compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Paroles et Visages - Page 66

  • Où est cette part claire et ensoleillée ? ...

    Dans « Quelques pas dans l’en - deçà », entretiens mémoriels avec le docteur Michel Guenkine ; l’on peut lire ceci :

     

    « J’ai eu les pires patients, j’ai eu les assassins, j’ai eu tout ce qu’on veut. J’ai toujours été en quête d’une part claire ensoleillée d’eux-mêmes, dans les ténèbres les plus profondes. C’est une marque chez moi importante dont mes patients ont pu bénéficier, parce que cette conviction délirante que le plus désespéré, quelque chose d’autre puisse advenir, que le même puisse s’entendre différemment, c’est le bonheur ».

     

    Je voudrais dire – et je le DIS – à ce docteur Michel Guenkine :

     

    Où est cette « part claire ensoleillée » dans un assassin du Hamas qui a mutilé arraché les seins d’une femme, le 7 octobre 2023…

    Où est cette « part claire ensoleillée » d’un pédophile assassin d’un enfant…

    Où est la « part claire ensoleillée » d’un Bachar Al Hassad ? …

     

    Où est la « part claire et ensoleillée » de chacun des pires représentants de l’espèce humaine, auteur des pires atrocités que l’on puisse commettre sciemment ?

     

    Je ne suis pas médecin… Et encore moins prêtre ou pasteur…

    MAIS – je le dis, je l’affirme, je le déclare : « si j’étais médecin ou chirurgien, et que l’on m’amène un « patient » tel que cet assassin du Hamas ou que Bachar Al Hassad lui-même en personne « pissant le sang » sur une civière, eh bien ce « patient là » je lui fracasse le crâne, je lui écrabouille le visage et toute sa tête, à grands coups de marteau !

     

    « Voir » une « part claire ensoleillée » dans un être abject, un assassin tortionnaire, c’est risquer, en ne l’éliminant pas, en le grâciant, en le soignant en tant que médecin… C’est risquer oui, de le voir tuer, torturer d’autres personnes encore… Et prendre un tel risque est à mon sens « une forme d’assassinat » (d’assassinat pouvant être un assassinat de masse)…

     

    Le « bonheur » qu’évoque dans sa réflexion, à la fin, le docteur Michel Guenkine, est « une idéologie bizounoursique » qui mène au malheur, au meurtre, aux pires des violences, et « en ce sens », il faudrait presque, ce docteur Michel Guenkine et ses semblables en croyance, les empêcher d’exercer puisqu’ils mettent en péril de nombreuses vies humaines, qui elles, « ont en elles la part claire et ensoleillée » …

     

  • La religion et la croyance ? Vous m'en direz tant ! ...

    La religion est de nos jours, davantage une « affaire » d’appartenance identitaire ostentatoire » que de croyance et de foi…

    Que l’on soit Chrétien (catholique ou autre), ou Musulman… On « s’affirme » (et se revendique) Catholique, Musulman… Même si l’on ne se rend à l’église ou à la mosquée, que lors d’événements ponctuels ou familiaux particuliers… Et même encore si l’on n’est pas croyant ! La preuve ? : presque tout le monde se marie et s’enterre à l’église chez les « nés baptisés catholiques  -croyants ou pas -» et presque tous les musulmans « non pratiquants et seulement de tradition familiale en relation avec leurs origines (de pays, de culture et de mode de vie) » ne mangent pas de porc…

     

    Et… Il n’y a pas, au « Saucicalifat », de truie voilée…

     

    Truie voilée.jpg

     

  • Il n'y a plus de mythes ...

    Au 21ème siècle dans les domaines de la littérature, de la musique et de la chanson, notamment…

     

    Qu’est-ce qu’un mythe dans ces domaines qui sont ceux de la littérature, de la musique et de la chanson ? …

    Un mythe n’est-il pas une « construction » imaginaire et collective en lien avec des valeurs humaines et sociales, une « construction » qui porte en elle certains aspects fondamentaux, collectivement ressentis comme tels, du monde, de la société, des événements – heureux ou malheureux – de la vie des gens au quotidien…

    Et qui par son assise, par ce qu’il y a de « monumental » dans ce qui se voit d’elle ; marque durablement les esprits, fonde et véhicule une culture populaire…

    Une « construction » imaginaire et collective, également, en lien avec l’imaginaire de chaque personne…

     

    En tant que « construction » imaginaire et collective, l’on peut dire qu’il en est surtout ainsi pour la musique et pour la chanson, davantage que pour la littérature, parce que la littérature quant à elle, ne marque durablement les esprits que dans la mesure où elle est « populaire » -tout en étant « de qualité et de sens », et donc, accessible à un grand nombre de personnes de toutes générations…

     

    Au 20ème siècle – et notamment dans la seconde moitié du 20ème siècle, l’on pouvait qualifier de « mythes » en littérature, des personnages tels que Louis Aragon, Albert Camus, André Malraux, François Mauriac, Louis Ferdinand Céline, Marcel Pagnol, Jean Paul Sarthe… Entre autres…

