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Bateau pirate - Page 11

  • Obscurantisme et stupidité vous "m'en direz tant" !...

    Confronté qu’il peut m’arriver d’être à l’obscurantisme et à la stupidité, je ne me prends pas alors la tête deux secondes à « peser le pour et le contre » ou à me demander le pourquoi et le comment de ce qui m’a claqué sous le nez ou est venu apparaître sous mes yeux… Dans ce cas en effet, je ne tire pas le premier centimètre du fil de la bobine où il y a un nœud que je ne défais pas, je romps de suite le fil…

     

    Qu’il y ait encore de par le monde des pays où il existe des écoles « confessionnelles » (religieuses) et « créationnistes » me fait dire « plutôt pas d’école du tout, que des écoles « créationnistes » du genre de celles du temps de Franco en Espagne où l’on apprenait à lire dans des livres de religion « la terre créée en 7 jours par Dieu et la femme tirée d’une côte d’Adam »…

     

    Merde, mille fois merde au créationnisme !

    Merde, mille fois merde aux « théoriciens » de la « Terre plate » ou de la « Terre creuse »…

    Merde, mille fois merde aux négationistes et aux « fortement doutant » des réalités scientifiques élémentaires, aux contestataires des dinosaures et de l’homme de cromagnon…

    Merde, mille fois merde à ceux et celles pour qui l’astronomie c’est du chinois, qui se foutent des planètes et des étoiles et des galaxies (mais pas de leur horoscope, de leur signe astral et des scoops des célébrités et des people et du dernier bébé princier qui vient de naître, ou du dernier best seller paru et plébisité par des millions de gens, ou du dernier modèle de bagnole, de smartphone, ou du score réalisé par le PSG… et j’en passe y’en a des tonnes et des tonnes)…

    Merde, mille fois merde aux adeptes du coup de klaxon rageur dans les ronds points, aux incorrigibles déterminés du propos réducteur et laminant…

    Merde, mille fois merde à tout ce qui pète et ou brait, pue la mayonnaise éventée ou la cevette qui pue le sexe sale…

    Merde, mille fois merde à toutes les corniflarderies du monde…

    Mis en face de l’obscurantisme et de la stupidité, je « toutouféroce », ne mettant que trois secondes de la terrasse où je soleille, au portail distant de trente mètres à peine devant lequel « furaxe » Tartempète qui se fout des étoiles et des planètes et hihâne de concert avec l’outrecuidante troupe !

     

    Bon c’est vrai « je vais pas dire ça dans des forums (sauf le mien), d’où je me fais virer vite fait, honni des membres « patatant-saladant et bizouquant sur les kilomètres de posts semés de petits quecœurs rourouges »…

     

     

  • La Citadelle

    Dans cette vaste Citadelle qu’est le monde, s’entrechoquent les égoïsmes, les aspirations, les désirs d’amour, d’argent, de notoriété, de visibilité, de reconnaissance et de tout ce dont sont faits les hommes et les femmes de ce monde dans la Citadelle…

    Tout cela s’entretient, se développe, se poursuit, se réunit, se désunit, s’altère, s’allie ou s’oppose… Mais en définitive se consume…

    Dans la Citadelle, les êtres singuliers qui n’empruntent pas les rues passantes, ou les enfilent ces rues, distraits et cabriolant sous les huées ou sous les regards indifférents de leurs semblables qui pour la plupart d’entre eux les prennent pour des parias ou des ours… Sont des êtres le plus souvent isolés…

    Alors, d’autant plus isolés, bannis des cénacles et des officines qu’ils sont, ils allument des feux dans la Citadelle…

    Les incendiaires sont punis quand ils sont pris, honnis quand ils ne sont pas pris et que l’on les sait prêts à de nouveau allumer des feux…

    Nous ne sommes plus au temps des bûchers… Bien que le temps d’aujourd’hui dans ses violences, dans ses rejets, dans ses indifférences, dans ses courants d’idées et d’opinions, ressemble au temps des bûchers…

    Et… Ça commence avec les chartes qui régissent les univers de communication et d’expression, le « social-politiquement correct », la bienpensance consensuelle, les algorythmes modérateurs et censeurs, les caméras de vidéosurveillance… Et en plus avec la religion qui met son nez là dedans…

     

     

  • Sur le sang des communards ...

