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Bateau pirate - Page 12

  • Merde aux buzz et aux storie's !

    Cent, deux cents, trois cents, six cents – ou mille ou plus – amis sur Facebook… Si seulement deux ou trois, de ci de là, occasionnellement, de ces cent, deux cents, trois cents, mille amis – avec ou sans mention « j’aime » - « se fendent de quelques lignes voire de trois mots » en réponse, réaction, commentaire à ce que tu as posté – ce matin, hier soir, avant-hier, il y a huit jours… - Quel est l’intérêt, pour toi, d’avoir une liste d’amis « longue comme une limousine, voire aussi longue que la suite de voies ferrées reliant Lisbonne à Vladivostok ou à Pékin (Beijing) ? » - rire- …

    Sinon… Si l’on veut parler d’intérêt, celui d’imaginer qu’un certain nombre de ces cent, deux cents, trois cents, mille amis, peuvent être des lecteurs – occasionnels ou réguliers – de ce que tu postes ? …

     

    Quand tu ouvres une fenêtre de la pièce où tu te trouves, tu vois un paysage, une rue, une cour intérieure d’immeuble, des gens qui passent dans la rue, etc. … Selon le lieu où tu habites, à la campagne, dans une ville…

    À défaut de fenêtre, si tu n’as aux quatre côtés de la pièce où tu te tiens, que des murs – à la limite une porte qui, ouverte donne dans un couloir – et si tu veux une fenêtre que tu n’as pas, alors cette fenêtre il te faut l’imaginer et… Imaginer de voir… Des gens passer, un paysage, une rue, des visages…

     

    De certitude il n’y en a vraiment ou assurément qu’une seule : par la fenêtre imaginaire, passe et s’étend, tout près, au loin, très loin, en tout lieu de la Terre là où il y a des humains ; tout ce que tu peux et décides d’exprimer, porté comme par un « fluide »… Ce qui est « mieux » - si l’on veut- que d’écrire ou de dessiner sur l’un des quatre murs qui t’entourent, parce que les murs ne projettent pas, à l’extérieur, de « fluide »…

    1. Jadis, la fenêtre imaginaire pouvait être une page de cahier, de carnet, une feuille de papier tout aussi dépourvue de « fluide »… À moins que couverte d’exprimé qu’elle était, cette page, elle n’ait pu être transmise, transportée et remise entre les mains d’un destinataire… Ce qui ne garantissait nullement une réponse, pas plus, d’ailleurs que la lecture de l’exprimé qui la recouvrait…



    1. Pour en revenir à Facebook, aux réseaux sociaux du Net, comment se fait-il que tant de posteurs – de mots, d’images, de séquences filmées, de ce que l’on appelle des « storie’s »… Se voient « gratifiés » de mille, un million de « vues » ou de « likes »… Comment se fait-il qu’il y ait autant de « héros du jour », autant d’auteurs et de productions de tous ces auteurs plutôt posteurs qu’auteurs à vrai dire… Comment se fait-il qu’autant d’événements de la vie qu’on vit, de ce qui arrive à un tel une telle, de tout ce que l’on voit, filme, photographie et montre, puisse faire un « buzz énorme », une « Une  mille fois plus Une que la Une de n’importe quel journal… Et qu’il y ait autant – par dizaines et centaines de millions – de « journalistes » de « pseudo-journalistes » ? …

    Et… au contraire de tout cela, d’autres posteurs – pourtant prolixes et sans cesse présents jour après jour – à peine « gratifiés » d’un « like » de temps à autre, ne recevant pas, le plus souvent, de réponse, ne « faisant jamais de buzz » … Que je sache : « ils ne sont pas tous des pestiférés », ceux là, celles là ? … Et quand bien même en seraient-ils, des pestiférés ? … Quand on pense par exemple à des rappeurs violents et racistes producteurs d’albums « tam-tam – cœurs – de - pieuvriques » et à tant d’autres vociférants exhibitionistes cent mille fois plébiscités de leurs « followers » … De quels pestiférés, oui, peut-on, doit-on parler, « bons à zapper » ?

