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  • Thierry Ardisson

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    Dans les années 1999, 2000 et jusqu’en 2005, souvent le samedi soir vers 23h il m’arrivait de regarder « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson…

    Je n’étais point, cependant, loin s’en fallait, un fan de l’émission ; mais lorsque « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier a succédé – après 2005 – à « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson, j’ai trouvé que cette dernière « se situait à mon sens, une gamme en dessous et que Laurent Ruquier « ne faisait pas autant le poids question de ne point faire dans la dentelle, que Thierry Ardisson…

    C’est donc avec disons « un certain regret » - empreint de nostalgie et du souvenir d’une « toute autre époque que la nôtre », que j’ai appris la disparition – je n’aime pas prononcer ou écrire le mot « décès » - de Thierry Ardisson ce lundi 14 juillet 2025…

    « Un certain regret » dis-je…

    En fait, je suis bouleversé, bouleversé oui, parce qu’un personnage de cette trempe, aussi iconolaste, d’un tel regard qu’il portait sur le monde, les gens, les comportements, etc. … Notre époque n’en fait plus !

    « Ce soir nous n’avons pas invité » (Tout le monde en parle)… Suivaient cinq ou six personnages bien ciblés défrayant la chronique : un massacre dans les règles de l’Art !

    Avec « On n’est pas couché » c’était le « flop ten »… (moins convainquant à mon sens, quoique…)

    Mais dans « On n’est pas couché » ce qui m’horripilait c’était cette courte et fugace séquence de prise de vue en gros plan des chaussures de l’invitée, de l’invité avançant sur le tapis avant de s’asseoir dans le fauteuil en face de Laurent Ruquier et d’Eric Caron… (Un signe que l’époque venait de changer – bling-bling oblige, et effets spéciaux)…

     

    En 2005 lorsque j’ai créé mon site « Yugcib » - le 16 avril 2005 pour être précis… Dans une rubrique intitulée « quelques lettres » (que dans ma vie j’ai écrites à des personnes en particulier) …

    Voici, reproduit ici, la « lettre ouverte » que j’ai écrite à Thierry Ardisson, au printemps 2005 :

     

    Monsieur Thierry Ardisson, le roi de « TOUT LE MONDE EN PARLE », qui pète le feu, beau comme un dieu, iconoclaste, arrogant, décapant...

     

    Je n’aime pas votre émission. Enfin, ce n’est pas que je l’aime pas…Mais vous me faites rire.

    Et quand on rit vraiment, la vulgarité, ça passe comme une lettre à la poste... Enfin "presque"...

    Vulgaire et iconoclaste votre prestation du samedi soir, dis-je ?

    Plutôt tordue à dire vrai...

    Très franchement, moi qui ne suis ni un auteur connu, ni un personnage du « Show biz », être pourfendu, retourné comme une crêpe sur votre plateau de télévision devant quelques millions de nos concitoyens de tous bords et de toutes tendances, j’en crèverais de rire.

    N’ayant rien à perdre et rien à gagner, autant se faire assassiner en beauté… Et être avalé comme Tricatel dans la gueule grande ouverte de « tous les coups sont permis »… Si je devais être un jour l’un de vos invités.

     

    Cher monsieur Ardisson qui pète le feu beau comme un dieu…

     

    Je concocte actuellement une oeuvre iconoclaste intitulée "Grand Hôtel du Merdier"...

    Si l'on peut toutefois appeller "oeuvre" un torchon pareil !

    Mais quel torchon !

    Sans sombrer pour le moins du monde dans le narcissisme, j’en crève de rire à chaque paragraphe.

    Pour ce bouquin là, cher monsieur Ardisson beau comme un dieu, je ne chercherai jamais un éditeur.

    Il est impubliable.

    Il sent trop la merde.

    Il ne respecte rien.

    Y’ a des mots qui sont pas dans le dico, et qu’il est hors de question d’appeler pompeusement « néologisme ».

     

    L’ écriture est devenue enfin pour moi cet espace de liberté dont j’ai toujours rêvé.

    Un espace de liberté…Absolue.

    Et dans cet espace là, l’on y peut tout être, tout faire, tout dire…

    Qui n’écrit que pour plaire ou distraire n’est qu’un artisan de l’écriture. En « liberté surveillée et plus ou moins médiatisée ».

    En ce sens, il faut des écrivains, des poètes, d’excellents chroniqueurs, comme il faut des ébénistes ou des forgerons.

    Lorsque l’écriture devient vraiment un espace de liberté, l’on n’a que faire de la reconnaissance, des préséances, des académies et des salons.

    Voilà, cher monsieur Thierry Ardisson beau comme un dieu !

