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  • Deux formes de domination

    S’exercent dans le monde deux formes de domination :

     

    La première, la plus évidente, celle qui distingue – pour simplifier les choses – les « bons » et les « méchants »… S’exerce par la violence, par la puissance, par la prédation d’un petit nombre de personnages qui détiennent les pouvoirs, sur le plus grand nombre… Dans une proportion de l’ordre de 1 contre 99 % - ou si l’on veut, comme « par extension du 1 % », mettons jusqu’à 10 % voire 20…

     

    La deuxième est « moins évidente » parce qu’elle s’exerce, s’appuie, se fonde, s’organise… Et se justifie aux yeux du plus grand nombre, sur la difficulté qu’il y a à différencier le « bien » du « mal »…

     

    Dans la première forme de domination, aux yeux de ceux qui subissent, s’opposent, désobéïssent, se révoltent ; les « méchants » sont toujours (et c’est vrai) les violents, les agresseurs, les accapareurs, qui détiennent l’argent et le pouvoir et qui décident en fonction de leurs intérêts…

    Tandis que pour les violents, les agresseurs, les accapareurs ; les « méchants » (ceux qu’il faut dresser et soumettre) sont les désobéïssants, les révoltés…

     

    Dans la deuxième forme de domination, entre une toute autre « stratégie » qui elle, s’avère finalement beaucoup plus efficace pour les dominants…

    C’est celle par exemple, du comité dirigeant d’une très grosse entreprise multinationale réalisant des profits importants et dont l’avenir est prometteur, qui décide de placer en un « poste clef » (en « management de personnel », en « psychologue et analyste de comportements et de compétences ») des personnages ayant de la « valeur ajoutée » parce que ces personnages là sont « des gens bien », sincères, ayant de grandes qualités humaines et sont autant soucieux des intérêts de tous les salariés de la « boîte » que de l’intérêt « de l’entreprise » (l’intérêt de l’entreprise étant mis en avant pour « éclipser » en quelque sorte, les intérêts des dominants eux-mêmes)…

    En somme cette forme de domination s’appuie sur des personnages dont il est possible de « tirer » ce qu’il y a de meilleur, de plus authentique en eux, afin de « gagner en efficacité » - et de parvenir à convaincre, à « faire adhérer »… Et « ça marche » !

    D’ailleurs les « intéréssés » -ceux qui sont choisis, élus, et rétribués en conséquence- n’étant pas pour autant « abusés » ou « dupés », se sentent confortés dans l’idée qu’ils vont « innover », « changer la face du monde » en ce sens que la « face du monde » s’en trouvera évidée de ce qui la rend difficile et désagréable à regarder…

     

    Mais dans chacune de ces deux formes de domination, le résultat est le même : c’est du profit au bénéfice d’une minorité, une réussite assurée en termes de finance, de pouvoir et de puissance accrue, et des actionnaires mieux rémunérés… Et « un certain nombre » - croissant il faut dire – de « laissés pour compte »…

     

    La question aujourd’hui – et pour « les temps qui viennent » - c’est de savoir ou de pouvoir déterminer laquelle de ces deux formes de domination pourrait prendre le pas sur l’autre…

    Le « fond du tableau » - et il en a toujours été ainsi par le passé (l’Histoire le confirme)- est un fond de violence, de brutalité, de prédation (la « loi du plus fort » en somme)…

     

    Il me semble évident – en tant que « témoin de notre temps » que nous pouvons être - que le « fond du tableau » demeure le même de nos jours et qu’il le restera durant le siècle présent…

    Néanmoins, l’on voit se profiler – peut-être plus vite encore que l’on ne l’observe dans la réalité au jour le jour – une évolution dans la deuxième forme de domination qui donnerait à penser que cette forme de domination « marquerait des points »… Par le biais d’une « politique » axée sur le développement de ce que l’appelle du « coaching », de « l’accompagnement de carrière », d’une prise en compte de la personnalité des gens auxquels on propose un poste, une fonction ; tout cela mis en « base de données » déterminant et sériant des « profils » (cela c’est du ressort de l’Intelligence Artificielle et des algorythmes, des « calculs intégraux et de résolution rapide et automatique de problèmes aussi diversifiés que complexes)…

     

    Mais « ne nous y leurons pas » ! Cette forme de domination là, demeure associée à la première, et, un jour ou l’autre, contrairement à ce qui a pu être cru « à juste titre » la violence, la « loi du plus fort », la brutalité, la « mise à l’écart », la discrimination, la loi du profit et de l’argent réapparaîssent au grand jour…

     

    Ainsi un personnage ciblé pour ses compétences, pour ses capacités, pour ce qu’il y a d’humanisme, de droiture, de sincérité, de crédibilité, d’efficacité, de fiabilité en lui ; peut se voir dans le « Système » (dans l’Ordre du Monde) propulsé à un poste, à une fonction spécifique et se voir confier une mission « enthousiasmante et prometteuse en valeur ajoutée »… Par un dirigeant selon la vision de développement de ce dirigeant… Mais considérée par un autre dirigeant « non essentielle », lequel dirigeant ayant « un peu plus de pouvoir » que l’autre (c’est à dire que ce dirigeant là est davantage dans la violence, dans la brutalité et dans la prédominance des valeurs d’argent et de profit)…

     

    En somme c’est dans une violence et dans une cruauté « masquée » et d’apparence acceptable, qu’évolue le « Système » ou l’« Ordre du Monde »… Et au final, la violence, la cruauté, la brutalité se révèlent évidentes et sans fioritures…

     

     

  • Métiers d'hier et d'aujourd'hui

    Voici une liste non exhaustive des activités, métiers, professions, emplois, exercés en 1911 et identifiés lors du recensement de la population à Fraize dans les Vosges, effectué cette année là en 1911.