    Ce qu’il y a de sûr, sûr et certain… Hélas mille fois certain… C’est que les temps que nous vivons – en dépit de ce qu’offre la Toile en matière de possibilité de diffusion, de liberté d’expression, d’accessibilité de tous à ce qui se voit, se montre, se publie ; en matière d’auto-édition et donc de tout ce que l’on peut soi-même diffuser en tant que producteur (ce qui n’était pas le cas jadis, avant internet) – ne sont plus des temps de « découvreurs de talents », des temps pour les poètes, pour les rêveurs, pour les penseurs, pour les créateurs ; des temps pour qui fait œuvre d’écriture ; des temps pour la réflexion, des temps pour « dire les choses » comme on le disait jadis dans une lettre écrite à la main à un ami ; des temps pour communiquer, pour échanger autrement que péremptoirement… Mais que ce sont des temps d’imprécations, de propos lapidaires ; des temps pour la brièveté, pour la rapidité, pour l’immédiateté ; des temps où dès que tu postes sur la Toile, dans un blog, dans un forum de discussion, sur des réseaux sociaux, plus de dix lignes… Tu n’as plus de visibilité, plus de portée, et que tu es « vite fait zappé »… Et qu’il n’y en a plus que pour les Youtubeurs « tam tam musicalaristes » ou posteurs de vidéo-storie’s, pour des millions de Une du jour, pour de la fesse qui se dandine, pour du « postcast », pour des galeries d’images, pour tout ce qui fait de l’émotion « claque-binguante », pour ce qui braille et rudoie, « kalachnikove », malmène, déconsidère, injurie, provoque, agresse, détruit, réduit, anéantit, dévalorise…



    Le pire pour celui ou celle qui n’a jamais de réponse ou qui en a une à chaque tremblement de terre… C’est lorsque dans sa liste d’amis, il y en a une dizaine parmi les cent, deux cents, trois cents ou mille, qui sont des amis privilégiés et qui, au moins eux, devraient se manifester mais demeurent aussi silencieux que les autres…

    Merde aux buzz et aux storie’s ! …





  • Anniversaire ...

    C’était hier, ou avant-hier, ou n’importe lequel des 365 jours de l’année… Son «  bourricot-à-versaire »…

     

    « bourricot-à-versaire »… Ainsi nom’je l’anniversaire de chaque personne qui, « un temps  plus ou moins long », dont je me souviens encore de la date de naissance, fut « un grand/une grande interlocuteur/interlocutrice » en quelque forum du Net… Ou encore un ou une « ami-e » (ami-e avec « bien les guillemets ») ou ancienne connaissance « ayant fait partie de mon cosmos »… Ou dont le souvenir de la présence dans ma vie n’est pas forcément un bon souvenir… Ainsi dis-je de l’anniversaire dont je me souviens encore, de cette personne, que c’est son « bourricot-à-versaire »…

     

    « Disparu(e)s de mon cosmos », ils, elles, le sont à jamais ; « astres morts », « planètes maudites », « mondes sous-antarctiqués », « vaisseaux poubelles errant dans l’espace intergalactique »… Je n’en finirais pas d’inventer des vocables pour les définir tous ces disparus, toutes ces disparues qui, un beau jour – parfois sans que je ne sache pourquoi – n’ont plus donné de nouvelles ; ou qui lors de quelque fracture survenue à la suite d’un « pétage d’un câble », d’un comportement violent et inacceptable, ont cessé du jour au lendemain d’être « de mon cosmos »…

     

    Ainsi « célèbr’je » leur « bourricot-à-versaire », de chacun/chacune de ces disparu(e)s : par un grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude » !

     

    De toute manière, ils, elles, ne viendront pas à mon enterrement… Et, dans l’un ou l’autre des enfers où ils, elles, m’auront précipité, je les « emmerdrerai », je leur assènerai mon voculaire, ma grammaire, toutes mes planètes assorties de leurs satellites et habitées de mes shadocks aux mille neunœils enpiratés… Rire… Rire inextinguible…

    Cependant, de touzétoutes ces disparu(e)s, je n’en connais point pour nombre d’entre eux le « bourricot-à-versaire »…

    Quoi qu’il en soit, j’établis une sorte de « hiérarchie » : cela va de la conspuation avec grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude, à la « déploration interrogative » en passant par « quelque missile d’écriture  plus ou moins piqué des hannetons », ou par « quelque évocation de moments passés me venant parfois, évocation accompagnée de questionnement et d’imaginaire de ce qu’a pu devenir le ou la disparu(e)…

    Pour les « conspué(e)s avec bras d’honneur » je m’en veux de les avoir fait « entrer dans mon cosmos avec l’idée qu’ils, qu’elles y entraient pour toujours » - du moins pour quelques uns d’entre eux – et sur le « mur où tout le monde tague », mon « épitaphe » les « iconoclaste-désacralise » bien que je sache que « ça leur fait une belle jambe »…