                       Et bien sincèrement… Parce que si vous saviez ce que je dis dans mon entourage, de ces « sentiments » qu’on torche au bas d’une lettre !

     

    Vingt ans plus tard j’ajoute ceci à cette lettre :

     

    Cher monsieur Thierry Ardisson tout comme vous dans mon enfance, j’arrachais les ailes aux mouches…

     

    76 ans.. L’âge que j’avais en 2024… Cher monsieur Thierry Ardisson, passé ce 14 juillet 2025, je te survis au moins un an de plus… Au delà « on verra »…

    Tu va nous manquer… Enfin tu vas manquer à « certains »…

     

     

  • Le troupeau

    Le troupeau qui est celui des hommes regroupés, en circulation ou parqué, se laisse mener ou garder par les bergers que recrutent les maîtres d’exploitations de domaines, les maîtres de l’Ordre Etabli…

    Les masses d’individus sont intellectuellement stériles dans leur ensemble, ou d’opinions et de culture conditionnées et formatées dans le sens de l’Ordre Etabli…

    Mais le troupeau ou les masses cependant, sont faits d’individus qui, isolés, ou pris chacun à part, lors d’une relation privilégiée, inhabituelle et dépendante d’une situation particulière en laquelle une connexion peut s’établir ; deviennent des interlocuteurs… Mais cela ne veut pas dire pour autant que la relation sera facile et que la connexion aura un impact durable…

     

     

  • L'Iran des Mollahs

    L’intrusion, la fixation et le renforcement des groupes et communautés islamiques en France et en Europe – qui constituent de véritables « têtes de pont » ; ainsi que les réseaux d’espionnage, d’influence et de nuisance de l’Iran des Mollahs depuis 1979, en Amérique du Nord et Europe – jusqu’à des assassinats perpétrés en France en Europe, aux USA et au Canada d’Iraniens exilés et dissidents du régime des Mollahs (mais pas seulement)…

     

    Minimisé, relativisé, nié même, ou tenu pour fantasme par des partis de Gauche sinon même par des partis de la Droite taditionnelle républicaine et du Centre – ou « instrumentalisé » par l’extrême droite qui en fait « fabrique de la peur en montrant le feu qui brûle réellement » … Est bien une réalité dans le monde d’aujourd’hui et ainsi, le terrorisme (les attentats terroristes de jihadistes) que l’on a connu à Paris en 2015, à Nice en 2016 et dans d’autres villes et capitales européennes jusqu’en 2022/2023…

    Le terrorisme islamiste s’inscrit désormais dans une dimension différente et élargie, dans la mesure où il ne se limite plus à des seuls attentats contre des personnes en un lieu particulier, mais où il s’attaque à nos infrastructures de communication, de gestion, de fonctionnement, de rouages essentiels, à nos entreprises industrielles et commerciales, à nos centres médicaux et hôpitaux, à nos écoles, à nos universités…

     

    La peur – ou la crainte – est une émotion naturelle à tous les êtres vivants lorsqu’ils se sentent en danger ou menacés… Cela, c’est une réalité… Naturelle, intemporelle…

    Mais l’instrumentalisation – ou l’utilisation de la peur – se fonde bien sur la réalité d’un danger, d’une menace (le feu qui brûle, bien visible)… Mais aussi sur une autre réalité qui, elle, se construit, comme le font les partis d’extrême droite en agitant un épouvantail – de l’islamisme, de la délinquence et de bien d’autres choses que beaucoup de gens déplorent- dans un dessein de domination, de renforcement d’autoritarisme, de restriction de libertés, d’encadrement et de condtionnement des populations rendues soumises et obéissantes, empêchées de résistance ; et dans le dessein également, de convaincre le plus de personnes possible qu’un régime démocratique n’est pas celui qui convient le mieux pour la société…

     

     

  • Le récit, la rumeur

    Du récit que l’on se fait, en soi, de l’autre, dépend notre relation à l’autre… C’est souvent un récit transformé, arrangé, selon ce qui est attendu, espéré, de l’autre… Ou bien alors, le récit présenté d’une personne que l’on connaît, est fait de ce que les autres autour de nous, placent d’ordinaire dans le récit, en fonction de ce qu’ils croient savoir de cette personne…

    L’on dit à propos de la rumeur, afin de la justifier ou de lui donner de la crédibilité «  Il n’y a pas de fumée sans feu »…

    Sauf que la fumée ne vient pas forcément de l’endroit que l’on pense – d’une part – et qu’elle est toujours portée par le vent – d’autre part…

     

     

  • Dépendance à la technologie

    Tout ce que l’on utilise au quotidien désormais, depuis déjà plusieurs années, à savoir :

     

    -Nos équipements technologiques – ordinateur, tablette, smartphone, GPS, applications, logiciels, domotique, systèmes de sécurité ouverture portail volets portes d’entrée, alarme…

