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tolérance

  • "Trancher dans le vif" !

    Il est très difficile de s’entendre -et encore plus de se comprendre- avec des personnes d’une culture, d’une sensibilité, d’un mode de vie, d’idées, d’opinions, de comportements très différents ou opposés… Et de manifester à l’égard de ces personnes, de la considération, du respect, d’être à leur écoute…

     

    Dans la vie que nous vivons au quotitien, parmi nos connaissances – et même parmi nos proches – nous sommes souvent ou occasionnellement confrontés, selon les situations se présentant, lors de rencontres, dans des réunions, dans des activités communes, dans des associations de toutes sortes où l’on est adhérent, participant, à ces personnes si différentes de nous, et dont nous devons un temps donné, supporter la présence, les réflexions, les comportements, tout ce qui de ces personnes nous heurte…

     

    Accepter, faire « profil bas » ou « faire semblant » ou encore et surtout comme cela se pratique dans un ordre – ou « morale » - de civilité citoyenne ; ne pas se découvrir, demeurer « zen », éviter « les sujets qui fâchent » … Cela finit par devenir assez pesant, et inévitablement à un moment où un autre « ça craque » et alors on se lâche et ça fait forcément mal…

     

    Cet « ordre moral de civilité citoyenne, de considération et d’écoute de l’autre, ce « vivre ensemble » mis en avant et prôné – et inscrit dans les chartes des espaces de discussion sur la Toile- par les instances chargées de nous modérer, toutes aussi « moralisatrices » les unes que les autres… Que des gens d’une « Gauche de la tolérance, du partage, de la convivialité et de l’écoute » (mais aussi de la part de gens d’une « Droite du même genre ») veulent nous faire adopter par « martèlement de principes et de règles », par tous les « discours » véhiculés par des médias inféodés à la pensée formelle dominante… Cet « ordre moral de civilité citoyenne » est-il « une valeur » ?

    Est-ce un « crime de lèse-majesé », que de le brocarder, que de le contester, que de l’« iconoclaster » cet Ordre ?

     

    La vérité, la réalité, c’est que ces gens qui nous heurtent, dont on ne peut supporter les comportements, les idées, les réflexions, les opinions, les agressions directes et indirectes, et qui nous « pourrissent la vie » - mais qui assez souvent nous apparaîssent masqués – l’on ne s’entendra jamais avec eux et que « l’Ordre moral de civilité citoyenne » ne sera et ne restera qu’un « paravent aussi inutile, aussi vain qu’affligeant » !

     

    Il y a un moment dans la vie où il faut « trancher dans le vif » - c’est à dire « se battre, résister, répondre coup pour coup » , ne pas céder à la toute puissance des hypocrisies et des ordres dominants et imposés de pensée… Quitte dans le combat, à ce que d’une certaine façon on y « laisse la peau de son intériorité incorruptible – voire sa véritable peau » !

     

     

  • Liberté, tolérance

    L’on ne voit sur Terre aucun arbre d’une hauteur très largement supérieure à la hauteur d’un séquoïa géant… Par exemple de 300 mètres de haut…

    Et aucun arbre sur Terre n’a de branche d’une longueur de 50 mètres…

    Il en est de même de la liberté et de la tolérance, qui sont comme des arbres dont la croissance et l’envergure dépendent de forces et de principes naturels…

    Or dans les pays du monde où règne « en principe » - et donc « idéologiquement » la liberté de s’exprimer et d’entreprendre, ainsi que la tolérance…  Aux forces, aux principes, aux lois, à l’ordre naturel et universel, se sont substitués des désordres qui se sont imposés comme des ordres, en réaction d’opposition à des ordres établis…

    Et c’est ainsi qu’abîmée, la liberté disparaît sous l’emprise d’un ordre qui revient au pouvoir et renforce son autorité…

    Et que la tolérance qui accepte tout, creuse la fosse dans laquelle elle tombe et est ensevelie…

     

  • Fiodor Dostoïevski, 1821-1881, avait vu juste

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    En son temps d’écrivain Russe du 19 ème siècle sous Alexandre 1er puis sous Nicolas 1er, lorsqu’il écrivit « Crime et Châtiment » en 1866, « Les Démons » en 1871, et « Les Frères Karamazov » en 1880… En une époque où la société russe dominée par l’aristocrarie proche du Tsar, dont une minorité de cette aristocratie, partisane de réformes fut durement traitée par Nicolas 1er, et où la très grande majorité de la population était réduite au servage, et où il n’était aucunement question de tolérance… Fiodor Dostoïevski, connaisseur de la psychologie humaine et en quelque sorte « voyant et donc les yeux bien ouverts non seulement sur la réalité visible mais aussi et surtout sur la réalité profonde, méconnue ou occultée des êtres humains ; avait pressenti que la tolérance qui finirait bien un jour par s’imposer « dans les textes, dans les lois et jusque dans des courants dirigés/canalisés/banalisés d’opinion publique, davantage à des fins intéréssées ou fallacieuses plus que dans un but vraiment louable… Deviendrait – c’est bien ce que l’on voit de nos jours - « un torchon sale que l’on agite tel un étendard et derrière lequel, au risque de déroger et d’être mal vu, il faut marcher, courir, taper dans les mains, suivre le mouvement »…

    « Par chance » (il faut tout de même le reconnaître) – si cela peut être considéré comme une chance – l’intelligence, du moins dans certains pays dont la France, les USA, l’Allemagne, entre autres de par le monde, n’est pas interdite d’expression (elle n’est que zappée, au pire mise à l’index, méprisée, insultée)…

    Mais le drame, le véritable drame à notre époque, c’est que les imbéciles quand bien même ils ne sont pas légions quoique cependant trop nombreux, deviennent dangereux, prédateurs, violents, haineux, libres de leurs mouvements et armés, et que de surcroît on les écoute et même les applaudit lorsqu’ils « tam’tamalbomisent », vedettes de leurs communautés, et que l’on édifie pour eux des « églises de la Culture du 21ème siècle » … Qu’ils brûlent soit dit en passant, quand ils sont en colère et en maraude !

    Les imbéciles sont de plus en plus dangereux et de plus en plus fermés et ennemis déclarés fanatisés de tout dialogue, quasiment irrécupérables…

    MAIS… Il faut le dire et le redire : l’intelligence de la relation et de la bonne volonté, résistante sans pour autant être guerrière, qui peut encore s’exprimer, ne cèdera jamais même dans l’environnement de société le plus défavorable qui soit…