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Paroles et Visages - Page 65

  • Le paon de mots

    C’était un grand paon de mots mais qui, ne se déplumant pas, se démotivait…

     

    Il n’y a palm de feu grégeois, juste des braises qui couvent sous la cendre refroidie et des ailes dentées et des fans déjantés qui mordent des nuages dans un ciel d’enfant sur une ardoise bleue, et la maîtresse d’école qui accroche les nuages mordus sous le plat fond de la mer où s’enlisent des éléphants dorés et des mouches d’eau aux longues pattes velues…

    Hardie coque si belle au pied du ragondin et sans vergogne tu peins des bocaux de corps nichés dans le formol…

     

    Et voguent les inserts qui pullent au vert et font l’âtre où gémissent des veaux de bois, et que brandissent de foulards obsolètes des croupions à pattes dans les manoufs où ours et seins se mélagent poils et piquants… Vus à la Tu-es-Laid sur Béhèmehouétéoué…

     

    Et les as faute d’ailes là où rôdent les dindons, refusant d’aller en Sion, brocardèrent la Nouvelle Jérusalem, vénérèrent les pazas tous déplumés honnis des hannetons à vapeur et des pucerons à bascule…

     

    Le bel ara de moumouse et de papou chantecriait haro sur le moineau et le jar d’hier niait toute trombonite d’oie ne symphonisant pas dans l’orchestre ambulatoire…

     

    Le major dort sur un long sofa d’un souk de Sofia, de petits anchois saupoudrés de vanille dans une assiette carrée posée sur un guéridon octopode ; Fatma empêtrée dans son voile se gratte la fesse gauche et évente le major (à Djibouti Fatma nostalgiait de sa Talibanie et rotait dans sa gamelle emplie de couscous sans boulette)…

     

    Dans un grand ciel grillagé de vomissures de Jets privés, volait, battant des ailes et allahlant sans cesse, la buse Uhlémane dont le cri de ralliement faisait sortir de mosquées souterraines, des imams au falzar tout décalcomanié de petits derviches extraterrestres et de loutres de fond d’oueds revitalisés de pluies diluviennes enfin tombées après que le Sire Occo eût pété plus fort que mille canons dont le tonnerre enfumé concurrençait tous les chants de toutes les batailles…

     

     

  • Solitude

    Solitude.JPG

    Lorsqu’un intellectuel parle de solitude, il use d’un langage que l’homme (ou la femme) simple, ne comprend pas, tant la formulation pour parler de la solitude est « alambiquée », et la phrase, bien trop longue et parfois, d’une grammaire hasardeuse…

    En revanche l’artiste quand il parle de solitude, il s’inspire de cette image, voire même il prend cet arbre en photo et il intitule cette vue « solitude » … Et alors tout le monde comprend…

     

  • Vélos d'homme

    Tous avec barre entre le guidon et la selle… Très bien oui, en effet, pour les hommes… Et les femmes en pantalon…

    MAIS… Quand t’arrives à 70 ans passés et, qu’en « levant haut la patte » par dessus la barre, tu accroches la selle, ne pouvant plus lever assez haut… Patatras, te voilà par terre et le vélo avec ! (et, « y’a des chances », des bleus et des bosses voire « plus sérieux »)… Alors, no-no-non, après 70 balais, plus de barre entre le guidon et la selle mais plutôt « col de cygne » !

     

     

  • Vue depuis un chemin de randonnée entre Les Trois Fours et le Hohneck

    Océan de pierre.JPG

    Il m’est arrivé de risquer cette image afin de décrire ce paysage :

    « D’immenses vagues au milieu d’un océan en furie, soulevées et dressées jusqu’au ciel, lors d’une tempête d’une violence extrême, et pétrifiées, soudainement devenues de roche et de terre » …

     

  • Alexis Carrel

    Né le 28 juin 1873 et décédé le 5 novembre 1944… Auteur de « L’homme cet inconnu »…

    De la part d’un médecin et d’un scientifique, il est -à mon sens- « assez choquant pour ne pas dire purement révoltant » de lire dans son ouvrage « Réflexions sur la conduite de la vie », ce passage… « scandaleux » dis je, à propos de la Femme :

    « … En médecine, pédagogie, science, philosophie, aviation ou affaires, elle est presque toujours inférieure à l’homme »…

    Et « La faute capitale de la société moderne a été de détourner les jeunes filles de leur fonction spécifique en leur donnant une éducation intellectuelle, morale et physique semblable à celle des garçons ; et en laissant ainsi s’implanter en elles des habitudes de vie et de pensée qui les éloignent de leur rôle naturel »…

    Alexis Carrel, issu de la bourgeoisie catholique pratiquante, rejoint ainsi la vision de la société du catholiscisme dominant en France, en Europe et en Amérique des siècles précédents, dans laquelle la femme devait être soumise à son mari, faire naître des enfants et exceller en « femme au foyer »…

    C’est cette vision là, de la femme, de son statut infériorisé et de soumission, qui est celle de l’Islam… Et du Judaïsme… Et dans le Christianisme…

    De la part d’un lauréat Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1912 « ça la fout mal un type – et un écrivain de surcroît – de tels propos au sujet des femmes » !

    « Des œufs et des tomates pourries sur sa tombe ! (Encore heureux qu’il ne soit pas au Panthéon !)… Le Panthéon soit dit en passant – réflexion purement iconoclaste et personnelle de ma part - « Panthéon rime avec pantalon, on te met sur le cul un beau pantalon ça en jette pour l’éternité » (rire)…