    -Les voitures, les trains, les avions, les tramways, les bus, les camions et véhicules de transport, les camping-cars, les montres connectées…

    -Le cinéma – réalisation de films, diffusion projection en salle ; photo, vidéo, image…

    -Les infrastructures – gestion, organisation, programmation, développement, fonctionnement…

    -L’administration – l’État, les collectivités locales, les mairies, les préfectures…

    -Les entreprises industrielles, commerciales, les exploitations agricoles…

    -Les approvisionnements, les entrepôts, pour l’alimentation, pour les circuits de distribution…

    -Les hôpitaux et centres médicaux

    -L’hébergement – location réservation pour les séjours de loisirs, de vacances…

    -Les activités liées à l’immobilier d’habitation

    -La robotique dans la diversité croissante d’une multitude de petits appareils rendant des services pour la cuisine, le ménage, le jardinage, le bricolage ; et jusqu’aux gros engins automatisés dans leur fonctionnement pour la construction des édifices publics, des ponts, des routes et autoroutes, des voies ferrées…

    -L’information -presse, radio, télévision

    -La communication par l’internet et par les réseaux sociaux ; l’affichage et la publicité…

    -Les jeux et les activités de loisirs

    -La vidéosurveillance par tout ce qui capte, enregistre, série, gère, profile…

    -Les banques, avec leurs points de contact et distributeurs de billets, leurs services à la clientèle ; avec bien sûr les assurances, la bourse et toutes les opérations de finance, d’investissement, de prêt…

     

    Tout, absolument tout ou presque…

    Fonctionne avec de l’énergie électrique, de l’électronique, du numérique, de l’intelligence artificielle…

     

    Et c’est tout cela qui pourrait être mis à mal lors d’une guerre dont nous, chacun de nous, citoyen ordinaire en France, dans un pays européen, n’aurait pas connaissance ni conscience que cette guerre aurait commencé…

    Parce que « dans un premier temps » les effets paralysants seraient locaux, dispersés, d’une fréquence n’ayant qu’une incidence limitée dans notre vie quotidienne…

    C’est donc par la généralisation – soudainement accélérée – de toutes sortes de dysfonctionnements, de pannes, de paralysies… Que l’état de guerre deviendrait nettement perceptible – d’autant plus que l’agresseur serait clairement identifié ( en l’occurrence la Russie de Vladimir Poutine dotée de moyens technologiques hautement développés en possibiltés intrusives, invasives et de destruction ) … Ou encore, pas seulement la Russie quoique cette dernière « y mettrait le paquet », mais aussi, incidieusement et dans un dessein de domination économique, la Chine, ou les USA…

     

    La Russie de Vladimir Poutine, oui, un vrai danger pour les pays de l’Union Européenne, pour nos sociétés telles qu’elles fonctionnent encore, démocratiques même si la démocratie est malmenée, altérée et plus apparente que réelle…

    La Russie de Vladimir Poutine un vrai danger, avec « en embuscade mais déjà implanté en Union Européenne et surtout en France et en Allemagne » l’islamisme radical et jihadiste terroriste ( un allié pour ainsi dire) de la Russie de Vladimir Poutine…

    Et cet autre allié qui est celui de l’Iran des Mollahs…

     

    Il faut dire qu’en matière de technologie, d’ingéniérie, de robotique, de numérique, d’intelligence artificielle – dans un dessein de domination invasion – et d’armements… Les Russes proches de Poutine et les Islamistes, et les Mollahs « en connaissent un rayon » ! (alors qu’ils se déclarent – les Mollahs et les islamistes- contre la culture, contre la science, contre les innovations qui selon eux « ne valent pas la loi de Dieu » (la Charia)…

     

    Aussi la guerre, la nouvelle grande guerre qui se profile, et par laquelle la Russie pourrait mettre à mal et la France et l’Europe, ne se ferait pas avec de l’armée et des chars de combat entrant dans Berlin, dans Paris, dans Varsovie, dans Bruxelles… Mais avec de la cyber attaque de très grande ampleur ayant pour conséquence la paralysie et la destruction de toutes nos infrastructures, de tout ce dont on se sert au quotidien qui fonctionne avec de l’électricité, du numérique, de l’intelligence artificielle…

     

    Nier ou infirmer ou minimiser ou relativiser le double danger que représente l’Islamisme radical jihadiste terroriste et la Russie de Poutine relève à mon sens de la complaisance criminelle, de l’imbecilité bizounoursique, de l’inconscience, de la part de partis politiques – extrêmes droite et gauche et autres – mais aussi d’un « collectif dopé à la consomme qui se complaît dans la facilité, le tout de suite accessible et dans les obscurantismes rutilants »…