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Paroles et Visages - Page 250

  • L'espérance

    … L’on définit habituellement l’espérance comme si elle était l’attente de la clarté naissante du jour qui va poindre…

    Mais le jour qui vient n’amène pas forcément la clarté faisant disparaître l’obscurité.

    La réalité et la beauté de l’espérance procèdent de la force qui anime l’espérance, et cela d’autant plus que l’obscurité de la nuit dont on ne sait si elle est finissante, est difficile à percer… Ou que la clarté du jour venant se fait si éblouissante qu’elle rend le regard non voyant.

    L’espérance la plus belle, c’est celle qui procède d’une force en soi qui anime notre regard et rend voyants nos yeux, alors même que l’obscurité dans sa pesanteur persiste ou que la lumière dans sa vivacité accrue, nous rend aveugles…



  • GMT plus deux

    … Ce samedi 25 mars est la dernière journée qui, le matin, « commençait à commencer vraiment de bonne heure », ce qui seyait fort aux « lève tôt » dont je suis… En effet, le matin, en hiver et surtout fin d’hiver jusque disons début mars, le soleil n’apparait que tardivement (en latitude moyenne hémisphère nord, à partir de huit heures GMT plus un, seulement au 15 février, l’accélération (minutes de soleil en plus le matin) ne s’opérant qu’à partir de fin février et surtout passé les deux premières semaines de mars)…

    C’est dire si, en peu de jours, les « lève tôt » s’habituent très vite et très naturellement, à la clarté diurne venant plus tôt…

    « Manque de pot, patatras » au matin du dimanche 26 mars, avec GMT plus deux, v’là le jour qui perd une heure, la nuit qui ré avance d’autant, et ça, chaque année c’est dur à vivre pour les « lève tôt » !

    Et il faudra attendre passé mi avril pour retrouver une clarté diurne vraiment nette, à l’heure des « lève tôt » (vers 6h 30)… (ou plutôt 4h 30 GMT heure universelle astronomique dite « heure solaire)… Soit dit en passant, quand vous regardez une carte (planisphère) de la Terre, où sont indiqués les tracés des fuseaux horaires, le méridien de Geenwich qui fait repère, est celui de midi GMT heure universelle)…

    Ainsi en France et en Europe depuis 1976, nous faisons midi à 14h ! … Ce qui s’apparente à « chercher midi à quatorze heure » selon une expression populaire signifiant que l’on « complique les choses » !

    Bien sûr il « va de soi » que les « lève tard » et, entre autres « couche tard » les noceurs, les noctambules, les ceu’s zé celles qui se lèvent à des 10/11 h et se couchent après minuit (le Nadir à GMT plus 2), eux, ça leur convient très bien, cette « heure de dingue » où le soir ça n’en finit plus la journée (soit dit en passant pour les jardiniers et les promeneurs bonjour la gent ailée de moustiques et d’« insecticules » suçeurs et piqueurs – ce qui n’est pas le cas, le matin de bonne heure GMT plus un ou plus deux ou pas)…



  • Jours de grande turbulence

    En ces jours de grande turbulence sociétale dans notre pays la France, je salue les artistes, les écrivains, les créateurs, mais aussi les jardiniers, les randonneurs, les amis de la nature et des animaux, qui, dans les activités dont ils se passionnent n’étant ni des métiers ni des emplois rémunérés, n’envisagent aucun « âge limite » pour cesser de produire, les uns leurs œuvres, les autres d’imaginer, de rêver, de marcher, de mettre leurs mains dans la terre, aussi longtemps qu’il leur sera possible…

    S’ils ont peut-être leur mot à dire au sujet de ces grandes turbulences sociétales, ils n’en font guère part autour d’eux, car il est pour eux un ordre qui n’est pas celui du monde…



  • Ils décapsuleront à l'opinel ...

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    Ils décapsuleront à l’opinel, la bouteille de Champi frelaté, éjecteront le pipi atomique contenu dans cette bouteille où ont pissé des grammairiens empapaoutés jetsettisés croyant occire deux belettes siamoises attachées aux racines éphémères extraites d’un arbre généalogique où l’on imagine de lointains ancêtres portant guêtres sur la tête…
    Mais dans une fureur aussi vaine qu’ostentatoire, leurs yeux se prétendant voyants, n’aperçoivent point ce que pourtant ils regardent, obnubilés qu’ils sont, leurs yeux, à mordre de leurs pupilles dilatées, le bout de leur nez faussement busqué”…



  • L'histoire de tant de vies

    Cœurs froissés

    Fleurs glacées

    Zappes incessantes

    Tambourinements vociférations et invectives

    Fulgurances jutées au feutre noir

    Sur des consignes de sécurité d’ascenseur

    Sur des pans de murs

    Éveils poisseux dans ces humeurs de soi que l’on se sent

    Éveils dégringolés de rêves qui ont luminé haleté de visages imaginés

    Nuits sans étoiles

    Aubes crépitantes de pluie froide

    C’est l’histoire qui se fait de tant de vies

    Engloutissant d’ improbables purgatoires