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  • IAG, outil d'intelligence artificielle

    L’un des risques les plus importants lié à l’utilisation d’un outil IAG – Intelligence Artificielle – réside dans l’authenticité de l’information produite par une photo, par une vidéo, par un écrit, postés sur Internet et notamment sur les réseaux sociaux les plus fréquentés tel que Facebook et Instagram…

     

    Voici un document à consulter, relatif aux dangers de l’intelligence artificielle générative, du CESI, Centre d’expertise en sécurité de l’information, de l’Université du Québec :

     

    dangers-intelligence-artificielle-v1-long-20241004.pdf

     

     

    Notamment ce paragraphe :

     

    Pour se protéger contre les hypertrucages, il est essentiel de vérifier systématiquement l'identité des demandeurs en cas de requête urgente, notamment par un autre canal comme un appel direct. Il faut également rester vigilant face aux comportements inhabituels, provenant même de sources de confiance. Enfin, limiter la diffusion d'informations personnelles en ligne réduit les risques que ces données soient exploitées pour des tentatives de manipulation.

     

    Une « requête urgente » en effet, peut être celle qui est adressée sous la forme d’un couriel par une ou plusieurs personnes en association, dans le but de nuire à la réputation de quelqu’un en particulier, et surtout, de tenter, par chantage, de soutirer une somme d’argent relativement importante.

    Ainsi dans un premier temps est proférée une menace qui incite à réagir le plus rapidement possible. Et si la menace n’est pas prise en compte, alors sont diffusées de fausses informations sous la forme d’images produites, récupérées, accompagnées d’écrits… Bien sûr, de telles images et de tels écrits en réalité, n’ont jamais été postés…

    C’est si grave, une telle malveillance, que cela peut entraîner jusqu’à une enquête de police, jusqu’à des poursuites judiciaires et à une condamnation pénale… Dans la mesure où ont été produites des « preuves » sous forme d’images et d’écrits, et accompagnées, ces « documents », de témoignages « fabriqués »…

     

    Les techniques d’hameçonnage, déjà très efficaces, se voient aujourd'hui renforcées par la simplicité d'utilisation des outils d'IAG. Des enregistrements audios, des photos ou encore des imitations vocales d'un proche, d'une personne influente au sein d'une entreprise ou d'un ami peuvent être utilisés pour créer des situations urgentes et convaincantes, telles que des demandes de transferts bancaires ou la divulgation d'informations sensibles. La confiance suscitée par ces hypertrucages amplifie considérablement le taux de succès de ces tentatives d'hameçonnage.

     

    Il y a ce dilemme qui est celui du choix entre s’exprimer et produire du texte, de l’image, sous un pseudonyme et sous un avatar, et donc sans aucune indication, aucune représentation de son vrai visage et sans jamais communiquer la moindre information personnelle, de sa vie privée, de sa famille, de ses enfants… Ce qui, en quelque sorte « sécurise » ce qui est produit (et son auteur) – ou du moins « tend à sécuriser »…

    Et « se produire » en s’identifiant avec son vrai visage, son vrai nom ; ce qui bien sûr peut sembler préférable si l’on veut être reconnu par ses connaissances là où l’on vit et l’on exerce son activité (travail, emploi, implication dans une association, etc. )… Mais avec le risque d’exposition à des malveillances…

    C’est là, oui, une dilemme…

     

    Reste que – à mon sens – si l’on n’a point sur le « mur sur lequel tout le monde écrit ou trace » une « ribambelle d’amis – de plus de par exemple 50 personnes ; et si l’on n’est pas un personnage influent – avec un certain rayonnement – et si, pour peu que l’on ait quand même « un certain rayonnement » mais que l’on veille à ne pas « directement divulguer » et à produire du récit avec des personnages fictifs, si en quelque sorte on « habille » ou « enfouit dans des généralités » ; en somme si l’on rend difficile une tentative de malveillance parce que rien ne nous fait accuser formellement… Alors le risque est moindre, même s’il demeure potentiel…

     

    L’intelligence artificielle dis-je… En dépit de son immense puissance et pouvoir, peut-être « coiffée sur le poteau » ou « battue à la course »… N’oublions jamais que le cerveau humain, au naturel, fonctionne comme un ordinateur dont le disque dur a une capacité de stockage de données de cent milliards de tétra-octets… Et que l’intelligence artificielle finalement ne sera jamais que le produit de l’intelligence humaine via les ingénieurs et les chercheurs de la Silicon Valley et de Shangaï City au service des Elon Musk and Cie !

