondes aussi bien autour de soi à cent kilomètres à la ronde que d’un bout à l’autre de la planète…

    La liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent implique de devoir mener un combat sans merci, déterminé, constant, de toute une vie… Contre les ordres dominants mais aussi contre les désordres eux aussi dominants à leur manière…

     

     

  • La question qui fait débat sur le principe de liberté et de droits

    La question – qui « dans les textes » - est inscrite dans la Constitution Républicaine de la France, qui, également l’est aussi « inscrite dans les textes » sur les droits de l’homme et du citoyen et des libertés de l’Union Européenne (et même en droit international)… La question donc, de laisser en liberté (surveillée ou pas) et, en conséquence de ne pas emprisonner ni éliminer physiquement une personne « hyper potentiellement dangereuse n’ayant pas encore commis ni attentat ni meurtre ni agression – mais pouvant à tout moment « passer à l’acte »… Fait débat, ne cesse de faire débat et « est mise en avant » par les associations et organisations humanitaires, certains partis de gauche, qui, tous autant qu’ils sont se réfèrent au droits de l’homme, au principe de liberté… et qui, en quelque sorte refusent de reconnaître la dangerosité potentielle très proche du passage à l’acte des terroristes, des fichés « S » islamistes et autres, tous des criminels en puissance qui, certes ne sont pas encore passés à l’acte mais y passeront quasi sûrement…

     

    Qu’il y ait une Constitution, républicaine, européenne, avec des textes de loi qui spécifient que « ... » et qui inscrit dans ses textes des droits humains, le droit à la liberté etc. … D’accord, entièrement d’accord…

    Mais est-ce qu’une Constitution avec des principes aussi fondamentaux qu’ils soient, est-ce que des droits imprescriptibles édictés, est-ce que des droits de l’homme, est-ce que des textes de loi… Est-ce que tout ça c’est « inscrit dans le marbre » ?

     

    Dans des situations périlleuses, de guerres, d’insécurité publique, de troubles graves dans une société menacée, de péril, de danger réel où la vie de nombreuses personnes est en jeu… Il me semble, « il me semble » - pour ne pas dire que cela me paraît aussi évident que certain – que le « marbre » il faudrait alors le rayer au burin (et quand je dis « rayer au burin » c’est tout autre chose qu’un simple « coup de canif dans le contrat »)…

     

    Autrement dit, les « fichés S » et Compagnie, personnes potentiellement très dangereuses proches d’un passage à l’acte et, soit relâchées de quelque détention occasionnelle pour faits reprochés, soit simplement soupçonnées et « logées »… Devraient être enfermées, isolées sans durée définie (à vie si nécessaire) ou encore « plus expéditif » éliminées physiquement – ou conduites à devoir mettre fin elles mêmes à leurs jours… (Il s’agit de savoir si l’on est en état de guerre ou pas, parce que si l’on est en état de guerre, les « lois » ne sont pas les mêmes qu’en temps de paix, rappellons que la guerre c’est des armes, c’est tuer, c’est se défendre, et ça implique de « ne pas faire dans la dentelle » sinon, y’a plus de guerre on est dans le « bizounours avec des opinel à lame émoussée, des petits queucœurs rourouges plaqués sur les fesses et des mamours aux fragrances de foutre…