    On se retrouvera peut-être dans les étoiles… Des « vérités fondamentales » seront peut-être révélées, l’on comprendra ou ne comprendra pas, ça sera trop tard, ça n’effacera pas le loupé… Mais les zappeurs, les indifférents, les moqueurs, les « qu’ont-cru-que », les « qui-ont-rien-compris »… N’entreront jamais dans l’Histoire autrement que les figurants d’un peplum…

     

     

     

  • Ne pas confondre irrespect avec humour

    Bonnes sœurs.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au vu, en réponse, du « commentaire » que j’ai pu lire en apercevant cette image postée par « Merveilles Découvertes et citations »…

    Un commentaire lapidaire et « indigné », d’une phrase : ( « un peu de respect, merci) … Je suis outré, furieux, que l’on puisse ainsi réagir en qualifiant d’irrespectueux cette image représentant des « bonnes sœurs » assises sur des tabourets « jambes en l’air »…

    Et… Si ç’avait été des « fatmas zorras » en voile intégral ?

    Il n’y a pas, il n’y a jamais d’humour – en image, photo, dessin, caricature, texte - « scandaleux », « interdit », « à bannir », « à condamner », « à faire l’objet de plainte, de poursuite judiciaire, de quoi que ce soit de répréhensible » !

    En humour, en caricature, « liberté absolue » dis-je !

    Qu’est-ce que c’est que cette société « moralisatrice » (mais d’une hypocrisie de merde à en crever de fureur), qui confond dans une imbécillité crasse, et au nom de « valeurs » et de bien pensance consensuelle… L’humour et l’irrespect ?

    L’humour, la caricature iconoclaste, ce n’est absolument pas de l’irrespect… Et d’ailleurs – je le dis et l’affirme – l’humour et la caricature « expurgent », « exhorcisent » dans la mesure où plus c’est iconoclaste, plus ça se moque, plus ça « choque », plus ça scandalise (les « béni oui/oui » les moralisateurs)… Et plus ça contribue à « ce que cela ne se fasse pas en acte » tellement c’est impensable à imaginer que ce soit fait ! ( Mais bon, je reconnais l’ambiguïté qu’il y a dans la publication diffusion d’une caricature « salée », dans le fait que ce qui est vu et qui impacte peut aussi « inciter à faire »…

    C’est bien là le risque pris, à caricaturer, à « iconoclaster », à se moquer : le risque de l’incitation…

    mais sans ce risque pris (donc sans humour et sans caricature) l’incitation se fera de toute manière, la violence s’exercera et dépassera en dimension ce que la plus iconoclaste des caricatures aura montré… En somme, la caricature et l’« humour crasse » constituent une sorte de « barrière filtrante » : ne passe que ce qui incite à faire, mais qui en réalité le plus souvent ne se fera pas…

    Rappel : ce qui a pu être dit et écrit, au temps du covid en 2021, au sujet des réfractaires à la vaccination (l’on a été jusqu’à se servir de l’image d’un signe distinctif apparent que les anti vax devraient porter sur eux… La réaction n’a pas manqué : tous ont fait le rapprochement avec l’étoile des juifs en 1942)…

    Dans la caricature j’observe qu’hélas la plupart du temps, on fait « de l’amalgame » avec quelque chose qui par le passé a existé et que présentement on condamne « hypocritement »…





  • Une vidéo que je ne puis qu'en texte produire ...

    Cochons.jpg

    Mais que cependant je peux, en insertion dans le texte par cette photo, vous laisser imaginer :

    C’est une camion de transport de cochons détourné par un commando d’humoristes caricaturistes iconoclastes, conduit dans une rue à Paris, d’un quartier où demeurent essentiellement des musulmans… Dans cette rue tous les vendredis les habitants se prosternent en prière, femmes dans leurs voiles, hommes en turban et sarouel à l’appel du muezzin…

    Les cochons sont largués et se ruent en une sarabande couinant – grognante en direction des gens en prière…

    Je vous laisse imaginer la débandade, empêtrées dans leur voile, des femmes, et urinant de frayeur dans leur sarouel, des hommes… (rire, rire iconoclaste… D’autant plus que le « commando d’humoristes » qui a détourné ce camion de transport de cochons, est un groupe dissident de LFI en désaccord avec Jean Luc Mélenchon et estimant que les musulmans sont « trop politisés » à leurs yeux et qu’en conséquence un bémol doit être mis à la complaisance à leur égard…

