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Paroles et Visages - Page 68

  • Aldo y Alda

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  • Dans le temps très bref de la sixième extinction de masse des êtres vivants… Dont l’Homme est témoin – et acteur…

    Dans le temps – cette fois ci très bref – de la 6 ème grande extinction de masse des êtres vivants sur notre planète (les extinctions précédentes se sont étalées sur plusieurs centaines voire millions d’années)…

    Que pensent de la disparition – en l’espace d’une génération d’humains – des hérissons, du lynx, du chat forestier, de l’aigle impérial, de l’abeille sauvage, de la libellule bleue, de l’éléphant, du rhinocéros, de l’ours polaire, d’un grand nombre d’invertébrés, d’insectes, d’oiseaux (ces derniers ayant longtemps peuplé nos contrées)…

    Oui, que pensent de cette disparition…

    Le garçonnet de neuf ans qui, hors temps scolaire passe quatre heures par jour sur sa console de jeux…

    L’actionnaire de Korian soucieux de l’augmentation de son dividende annuel…

    Le croisiériste obèse juché sur un âne chargé de surcroît de bagages en excursion en montagne crétoise…

    Le quadragénaire possédant 5 télés dans sa maison et autant d’appareils connectés tablettes smartphones lui sa femme et ses trois enfants (une télé dans son salon une autre dans sa chambre et dans chacune des trois chambres de ses enfants)…

     

    Sans doute… Sans doute l’homme de 70 ans qui dans sa jeunesse s’amusait à voir une grosse truie dans son cagibi happer un poussin égaré et aidait sa grand-mère à tuer et dépouiller des lapins achetés vivants à la ferme voisine… Est plus soucieux de la disparition du hérisson ou du chat forestier ou de quelque coléoptère commun ou encore du moineau… Que l’actionnaire de Korian, que le croisiériste sur un âne en Crète, que le quadragénaire et ses cinq télés… Ou même que la petite fille horrifiée par le récit d’une tuaille de volaille, mais aussi occupée que son frère à sa console de jeux…

     

     

  • Le croissant - et bien d'autres choses encore - en 1999 et en 2023

    En 1999 à la boulangerie du coin, un croissant ordinaire (pas au beurre donc, ni aux amandes) coûtait 95 centimes de Franc…

    Dans un fast food de localité de plage en été, un sandwich jambon beurre coûtait entre 15 et 20 Francs, une « saucisse frite » 30 Francs, un « menu du jour » dans un restaurant environ 40 Francs , un litre d’essence entre 6 et 7 Francs…

    Mais en 1999 un « cadre moyen » ou un « agent de maîtrise » dans le secteur public ou privé gagnait 10 000 Francs par mois (en moyenne)…

    Un loyer mensuel pour un appartement de trois pièces en résidence périphérie de ville moyenne s’élevait en 1999, à environ 2500 Francs, une location une semaine de vacances sur la côte atlantique en juillet août, en 1999, revenait à 3000 Francs environ (maison, appartement 3 à 4 personnes)…

    Mais je le redis, l’on gagnait – en salaire moyen donc au dessus du Smic de l’époque-autour de 10 000 Francs par mois…

     

    En 2023 à la boulangerie du coin, le croissant ordinaire coûte 95 centimes d’EURO autant dire presque 6, 50 Francs…

    Le panini jambon en fast food coûte en 2023, entre 4 et 5 euros soit entre 25 et 30 francs de 1999…

    Un loyer mensuel en appartement de trois pièces en résidence de ville moyenne province, en 2023 s’élève à environ 700/800/900 euros (près ou au dessus de 1000 en Ile de France)… ( On est donc très largement au dessus des 2500 Francs par mois de 1999)…

    Mais – et ç’est là le « hic » : en 2023, un cadre moyen ou un agent de maîtrise, gagne en moyenne entre 1800 et 2000 euro par mois (et non pas comme en Francs 10 000).

     

    Cela dit, comment se fait-il que l’on voit dans les Grandes Surfaces galeries – marchandisées, tout au long de l’année donc pas seulement en périodes de Noël, de vacances, autant de clientèle, autant de gens poussant des caddies emplis à ras bord, autant de consommateurs, de rayons de produits alimentaires et autres à perte de vue… Alors qu’en l’espace d’un an de 2022 à 2023, tout a augmenté de 20 à 30 % ?… Ce qui revient à dire (mais de cela personne n’en parle du fait que ça se voit pas) qu’autant de gens en France (plusieurs millions) sont pour ainsi dire des exclus de cette consommation de masse qui n’est pas faite pour eux et dont les dirigeants et décideurs des grandes enseignes commerciales se foutent complètement de ne pas avoir pour clients… (Les clients consommant étant encore assez nombreux pour dépenser)…

