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philosophie

  • Sciences, philosophie, religion

    Si la science et la philosophie ne peuvent encore donner un sens et une explication à l’existence des phénomènes naturels, des mécanismes biologiques, de la photosynthèse, des lois physiques et quantiques qui régissent le cosmos, les galaxies, les étoiles, les corps célestes, les planètes, les particules, les atomes, les molécules… Et donc le pourquoi et le dessein de tout cela…

    La religion elle, propose – ou plus exactement- impose pour réponse, pour explication, un modèle…

    Un modèle simplifié afin qu’il puisse être compris ou appréhendé ou adopté par le plus grand nombre voire de tous les humains…

    Un modèle tout prêt mais dont la croyance en ce modèle incite à ne pas avancer dans le savoir, à demeurer dans la dépendance, dans la soumission, dans l’obéïssance, dans la servitude sous la domination des puissants, des possédants qui tiennent depuis plus de deux mille ans le même discours, se servent des mêmes outils, des mêmes artifices, des mêmes moyens de pression, avec de nos jours le concours de la technologie…

    S’il fallait vraiment chercher Dieu, Jéhovah ou Allah – ou à défaut ou dans une « autre foi » « quelque chose qui équivaut ou ressemble à Dieu »… Peut-être le trouverait-on dans cette immensité de temps que les scientifiques appellent « l’ère de Planck » située cette immensité de temps, entre un point d’origine inatteignable, et l’instant où l’univers commence et a la taille (la dimension) la plus petite mathématiquement connue : 1,616 multiplié par 10 puissance moins 35 mètre… De diamètre…

    Car ce serait dans ce temps là – de « l’ère de Planck » - que tout se serait élaboré – créé en quelque sorte… Avant de commencer à être matière, énergie, et de s’assembler puis de se développer, de croître en nombre, en diversité, et en complexité…

     

     

  • Qu'est-ce que la philosophie ?

    Dans « l’imagerie populaire » - si l’on peut dire – la philosophie c’est cette matière qui est enseignée dans les classes terminales des lycées et qui porte sur l’étude des penseurs de l’Antiquité Grecque et Romaine, sur d’autres penseurs plus « récents » des « Temps Modernes », du 18 ème siècle des « Lumières », et des « actuels » grands auteurs et penseurs du siècle dernier – voire du début du 21ème siècle quoique l’on se demande lesquels en fait…

     

    Tous ces auteurs et penseurs que l’on étudie dans les classes terminales des lycées, dont on lit, commente et analyse les ouvrages, et font l’objet de sujets de Baccalauréat, et qu’après le Bac on continue en faculté, d’étudier en suivant une formation universitaire, littéraire… Ont chacun d’entre eux conceptualisé, défini, classé, isolé, « mis en avant » des courants de pensée, d’idée, de « vision du monde »…

     

    Il faut dire que les textes de tous ces ouvrages de penseurs, de l’antiquité grecque et romaine puis des temps modernes, du 18ème siècle des lumières, et des contemporains du 20ème… Sont d’une rigueur analytique et quasi scientifique tels, qu’ils ne peuvent vraiment être à la portée (intelligibles) que de ceux et celles des élèves des lycées, puis des personnes ensuite, de tous âges, qui ont été formées à l’étude de ces textes…

     

    Mais la philosophie n’est elle « que cela » ?

     

    N’a – t – elle pas « un sens plus élargi » ou si l’on veut « plus universel », n’engloberait- elle pas la poésie, la littérature, et par le texte littéraire, tout ce qui porte à réflexion, à pensée, à développement d’idée, à « image  ou métaphore », à récit, conte, nouvelle, témoignage…

    Et ne serait-elle pas aussi, le corollaire – ou l’alliée ou « l’autre face » des Mathématiques, science dite exacte et qui exige comme pour la pensée, pour la réflexion, pour l’expression… De la rigueur, autant de rigueur et de précision, de pureté, de « vérité intemporelle » (si l’on peut dire) ?

     

    C’est cette philosophie là, au sens « élargi et universel », proche des mathématiques et de la physique (et de leurs lois et principes)… Que l’on n’enseigne pour ainsi dire que très peu, à l’école, dans toutes les écoles – primaires, secondaires, universitaires…

     

    C’est cette philosophie là qui intéresse le plus grand nombre d’entre nous, dont en particulier ceux et celles qui n’ont pas de « cursus universitaire », qui sont de ces gens que l’on dit « être de peu » souvent soupçonnés de se complaire dans l’ignorance, de se conformer par facilité à un ordre d’opinion en vogue…

     

    C’est cette philosophie là qui n’est que peu « mise en valeur »… Sans doute considérée comme étant « subversive », contestataire de l’Ordre du Monde – sans pour autant il faut le reconnaître, rejetée par l’ordre du monde (elle est même parfois captée ou achetée)…

     

    Sublime et incitant à une profonde réflexion sur le sens de la philosophie, cette pensée de Gaston Bachelard, dans « la psychanalyse du feu » :

     

    « Tout ce que l’on peut espérer de la philosophie c’est de rendre la poésie et la science complémentaires, de les unir comme deux contraitres bien faits. »