    Sans doute, ces métiers et activités étaient-ils à peu près les mêmes dans toute la France rurale et urbaine de l’époque :

     

    Voiturier, bobineuse(textile), ouvrier papetier, employé de commerce, marchand de marée (poissonnier), mécanicien, poseur de rails de chemin de fer, garde-barrière, brodeuse (à domicile souvent), fermier(e), cultivateur/cultivatrice, ouvrier agricole, tisserand, contremaître en usine, perleuse, sabotier, manœuvre, vannier, couturière (souvent à domicile), débitant (boissons notamment), charpentier, tisserand(e), bûcheron, menuisier, cantonnier, charron, épicier(e)…

     

    Et voici, une autre liste tout aussi non exhaustive, des métiers, emplois, activités, professions exercés dans les années vingt du 21ème siècle.

    À noter que ces activités sont exercées pour l’essentiel dans de grandes zones urbaines et plus particulièrement dans les grandes métropoles régionales et à Paris, autour de Paris… À moins qu’un certain nombre de ces activités soient effectuées en « télé travail » (ordinateur, internet, logiciels, numérique etc. ) et donc, délocalisées :

     

    Développeur de logiciels, data-scientist, architecte cloud, consultant en transformation digitale, ingénieur en intelligence artificielle, Chef de projet, analyste de données, administrateur de bases de données, technicien de support informatique, spécialiste en marketing digital, développeur Web, développeur d’applications mobiles, ingénieur en réseau, technicien de maintenance informatique, architecte de systèmes d’information, consultant big data…

     

    Activités demandant des compétences acquises en formation et années d’études en grandes écoles … Alors qu’en 1911, les métiers et activités exercés n’exigeaint généralement qu’un apprentissage chez un patron…

     

    C’est dire de la différence de mode de vie, d’habitat, entre le début du 20ème siècle et les années vingt du 21ème siècle…

    Ainsi en 1911, une localité et ses environs (hameaux) de quelque trois mille habitants ou plus, constituait un centre d’activités – industrielles (usines, fabriques), agricoles, artisanales, commerciales… Qui permettait à tous les habitants d’exercer un métier, une profession, d’avoir un emploi, à peu de distance du domicile…

    Et de surcroît, chacun ou presque, dès le plus jeune âge – 12, 14 ans, trouvait à s’employer, et il n’était pas nécessaire comme de nos jours, de poursuivre de longues études (après le certificat d’études ou le « cours complémentaire » jusqu’au brevet)…

     

    De nos jours, les activités « sans qualification spécifique » souvent d’exécution de tâches manuelles et ne demandant guère de compétence particulière, telles que par exemple un travail à la chaîne dans une usine, et bien d’autres emplois « de services », sont réalisées par des machines, sont automatisées et robotisées, de telle sorte qu’avec un « cursus scolaire » limité au mieux au Baccalauréat, un jeune en âge d’entrer en « vie active » ne trouve pas d’emploi, ou trouve un emploi précaire, à temps partiel, avec un contrat de courte durée…

    La plupart des métiers, emplois, activités, professions aujourd’hui, exigent d’avoir reçu déjà une formation universitaire au-delà du BAC, et ensuite une formation dans une école spécialisée (enseignement supérieur, grandes écoles HEC, Science Po, écoles d’ingénieurs, etc.)…

    Ce qui implique pour un jeune adulte, de devoir quitter l’environnement local dans lequel son enfance s’est écoulée, de quitter sa région d’origine, à moins de trouver un emploi dans une grande métropole située dans la région…

     

     

  • Les livres qui mordent

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    Ce ne sont pas ces livres là, qui mordent et piquent, dont parlait en son temps Frantz Kafka… Qui sont demandés du « Grand Public » de nos jours !

    Loin s’en faut, car 9 livres (romans, récits) sur 10 sont, aujourd’hui, au même titre qu’un plat préparé sous cellophane ou en barquette en rayon de grande surface, ou qu’un jeu vidéo, ou qu’un film de Netflix, un « produit de consommation »…

    Les quelques livres qui « mordent et piquent » et plus encore ceux qui « fendent à la hache la mer gelée en nous » sont des livres que « l’Ordre du Monde actuel » considère comme étant « non aseptisés » ou dérangeants… Ou, parfois, par « reconnaissance de façade » (et « pour donner le change dans un but inavouable ») sont présentés au public tels des lapins ou des colombes sortis d’un chapeau…