    Et en musique et chanson, l’on pouvait qualifier de « mythes », en seconde moitié du 20ème siècle : Jean Jacques Goldman, Johny Halliday, Claude François, Serge Gainsbourg, Charles Aznavour, Edith Piaf, Françoise Hardy, France Gall, Marc Lavoine, Florent Pagny, Dalida, Sheila, Sylvie Vartan, Mireille Mathieu, Georges Brassens, Alain Souchon, Jacques Brel, Léo Férré, Jean Ferrat… Entre autres…

     

    Il n’y a plus, aujourd’hui… De « mythes » …

    Mais il y a – comme on dit « des bêtes de scène » (du moins pour certains)- et des artistes (chanteurs, rappeurs, musiciens – en solo ou en groupes ou formations) … Qui  remplissent des Zénith, des salles de spectacles plus ou moins importantes… Et qui ont des milliers, des dizaines de milliers de « followers » ou de « fans » sur Youtube et sur les réseaux sociaux…

    Mais ce ne sont plus des « mythes » parce que, à la « construction » imaginaire et collective s’est substituée l’appartenance identitaire et communautaire (ce qui ne fait pas l’unanimité dans l’ensemble d’une population toutes cultures, origines et milieux sociaux confondus)…

     

    Plus de « mythes » donc…

    Mais oui, des « bêtes de scène », des plébiscités sur Youtube, des vedettes de « talk-shows » télévisés…

    Il faut dire que l’« époque » (la nôtre) ne s’y prête pas, à l’émergence de « mythes »…

     

    En littérature il n’y a plus de « mythes » non plus…

    Mais il y a des « best-sellers » de gros tirages médiatisés, des « premier roman » en vogue, des « bêtes de salon du livre »… Et, comme pour la musique et pour la chanson, des « constructions » non plus d’imaginaire collectif, mais d’appartenance identitaire de culture, de genre, d’engouement, tout cela « de mode »…

     

     

     

  • Le mot du jour

    Loupés ratés zappés passés à côté de la plaque de toutes les Reconnaissances et de tous les Prix…

    Ces langages inouis et iconoclastes qui ne sont pas ceux des rappeurs en vogue plébiscités sur Youtube…

    Mais ceux des défenseurs des misérables…

    Et ceux des froisseurs de bannières…

    Louis Ferdinand Céline et François Rabelais ressuscités…

    Ça ferait pas de mal à une planète bouffie d’hypocrisies…

    Et toute emplie de grands hôtels du merdier…

     

  • Vacances d'hiver

    Nul besoin d’un grand effort d’imagination pour savoir quel million et demi de Français se sont retrouvés récemment dans les gares parisiennes et autres grandes villes de notre pays, ont pris des Ouigo ou des Inoui à destination des lieux de vacances d’hiver, avec valises, sacs à dos, paire de skis… Et quels autres deux millions de mêmes Français sont partis en voiture, ont été pris dans des embouteillages sur les autoroutes à destination des mêmes lieux de vacances d’hiver en région de montagne ayant été fin novembre début décembre impactée par des inondations record, des affaissements de terrain et de ruptures de voies de communication…

     

    Ces Français là, pour ainsi dire trois millions et demi de personnes dont beaucoup en famille, ne sont certes pas -l’on l’imagine – ceux et celles, très nombreux, qui ont vu leur maison envahie par les eaux, dont les maisons et leurs intérieurs ont été endommagés, notamment dans les régions Haut de France, charente, Saintonge et autres dans les vallées alpines ou ailleurs partout où les rivières en crue ont noyé des paysages et inondé entièrement des villes… En effet le principal souci de ces gens n’était pas loin s’en faut celui d’un projet de vacances d’hiver…

     

    L’on peut d’ailleurs se demander par quel « miracle » autant de nos concitoyens – qui ne sont pas forcément des personnes très aisées question « compte en banque » - ont pu envisager une location d’une semaine en chalet ou résidence en station de ski, plus les équipements, plus la restauration, plus les frais de train et de voiture, entre autres dépenses tout cela représentant un budget conséquent, bien plus élevé que lors des années précédentes, dans un contexte d’augmentation généralisée des prix et donc de réduction de pouvoir d’achat…

     

    Cela dit, trois autres millions et demi – et davantage – de Français sont eux, « invisibles » en ce sens que l’on ne les voit pas dans les grandes surfaces commerciales, dans les trains, sur les autoroutes, en vacances d’hiver ou d’été, dans les salles de cinéma et encore moins de théâtre, ni dans les lieux où l’on dépense de l’argent pour s’acheter des produits qui ne sont pas de « première nécessité »…

     

    Il faut croire que « la France qui va et se porte bien » est encore une France assez conséquente en consommateurs, pour convenir aux grands groupes, grands lobbies de l’économie de marché, et aux actionnaires… Sinon, l’on ne verrait pas autant de gens dans les centres commerciaux, dans les lieux de vacances d’hiver ou d’été, dans les embouteillages sur les autoroutes, en foules immenses dans les gares et dans les aéroports…