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  • Mise en scène

    … La mise en scène de ce qui fait tout au long de la journée, le quotidien de vie de chacun, mise en scène de soi, de ses proches, de ses enfants en photos, vidéos, selfies, assorties ou non de brefs commentaires… Est devenue une manière de vivre, d’être au monde, par laquelle ce qui est de l’ordre de l’intime et du privé, exposé en détail, diffusé sur Instagram, Facebook, Youtube, s’impose en norme de relation, mais de relation ne s’établissant qu’en se montrant et en étant suivi ; et où pour exister il faut cumuler les vues en nombre, les « likes », les stories, les émoticones, les cœurs rouges…



    Suivi autant que possible par de nombreux abonnés à sa page ou à son compte, par des personnes qui, pour beaucoup d’entre elles ne sont ni des proches ni des amis, mais de « vagues connaissances » sinon des inconnus (ou plus exactement des demandeurs ou des entrants accueillis), ou même encore par des visiteurs « tous azimuths » s’étant connectés à sa page ou à son compte…



    Mais échapper à ce mode de relation, en ne participant pas, en ne s’inscrivant pas, en ne s’abonnant pas, nulle part, sur internet, à aucun réseau social, forum ou groupe, en ne créant pas de compte Facebook, Instagram, Youtube, et donc en ne s’exposant pas, ne « s’existant » pas au vu et au su de tout le monde… N’empêche pas que l’on soit visible, suivi, identifié, répertorié, profilé, par la multitude d’empreintes numériques que forcément nous laissons, en nous servant d’un ordinateur, d’une tablette, d’un smartphone relié à internet, d’une carte bancaire, de plusieurs cartes de fidélité lors d’achats divers (en ligne ou non)…



    Alors, vu, suivi, répertorié, profilé que nous sommes, autant que nous le soyons pour ce que nous avons de mieux, de vrai en nous, qui fait davantage œuvre que montre et que nous exposons sur la Toile…



    Est-ce que par exemple, lorsque vous vous rendez à une exposition de tableaux de peinture ou de dessins en galerie, l’auteur de ces tableaux ou de ces dessins, met en scène devant vous son quotidien de vie ?



    La Toile devrait être davantage une galerie d’œuvres exposées, qu’une mise en scène de soi et de ses proches dans un quotidien de vie filmé, partagé, relayé…



  • L'espérance

    … L’on définit habituellement l’espérance comme si elle était l’attente de la clarté naissante du jour qui va poindre…

    Mais le jour qui vient n’amène pas forcément la clarté faisant disparaître l’obscurité.

    La réalité et la beauté de l’espérance procèdent de la force qui anime l’espérance, et cela d’autant plus que l’obscurité de la nuit dont on ne sait si elle est finissante, est difficile à percer… Ou que la clarté du jour venant se fait si éblouissante qu’elle rend le regard non voyant.

    L’espérance la plus belle, c’est celle qui procède d’une force en soi qui anime notre regard et rend voyants nos yeux, alors même que l’obscurité dans sa pesanteur persiste ou que la lumière dans sa vivacité accrue, nous rend aveugles…



  • GMT plus deux

    … Ce samedi 25 mars est la dernière journée qui, le matin, « commençait à commencer vraiment de bonne heure », ce qui seyait fort aux « lève tôt » dont je suis… En effet, le matin, en hiver et surtout fin d’hiver jusque disons début mars, le soleil n’apparait que tardivement (en latitude moyenne hémisphère nord, à partir de huit heures GMT plus un, seulement au 15 février, l’accélération (minutes de soleil en plus le matin) ne s’opérant qu’à partir de fin février et surtout passé les deux premières semaines de mars)…

    C’est dire si, en peu de jours, les « lève tôt » s’habituent très vite et très naturellement, à la clarté diurne venant plus tôt…

    « Manque de pot, patatras » au matin du dimanche 26 mars, avec GMT plus deux, v’là le jour qui perd une heure, la nuit qui ré avance d’autant, et ça, chaque année c’est dur à vivre pour les « lève tôt » !

    Et il faudra attendre passé mi avril pour retrouver une clarté diurne vraiment nette, à l’heure des « lève tôt » (vers 6h 30)… (ou plutôt 4h 30 GMT heure universelle astronomique dite « heure solaire)… Soit dit en passant, quand vous regardez une carte (planisphère) de la Terre, où sont indiqués les tracés des fuseaux horaires, le méridien de Geenwich qui fait repère, est celui de midi GMT heure universelle)…

    Ainsi en France et en Europe depuis 1976, nous faisons midi à 14h ! … Ce qui s’apparente à « chercher midi à quatorze heure » selon une expression populaire signifiant que l’on « complique les choses » !

    Bien sûr il « va de soi » que les « lève tard » et, entre autres « couche tard » les noceurs, les noctambules, les ceu’s zé celles qui se lèvent à des 10/11 h et se couchent après minuit (le Nadir à GMT plus 2), eux, ça leur convient très bien, cette « heure de dingue » où le soir ça n’en finit plus la journée (soit dit en passant pour les jardiniers et les promeneurs bonjour la gent ailée de moustiques et d’« insecticules » suçeurs et piqueurs – ce qui n’est pas le cas, le matin de bonne heure GMT plus un ou plus deux ou pas)…



  • Jours de grande turbulence

    En ces jours de grande turbulence sociétale dans notre pays la France, je salue les artistes, les écrivains, les créateurs, mais aussi les jardiniers, les randonneurs, les amis de la nature et des animaux, qui, dans les activités dont ils se passionnent n’étant ni des métiers ni des emplois rémunérés, n’envisagent aucun « âge limite » pour cesser de produire, les uns leurs œuvres, les autres d’imaginer, de rêver, de marcher, de mettre leurs mains dans la terre, aussi longtemps qu’il leur sera possible…

    S’ils ont peut-être leur mot à dire au sujet de ces grandes turbulences sociétales, ils n’en font guère part autour d’eux, car il est pour eux un ordre qui n’est pas celui du monde…



  • Ils décapsuleront à l'opinel ...

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    Ils décapsuleront à l’opinel, la bouteille de Champi frelaté, éjecteront le pipi atomique contenu dans cette bouteille où ont pissé des grammairiens empapaoutés jetsettisés croyant occire deux belettes siamoises attachées aux racines éphémères extraites d’un arbre généalogique où l’on imagine de lointains ancêtres portant guêtres sur la tête…
    Mais dans une fureur aussi vaine qu’ostentatoire, leurs yeux se prétendant voyants, n’aperçoivent point ce que pourtant ils regardent, obnubilés qu’ils sont, leurs yeux, à mordre de leurs pupilles dilatées, le bout de leur nez faussement busqué”…