    Sacré Coeur en feu.png

    Fut édifiée cette « verrue architecturale » qu’est le Sacré Cœur à Montmartre, de 1875 (première pierre posée en 1875) jusqu’en 1919, année où cette « verrue » a été consacrée le 16 octobre par le cardinal Vico en présence de l’arhevêque de Paris, Monseigneur Amette…

     

    « Un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude », aussi furax qu’iconoclaste, aux touristes – de France, d’Europe et du monde entier (sauf peut-être des Qataris, des Saoudiens et en général des touristes musulmans) – qui viennent par dizaines voire centaines de milliers chaque année, visiter cette « verrue », cet édifice construit sur le sang des Communards en « expiation » des « désordres et des violences » commis par les révolutionnaires de la Commune de Paris en 1871…

     

    S’il y a bien dans notre pays, la France, un édifice « sacralisé » et mondialement connu visité – et badé, admiré – que je souhaiterais voir détruit, incendié lors d’émeutes du genre de celles que l’on a connues fin juin 2023… C’est bien le Sacré Cœur de Montmartre !

     

    L’âme des Communards, des fusillés le long du mur d’enceinte du cimetière du Père Lachaise, les victimes de ces troupes de Versaillais d’Adolphe Thiers, tortionnaires, assassins et vendus aux Prussiens (rappellons : cent trente mille Versaillais contre vingt mille combattants de la Commune- un combat manifestement inégal)… L’âme des Communards à jamais maudira ces tristes et horribles assassins Versaillais de Thiers, cette république de bourgeois encuraillés – et de gens du peuple des autres villes et des provinces françaises qui, dans une immense majorité pensaient que les communards n’étaient que des soudards braillards et feignants (en un mot de la racaille)…

     

    Cette république de l’Ordre établi pour les possédants et pour les dominants, les grands capitaines de l’industrie et les « deux cents familles » de privilégiés au quotidien de vie à mille lieues du pauvre bougre trimant dans les usines ou dans les champs ; cette république de curés, d’évêques et d’archevêques, de couvents pour les filles, de soumission de la femme ; cette république « moralisante et pétrie de vertu » qui – soit dit en passant - fut une république de scandales, une république anti sémite avec l’affaire Dreyfus ; une république colonialiste avec toutes ses possessions au-delà des mers ; cette république donc, la 3ème du nom, qui n’était pas – très loin s’en faut- celle de Louise Michel ! Et qui a édifié sur le sang des communards, cette horrible verrue qu’est le Sacré Cœur !

     

    Inutile de vous dire, que de ma vie entière, jamais je n’y ai mis les pieds à l’intérieur et que « je ne peux pas la voir ni en peinture ni en photo ni en carte postale, cette énorme verrue qui défigure le paysage de Montmartre (et de la France)…

     

     

     

  • Quelques questions entre tant d'autres

    Est-ce que le bleu de ton âme c’est le même bleu que le ciel ?

    Gros toutou, quand tu fais « waouh waouh » très fort et très méchant, ne veux-tu pas en fait me dire bonjour?

    Grosse vache, si, au lieu d’être brune, rousse ou blanche, tu étais bleue ou verte, est-ce que les limaces auraient des pattes? ¨

    Pourquoi le petit oiseau ne vient-il pas picorer dans ma main alors qu’il y a plein de bonnes choses entre mes doigts?

    Peux-tu être sale dans ton cœur avec un aussi joli visage?

    Pourquoi le crapaud a-t-il si mauvaise presse?

    Pourquoi c’est que les Huiles qui sont dans le journal et à la télé?

    Pourquoi être né, puisqu’on doit mourir ?

