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vivre caché

  • Les deux faces de "pour être heureux vivons caché"

    « Pour être heureux vivons caché » est assurément une maxime pertinente pour des gens dont les activités et les préoccupations essentielles sont :

    -La lecture

    -La marche

    -La découverte de la nature, de beaux paysages, d’environnements et de lieux différents de là où ils vivent

    -Le bricolage

    -Le jardinage

    Et – peut-être – la rédaction d’un « journal intime » (de préférence dans un beau cahier, un beau carnet, de jolis feuillets bleus ou roses – achetés, avec un beau stylo plume, en papéthèque)… Lequel « journal intime » ne sera de toute évidence, jamais montré au « premier venu »…

    Ou encore, le coloriage d’albums de motifs floraux, animaliers, paysagesques…

     

    « Pour être heureux vivons caché » c’est donc très bien pour des gens qui n’ont pour ainsi dire « pas une âme d’artiste ni d’écrivain » et pour ainsi dire ne sont guère trop imaginatifs et créateurs et qui – surtout- n’ont nullement besoin des autres en tant que voyeurs de ce qu’ils font, dont d’ailleurs ils se méfient, n’ exprimant et n’extériorisant rien ou quasiment rien de ce qu’ils font en général seuls ou en compagnie de très proches d’eux…

     

    En revanche, pour des gens qui eux, ont « une âme d’artiste ou d’écrivain », qui ont besoin d’interlocuteurs autour d’eux, d’exprimer et d’extérioriser ce qu’ils réalisent après l’avoir imaginé, conçu et produit… Il est certain qu’un mur en face d’eux, ou même le plus beau paysage qui se puisse voir – peut-être tout de même un arbre, un animal de compagnie, un canari pourquoi pas – n’est pas un interlocuteur ( à moins que ce soit Dieu ou quelque chose qui ressemble à Dieu)…

    Pour ces gens là donc, qui ont « une âme d’artiste ou d’écrivain », « pour être heureux vivons caché » n’est assurément pas, pas du tout, l’« option idéale » ! …

     

    Et « il faut reconnaître » que depuis l’existence d’internet et des espaces de communication diffusion, pour les artistes, les écrivains, les imaginatifs, les créateurs, les producteurs de quelque chose d’eux que l’on ne « projette pas sur un mur ou dans un paysage » (les murs et les paysages n’ont pas d’oreilles ni d’yeux – juste pour les murs la couleur et la rugosité du mur, et pour les paysages leur beauté)… C’est quand même beaucoup mieux qu’au temps de Flaubert et de George Sand où n’existait pas le « world wide web » et où il fallait – de préférence si l’on en avait la possibilité – recevoir ses amis dans une belle salle à manger, dans une réunion chez une « belle dame éprise de littérature et d’art », ou dans un bistrot de Montmartre ou de Montparnasse, lieux de rencontre d’artistes et d’écrivains… Quoique ces endroits là, de jadis, ils peuvent encore exister de nos jours…