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Le paysage artistico culturel

Ces Grands Esprits, ces figures emblématiques, ces monstres sacrés, ces pointures, ces bêtes de scène…

Si l’on veut… Comme l’on a pu les qualifier, comme l’on a pu les sentir, les percevoir, les vénérer, les suivre…

Qui se sont produits sur des plateaux de télévision, sur des scènes ; qui ont défrayé la chronique, irrévérencieux, iconoclastes parfois pour certains d’entre eux mais de toute manière talentueux – tous …

Et qui aujourd’hui ne sont plus dans l’actuali-paysage des télés, des radios, des grands quotidiens régionaux et des magazines les plus lus, du théâtre, du cinéma, de la littérature, du dessin, de la peinture…

Faut-il désormais en ces années vingt du 21ème siècle, aller les chercher – car à mon sens ils existent sûrement – sur les réseaux sociaux, sur Youtube… « Héros du Jour – ou de la saison ou de l’année »… Plébiscités par des milliers de « followers », marqués de « kilo-likes » ?

Ou faut-il les débusquer, les découvrir « par la grâce » de la « mécanique » des algorythmes et de l’intelligence artificielle des moteurs de recherche et des « mots clés », qui finissent, à force, de propulser leurs productions, en tête de pages de liens ; les faisant ainsi sortir de l’obscurité, ou du « marais » ou de la « poussière ambiante de millions de petits grains que la lumière solaire rayonnant soudain dans l’espace d’un salon ou d’un atelier, rend visibles mais visibles tous ensemble en un poudroiement en forme de fines chevelures ?

Car telle est aujourd’hui, la vertu de la « liberté de tous à se produire »… Ou à -dis-je- « s’exister »… Et « que les meilleurs gagnent, c’est à dire ceux et celles qui remportent et les followers et les likes… Et donc le « pompon du manège universel de la taille de la Terre entière », de Youtube, et des réseaux sociaux les plus utilisés…

La vertu de la liberté de tous à se produire qui s’est substituée à la vertu de jadis qui était celle de parvenir à se faire découvrir et promouvoir par les « capitaines » de la scène publique…

À tous se produire, à « poster » à faire sa « story », le « paysage » a changé de dimension : il s’est élargi à l’infini mais réduit en un espace aux contenus sans consistance et aux couleurs délavées…

Le « paysage » s’est « festivalé », « boutiqué » et au mieux il a fait Musicalarue, Francolies ou Eurokéennes entourés de campings géants… Et au « moins mieux » il a fait les « Rave-parties » dans de grands champs en jachère d’agriculteurs…

 

 

 

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