    N’y-a-t- il pas sur Terre plus d’ennemour que d’amour ?

    Est-ce qu’un curé ou une bonne sœur va forcément au Ciel?

    Pourquoi une femme ou un homme peut dire « je t’aime » en te regardant tout droit dans les yeux et, le jour même ou un autre jour, être dans les bras d’un autre?

    Pourquoi les ordinateurs pas forcément parce qu’ils sont trop vieux, te “chient” une pendule au milieu de l’écran ?

    Pourquoi le gros intestin d’une jolie fille bien habillée peut-il émettre d’aussi mauvais gaz que le trou de bale d’un vieux fonctionnaire à crâne d’œuf?

    Pourquoi demain et pas aujourd’hui alors que demain je serai peut-être mort?

    Pourquoi c’est si important, quatre sous de plus, pour un Riche?

    Pourquoi des pauvres quand ils deviennent riches, font-ils encore plus suer le burnous aux pauvres restés pauvres, que des riches depuis toujours qui exploitent des pauvres ?

    Arriverait-on à dresser des singes comme on dresse encore, même après l’abolition de l’esclavage, des hommes?

    Quand on met deux euros dans le Dada, pourquoi ça trémousse si peu de temps?

    Et pourquoi d’ailleurs, être obligé de mettre tout le temps, deux euros dans le Dada?

    Est-ce uniquement une question de rentabilité, que de mettre deux euros dans le Dada?

    Si l’Homme descend du Singe, pourquoi la Vache ne descendrait-elle pas de Pythagore?

    Et si toutes ces vérités, ces repères, ces croyances, ces définitions, ces postulats, ces concepts, ces Humaineries… Ce n’était pas, en fait, pour nous voiler cette incommensurable « Non Connaissance »?

    La Religion, la Philosophie, la Science, la Politique… Ne seraient-elles que « croquettes pour toutous de meute »?

     

     

  • Errance littératoque à défaut d'errance dessinatoque

    Hunawhir un navire empli en soute de tonneaux de pinard

    Salut ma commandante je te présente mon corps mandant

    En dépit de mon âme malentendue de ta part

    Et de trois mouches bleues lovées sous trois boutons de la veste de ton tailleur

    Hardie coquelette promise accompagnée de petits pois mais s’engouffrant sous le grillage de la bassecour dans un trou agrandi de souris qu’une vieille taupe venait tout juste de quitter pour sauter dans une piscine vidée dont il ne restait qu’une lie de boue puante étalée au fond du grand bassin

    Et tu lis debout le journal de Jules Renard en traînant les pieds évitant d’écraser des cloportes en procession rejoignant l’un ou l’autre de ces poulaillers visités de petits ânes aux oreilles taillées en biseau

    Épris d’asphodèles tu négliges la rose sertie dans le marbre qui gougoutte après l’averse

    Un jeune hanneton tombe du cerisier dans le bol de purée posé sur un guéridon au fond de ton jardin

    Et à Gédéon des chevaliers sans selle enfourchent de vieux vélos à défaut de rosses encore alertes

    Les trois mouches bleues et l’hardie coquelette iconoclastent les unes de leurs ailes fluo-assourdisso-vibrantes, et l’autre de son plumage sanguino-violâtre les certitudes arrogantes de la commandante

    Et mon corps mandant s’est alors arcbouté au vu d’apollons de marbre juchés sur des tricyclettes sans selle dont les piedestaux dansolotaient au rythme de petites secousses sismiques

    Et ma peau aisée de raie alitée tressaute

    Et les coraux abritent-ils des hannetons de mer

    Et les chemisiers des poissonnelunes sont-ils piercingués de perlettes nacrées

    Et le navire à la soute emplie de tonneaux de pinard

    Quittant Hunawhir par la voie des airs

    Éclatera-t-il tel un dirigeable trop gonflé au dessus de Petite France à Strasbourg à l’heure de midi sous un soleil de juillet chauffant les crânes d’œufs casquettés de pépères choucroutant en terrasse de restaurant