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  • Un point de désaccord que j'ai avec Victor Hugo dans ce poème dont je cite un extrait :

    « C’est d’être un alchimiste alimentant la flamme

    Sous ce sombre alambic que tu nommes ton âme

    Et de faire passer par ce creuset de feu

    La nature et le monde et d’en extraire Dieu »

     

    [ Extrait de « À Mademoiselle Louise B - Sagesse » ]

     

    … Très beau, certes…

    Mais… « d’en extraire Dieu », ça me dérange, ça me fait ruer dans les brancards…

    Bon, il faut dire que du temps du vivant de Victor Hugo, l’immense majorité du peuple Français notamment dans les campagnes, « ne voyait, ne pensait, n’expliquait les choses, que par Dieu, que par ce qu’enseignait l’Église (Le catholiscisme apostolique et romain)…

     

    Je rectifie « à ma façon » ce vers « la nature et le monde et d’en extraire Dieu » : la nature et les gens de bonne volonté et d’en extraire la beauté du monde… (Bon, c’est vrai, « ça piète pas ! »)

     

    … Petite anecdote à propos de Victor Hugo :

     

    C’était – il faut le dire- Victor Hugo, un « tombeur de dames » (c’est fou, d’ailleurs, ce que les Grands Écrivains, les Grands Auteurs, ont la cote avec les dames, notamment les très jeunes femmes, surtout lorsque ces grands auteurs et écrivains ont « pris quelque âge » devenus « rassis » et « chenus » et ont des visages à inspirer des sculpteurs célèbres !)… (rire)…

     

    Un jour, Victor Hugo circule en calèche au bois de Boulogne. Il rencontre Louise Michel (plus jeune que lui à l’époque) qui, à pied, revient à son domicile assez éloigné du bois de Boulogne… Il propose à Louise Michel (qu’il soutenait dans son combat contre l’injustice et la misère) de la ramener chez elle dans sa calèche. Louise Michel monte dans la calèche, à côté de Victor Hugo. Au bout d’un kilomètre, voilà-t-il pas que Victor Hugo, alors « bien rassis et bien chenu » pose l’une de ses mains sur la cuisse de Louise Michel… « Ni une ni deux », Louise demande aussitôt à Victor « descendez moi ici, je continue à pied »…

     

    ( À noter qu’un anarchiste – en 1871 comme en 2023 – (homme ou femme) peut-être fidèle à sa femme ou à son mari, compagnon ou compagne, tout comme il demeure fidèle à lui-même dans ses idées, dans sa pensée, dans ses choix de comportements, dans ce qui le singularise, qui le démarque par rapport aux ordres du monde, aux ordres d’opinion, aux cadres établis, aux modes, et même à des mouvements contestataires qu’il ne rejoint pas)…

     

     

  • Petite anecdote relative à un comportement collectif ...

    … En salle de spectacle, au cinéma, au théâtre… Lorsque le comédien ou l’acteur « lâche quelque bon mot » et que seules, quelques personnes « à l’ouie fine » ou « exercée » comprennent le « bon mot » du comédien ou de l’acteur, qui ne s’est pas intelligiblement exprimé tant il a été leste dans son propos plus chuchoté que bien prononcé… Se mettent à « rire de bon cœur », la quasi totalité des autres personnes présentes dans la salle, dont la plupart n’ont pas vraiment tout à fait compris et été en mesure d’apprécier le « bon mot » du comédien ou de l’acteur, se mettent elles aussi à rire toutes ensemble…

     

    Et, celui ou celle dans la salle qui ne rit pas, ne réagit pas, qui est le seul à ne pas rire, passe auprès des autres pour un « demeuré » et subit le regard condescendant de son voisin d’à côté qui lui, n’a pas mieux compris le « bon mot » mais dont le rire s’est fondu dans l’hilatité générale…

     

    Merde à ces rieurs qui ont fait semblant d’avoir compris, ont suivi le mouvement d’hilarité générale… Et ont porté un regard condescendant sur celui qui n’a pas ri…

     

    Cela dit, dans un film, les scènes ou séquences de chuchotement à l’oreille, de propos lestes, humoristiques, à demi étouffés, à peine audibles ; n’apportent rien de plus au film, ne sont jamais de ces moments emblématiques du film, dont on se souvient…

     

    Il y a comme « un air d’imbécilité » dans ces houles de rire en salle de spectacle – qui, par extension- renvoient à ces mouvements, à ces engouements, à ces réactions de foule, ou à ces adhésions consenties à des normes de comportements, à des ordres d’opinion, à ce qu’il sied d’être, de paraître et de faire dès lors que l’on n’est plus seul et que l’on est observé par les autres…