     

     

  • Lien entre la pensée et l'écriture cursive

    « Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi on n'apprend plus aux enfants à écrire en cursive ? Et non, ce n'est pas un hasard si on l'utilise de moins en moins. Écrire en cursive, c'est traduire la pensée en mots, c'est s'obliger à ne pas lâcher le papier. C'est un effort stimulant, qui permet d'associer des idées, de les lier, de les mettre en relation. Ce n'est pas un hasard si le mot "cursive" vient du latin "currere", qui signifie courir, couler, car la pensée est ailée, elle court, elle vole. Il est évident que la cursive n'a pas sa place dans le monde d'aujourd'hui, un monde qui fait tout pour ralentir le développement de la pensée, pour l'engorger. Je crois que la cursive est née en Italie et qu'elle s'est ensuite répandue dans le monde entier. Pourquoi ? Parce que c'était une écriture compacte, élégante, claire.

    Mais notre société n'a plus le temps pour l'élégance, pour la beauté, pour la complexité ; nous avons la synthèse mais pas la clarté, la vitesse mais pas l'efficacité, l'information mais pas la connaissance ! Nous en savons trop et pas assez parce que nous ne sommes plus capables de faire le lien entre les choses. Les gens ne peuvent plus penser. C'est pour cela qu'il faut revenir à l'écriture cursive, surtout à l'école. Car il ne s'agit pas seulement de retrouver une écriture, mais de redonner vie à notre pensée. Tout ce qui nous fait vivre, ce qui nourrit l'âme, ce qui soutient l'esprit, est lié à la respiration. Sans souffle, disaient les Grecs anciens, il n'y a pas de pensée. Et sans pensée, il n'y a pas de vie. Je vous laisse le soin de décider si cela est important ou non..." Guendalina Middei, Professeur X - écrivain

     

    Guendalina Middei, écrivain(e) Italienne sous le pseudonyme de Professeur X

     

    S’il y a du vrai – et de la logique – dans ce qu’exprime Guendalina Middei, et que d’ailleurs je partage, il n’en demeure pas moins que je me pose tout de même la question de l’existence et de la réalité du lien entre la pensée, la réflexion, d’une part ; et l’écriture cursive d’autre part…

     

    Dans les langues issues du latin telles que le Français, l’Italien, l’Espagnol ; dans les langues anglosaxonnes, slaves ; ainsi qu’en Arabe… L’écriture manuscrite, celle que les enfants pratiquent à l’école lors de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, est le plus souvent cursive – donc avec les lettres reliées- (mais moins cependant, avec les nouvelles méthodes selon les programmes scolaires actuels, pour l’apprentissage de l’écriture à l’école en CP et CE)…

    Dans ces langues là, Français, Italien, Espagnol, Anglais, Russe, Allemand, Neéerlandais, et Arabe, le lien entre la pensée (la pensée développée et la réflexion) et le fait d’écrire à la main avec un stylo, un crayon, en cursif, s’impose en ce sens qu’il existe bien une logique, une réalité quasi évidente, dans le lien entre la pensée et l’écriture cursive…

    Mais alors, que dire du Mandarin (le Chinois), que dire du Japonais, que dire des langues qui n’ont pas d’alphabet mais s’écrivent et se lisent par signes ou signes reliés, de telle sorte qu’au lieu d’un alphabet de 26, 28 ou 29 lettres, l’on se retrouve avec plusieurs milliers de signes différents les uns des autres non reliés ? (Ce qui remplace en Mandarin ou en Japonais, l’écriture cursive, c’est la calligraphie c’est à dire le dessin du signe, l’art de bien dessiner ce signe)…

     

    Si je m’en rapporte à mon expérience personnelle, depuis plus de vingt ans, mon écriture manuscrite ne ressemble plus à l’écriture que j’avais lorsque j’étais au Lycée de Mont de Marsan en 1965 ou à celle que j’avais dans mes carnets, au crayon, entre 1983 et 1997…

    Cela fait une bonne vingtaine d’années que, lorsque j’écris à la main, je forme mes lettres presque comme en script, à peine ou non reliées entre elles, et que je ne sais plus écrire de « belles majuscules en écriture cursive » (je forme les majuscules en lettres d’imprimerie)…

    Cela vient de l’habitude d’écrire au clavier, certainement…

    Est-ce que pour autant, n’écrivant plus en cursif, ma pensée se serait atrophiée ? C’est bien là la question !

     

    D’autre part, il y a aussi une réalité non négligeable, à la perte de la pratique de l’écriture cursive :

    L’on en arrive à ne plus savoir ou pouvoir déchiffer certaines écritures de personnes que nous connaissons ou dont nous lisons ce que ces personnes expriment par écrit à la main… Et, quant à la lecture et à la compréhension de textes manuscrits anciens, très anciens pour certains, d’auteurs du 17ème, 18ème siècle, de documents historiques, etc. … C’est encore plus difficile pour les contemporains que nous sommes !

    Je m’en suis aperçu lors de recherches généalogiques avec l’accès aux fiches d’état civil numérisées notamment pour la période 1793 – 1806 : les actes rédigés avec les noms, prénoms du déclarant, des témoins… Sont très difficilement lisibles (forme des lettres) …