    D’où le déversement sur la voie publique devenue espace de prière, de quelque deux cents cochons… Qui, soit dit en passant – nous sommes le 7 juillet 2023 il fait 35 degrés à l’ombre- suaient sang et eau serrés comme des sardines dans ce camion sans climatisation au cours d’un trajet du Pays Basque jusque dans les Hauts de France… Mais le calvaire pour ces cochons s’est arrêté au moment du détournement, dans une localité du sud de l’Île de France…

    Les « amis écolos » des dissidents LFI apprécieront…





  • Un "baromètre" de l'"air du temps"

    S’il en est bien un, de « baromètre de l’air du temps », c’est celui-ci : la diversité, le nombre et l’étendue (tout cela conjoint) des déchets de toutes sortes – emballages de produits alimentaires, papiers, cartons, bouteilles de bière, de vin, et de sodas, boîtes de conserve, objets ménagers usagés, matelas, mobilier, télés, gravats, ordures… Que l’on peut voir partout, au bord des routes, en forêt en se promenant le long de chemins et de passage, en pleine nature, sur des trottoirs en ville, sur des parkings de grandes surfaces commerciales, partout où s’exerce de l’activité humaine, à l’intérieur ou à l’extérieur des locaux les plus fréquentés…

    C’est absolument effrayant, généralisé, « endémique » ! Dans un pays, la France, de 68 millions d’habitants… Sans compter, dans nos villes, partout, tous ces containers de poubelle – les vert, jaune, bleu pour le verre, les papiers, les emballages ; et les noir pour les ordures ménagères « uniquement » - au pied duquel ou à côté l’on jette ses détritus, tout ce dont on se débarrasse au lieu de le porter en déchetterie…

    Et sur les plages des littoraux atlantique et méditerranéen, dans les lieux fréquentés par les vacanciers en été…

    Il est difficile, au vu de cela (diversité, nombre et étendue des déchets) mais aussi au vu et au su de tous les comportements agressifs amplifiés par les réseaux sociaux, et observés au quotidien dans l’espace public… De croire en une « majorité silencieuse » de « citoyens lambda soucieux respectueux de ceci de cela », de gens de bonne volonté… Qui serait « en réalité » la France d’aujourd’hui, de 2023…

    Sans pour autant « verser dans un pessimisme surdimmensionné », je dis que cette « majorité là, de bons citoyens respectueux de ceci de cela » n’existe pas… Ou n’est, ne représente qu’une minorité de Français, une minorité conspuée, « battue en brèche », marginalisée/ringardisée…

    En revanche très nombreux sont ceux et celles qui ne cessent de « donner des leçons de morale », qui, dans les discussions que l’on a avec eux entre voisins, connaissances, se targuent de comportements irréprochables, de souci de l’autre, de respect de ceci de cela… En bref se présentent en « bons citoyens disciplinés voire exemplaires » !

    Alors, pourquoi voit-on dans la nature autant de déchets ? Pourquoi assiste-t-on à autant de comportements agressifs des uns ou des autres au quotidien ?

    J’en viens à me poser la question de ce que doit être la solidarité humaine lors des grandes catastrophes naturelles et drames survenant au quotidien et impactant des centaines de personnes en même temps, de comment doit et peut se manifester cette solidarité en s’impliquant soi-même – en aidant, en donnant de l’argent, en fournissant du matériel, etc. … Sachant que tous ces gens ne sont pas loin s’en faut des « anges de bienveillance et de bons comportements» ? … Notamment en période estivale de millions de vacanciers et touristes sur les routes et autoroutes, en lieux et régions privilégiés ; notamment aussi lors de ces grands festivals hypermédiatisés ou manifestations populaires festives rassemblant des milliers de personnes ? … Sans compter les trains et les avions bondés, les hébergements pris d’assaut ou réservés 6 mois/un an à l’avance - « bonjour la dépense pour des millions de gens qui quasi tous, se plaignent que la vie est trop chère, mais achètent des billets d’avion, des séjours en croisière ou en vacances, des smarphones « dernier cri », toutes sortes d’équipements technologiques coûteux, et vont au restaurant à 30 euro le menu, ont chez eux des piscines autrement qu’en « bassines de plastique de 3 mètres de diamètre pour faire trempette », etc. j’en passe des tonnes et des tonnes de gadgets et « amuse-merde  tout venu de Chine », des façades rutilantes « qui en jettent » de leurs maisons – refuge portail automatisé toutou féroce VTT électrique bagnole cossue à cul riche et gras, télé plus vaste qu’une bibliothèque…

    Merde ! Être « solidaire » de tout ça ?