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Petite histoire d'immigration fiction

C’est un vieux couple l’un et l’autre encore valides mais n’étant plus guère en très bonne santé physique, il a lui 82 ans et elle 79, demeurent à l’écart d’une bourgade d’un millier d’habitants, en pleine campagne au bout d’un chemin récemment goudronné menant à cinq habitations, maisons anciennes plus ou moins rénovées dont la leur…

 

Un matin en ouvrant leur porte d’entrée donnant en façade de leur maison sur le chemin d’accès et une partie du terrain attenant, ils trouvent assis par terre un jeune enfant âgé d’environ un an, abandonné intentionnement devant leur maison…

 

Récemment un groupe de migrants venus de quelque pays du Sahel Africain, du Moyen Orient, d’Afghanistan, de plusieurs dizaines de personnes dont des familles avec enfants, dans un mouvement soudain accru de vagues migratoires, s’est installé dans un campement aménagé de caravanes anciennes, de tentes et de baraquements en planches et tôles, à proximité de la bourgade… Ainsi que d’autres groupes aux abords de localités environnantes…

 

D’autres gens du village et des localités voisines, dont notamment un couple de trentenaires avec trois enfants demeurant dans une maison d’un lotissement, l’homme et la femme tous deux travaillant à quarante kilomètres de chez eux et étant dans leur maison seulement les week-ends (du lundi au vendredi ils partent à 7h le matin et reviennent vers 20h, les trois enfants gardés et menés à l’école par leur voisine) … Ont trouvé devant leur porte de très jeunes enfants de migrants abandonnés intentionnellement… Une vingtaine en tout, déposés devant des habitations…

 

 

Les associations locales ont bien essayé de s’organiser afin de s’occuper de ces enfants de migrants – et de leurs parents, tous très démunis, sans toit et manquant de tout – mais en face d’un tel afflux de ces migrants, elles n’ont pu en incapacité et en absence de moyens, « faire face »… D’autant plus que des mères, désespérées, de très jeunes enfants tous à peine âgés d’un an, se sont résolues à abandonner leur enfant en espérant que, déposés devant des maisons de gens du village, ils seraient accueillis et pris en charge…

 

le vieux couple, lui 82 ans et elle 79, n’a pas la capacité de s’occuper et de prendre en charge l’enfant abandonné devant chez eux ; ils vivent sur des pensions de retraite de moins de mille euros, ne sont pas en bonne santé et cet enfant « tombé du ciel » est un « énorme pavé dans la mare de leur vie »… Ils attendent qu’il fasse nuit, afin d’aller perdre l’enfant dans la forêt voisine (la pensée étant venue à l’homme -vite refoulée tout de même- de tuer l’enfant avec une barre de fer et de l’enterrer dans le jardin)…

 

Le couple de trentenaires qui travaille à quarante kilomètres, a trois enfants et n’est à la maison que le week end, n’a pas, lui non plus la capacité de s’occuper et de prendre en charge un enfant de plus (comment s’organiserait-il?)… Il décide de conduire l’enfant trouvé devant chez eux, dans leur voiture, dans une localité située à une centaine de kilomètres de chez eux et de le déposer sur un parking de supermarché, placé dans un carton…

Durant le trajet l’enfant se souille et salit la banquette arrière de la voiture et crie par moments comme un petit goret… Quand il est déposé dans le carton sur le parking du supermarché, il a du caca sur lui…

 

Un autre couple de retraités celui là plus jeune, de l’une des bourgades environnantes où se sont installés des groupes de migrants, demeurant dans une vaste maison entourée d’un hectare de terrain, décide d’accueillir sur son terrain une famille d’Afghans de sept personnes – le père, la mère, trois filles et deux garçons de 2 à 14 ans – et met à disposition de cette famille une grande tente Queshua, et le robinet d’eau extérieur, et aménage une cabane de toilettes (toilettes sèches)…

Il veut bien, sur ses pensions de retraites « confortables » aider financièrement cette famille mais ce qu’il ne veut surtout pas, parce que ni l’homme ni la femme n’est un passionné de cuisine ni ne se voit deux fois par jour faire à manger pour sept personnes ni non plus ouvrir sa maison et son intérieur à ses « invités » - pour cause de mode de vie et de culture trop différent – ce qu’il ne veut surtout pas donc, c’est « partager sa vie, son intimité, ouvrir en grand sa maison », ça non, hors de question…

 

Un couple d’homosexuels hommes trouve un matin devant l’entrée de son logement dans un petit immeuble au centre du village, un bébé de 6 mois, qu’il considère « tombé du ciel et faisant leur bonheur » du fait que depuis 3 ans il « bataille » pour adopter un enfant…

 

Cela dit, en ce qui concerne en France, en matière de nationalité française, le « droit du sol » ; qui stipule que tout enfant de parents étragers né en France acquiert automatiquement la nationalité française jusqu’à sa majorité 18 ans ; encore faut-il que l’enfant né ait été déclaré à la mairie par son père, ou sa mère ou un témoin… Or, qu’en est-il d’un très jeune enfant, un bébé âgé de 6 mois par exemple, ou un très jeune enfant d’à peine un an, qui a été trouvé par des habitants demeurant dans une localité en France ? Un enfant visiblement abandonné dont on ne sait qui sont les parents, le père ou la mère, et venu d’on ne sait où ? Car de toute évidence, cet enfant n’a pas été déclaré à la naissance…

 

Est-ce que des dispositions d’adoption – spécifiques- existent dans ce cas, celui de la prise en charge d’un enfant trouvé dont on ne sait d’où il vient, rien de ses parents : prend-t-il alors la nationalité française ?

 

 

 

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