     

     

  • Un processus d'urbanisation accéléré à proximité de rivières et de fleuves, d'estuaires et de littoraux

    L’eau étant un élément indispensable à la vie et à l’activité humaine, depuis le début des civilisations au Néolithique et même au Paléolithique Supérieur du temps des Solutréens puis des Magdaléniens – de -20 000 à 12000, les Hommes s’implantent en communautés dans les lieux où l’eau est disponible… Donc, là où coulent des rivières, des fleuves, ne serait – ce même qu’un ruisseau, un torrent de montagne…

     

    Ce sont en conséquence les vallées, les plaines, les régions de bassins hydrographiques, les littoraux avec les estuaires, les deltas ; les paysages qui s’étagent et dont les niveaux de hauteur s’abaissent peu à peu depuis les massifs montagneux vers la mer ou l’océan, paysages traversés par des rivières, des fleuves et leurs affluents, qui ont été peuplés par les Hommes et où ont été établis des villages, des villes, de part et d’autre des cours d’eau… Et lorsque ces villes et villages ont été construits sur des plateaux surrélevés ou en hauteur, le cours d’eau le plus proche n’est jamais très éloigné, formant une boucle ou contournant un lieu élevé…

     

    Dès l’antiquité gréco-romaine, puis plus tard au Moyen Âge, avec le développement des activités industrielles, notamment les tanneries, les scieries, les fabriques, toutes activités industrielles ayant besoin d’utiliser la force de l’eau courante – bien plus puissante que la force exercée par des bœufs ou par des chevaux, des ânes ou des mules – les villes se sont étendues, des ponts ont enjambé les rivières…

     

    Une fois bien établi le processus millénaire d’implantation humaine de part de d’autre des rivières et des fleuves, ainsi que des estuaires de grands fleuves, les villes n’ont cessé de s’agrandir et de s’étendre, devenant des régions urbanisées telles que par exemple en France, autour de Paris, de Lille, de Lyon, de Marseille, de Bordeaux, de Toulouse, de Nantes et de bien d’autres villes encore, de moyenne importance…

     

    Et à partir du milieu du 20ème siècle, autour des villes se sont implantés lotissements en banlieue, résidences en immeubles, commerces, entreprises industrielles…

    Le processus continu et exponentiel d’urbanisation et d’habitat humain arrive pour ainsi dire de nos jours, au 21ème siècle, à quasi saturation, de telle sorte que pour répondre à la demande de nouveaux arrivants, les campagnes doivent s’urbaniser, toujours plus loin par rapport au « cœur de ville », et les lotissements de maisons individuelles, les résidences d’immeubles, année après année, apparaissent dans le paysage…

     

    Avec le changement climatique – élévation de la température moyenne annuelle, intensification des précipitations pluvieuses (soudaines, imprévisibles ou par intervalles irréguliers séparés par des semaines ou des mois de sècheresse), les zones inondables (toujours plus habitées) sont davantage exposées à des dévastations et cela sur de plus grandes étendues… D’où la multiplicité des sinistres et de leurs victimes…

     

    C’est ce qui vient de se produire en France depuis la mi octobre et dure encore en ce mois de décembre : une pluviosité record qui dépasse de loin les normes et qui affecte plusieurs régions de bassins hydrographiques, de littoraux et de vallées urbanisées de massifs montagneux… Et qui, inévitablement se reproduira dans les années à venir…

     

     

     

  • L'enfer, le paradis ...

    Leur enfer à quasi tous, c'est tout ce qu'ils zappent et rejettent, qui n’est pas dans leur mode de vie au quotidien, qui les dérange et leur font dire que « tu as tout faux »… Et ils font tout dans leur vie depuis leur enfance, pour que l’enfer qu’ils craignent ne vienne pas leur botter le derrière…

    Ton paradis à toi et à quelques uns de la même engeance que la tienne, c'est là où sont les pelés, les tondus, les malmenés…

    Autrement dit sûrement pas ces Suzan, ces Séraphine, ces Colline et tous ces tristes, tous ces perfides, tous ces hypocrites, qui t’ont pestiféré, écrabouillé et dont les plus modérés d’entre eux ne t’ont fait que les gros yeux et gratifié de temps à autre de quelque sourire condescendant…

    Et dans l’enfer où déjà durant ton vivant ils t’ont précipité, ce sont à eux associés ceux et celles qui, un temps, t’ont mamourisé, ont sacralisé tes loufes et tes insolences, et un beau jour t’ont claqué leur porte au nez…

    Et dans cet enfer de grands regs à perte de vue que de ton vivant tu traverses, de ces insolentes fleurs de sable chrysalisées que tu cisèles de tes mains, tu embordures les allées qui mènent au paradis où tout le monde veut aller…