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Bateau pirate - Page 9

  • Disparus

    Disparus

    Non pas parce que vous êtes morts

    Mais parce que depuis la dernière fois

    Que nous nous sommes vus

    Dans le réel ou dans le virtuel

    Vous ne m’avez plus donné de nouvelles

    Ou vous m’avez exclu

    Ou oublié

    Rares sont les jours

    Où le souvenir de vous

    Ne surgit

    Me rappelant ce qui fut

    Toujours présent

    Jusqu’à la fin de mes jours

     

    Et des disparus

    Morts regrettés

    Sont ceux et celles en mon Panthéon

    Auquels je dédie ma verve

    Et mes ivresses

     

    Et des disparus

    Morts irregrettés ou encore vivants

    En la place pavée de mes mots fâcheux

    Où je les garde en mémoire

    Je les laisse se prendre leurs pieds dans mes fientes

     

    Et depuis l’enfer où de leur vivant ils m’ont précipité

    Je les emmerderai au-delà de la fin de mes jours

     

     

  • Post mortem amigos et désamigos ! (surtout désamigos)

    Du fin fond du plus lointain et plus profond sous-sol où votre descenseur m’aura mené et précipité dans la sombre, très sombre et interminable galerie aussi chaude et moite qu’une nuit de février à Mayotte…

    Je n’aurai de cesse de venir hanter durant vos nuits, tous ces rêves que vous faites et qui n’ont jamais été les miens…

    Et, sur la rivière égoût, artère principale de cet espace sombre, chaud et moite comme une nuit de février à Mayotte, je voguerai sur mon bateau pirate, bras-d’honneuramant de toutes mes forces, giclant tout mon vocabulaire non aseptisé qui, par les failles sinuant à travers les couches de terrain, de marne, de cailloux et de sable, et jusqu’à la terre de vos jardins, viendra vous puer au nez…

    Amen et Ramen… « Braves » et même « très braves » gens…

     

     

  • Suggestion d'article pour Charlie Hebdo

    Dans une réunion LFI au Palais de la Mutualité, avec présents Jean Luc Mélenchon et Clémentine Autain…

    Un soir où vient d’avoir lieu récemment un attentat islamiste perpétré par un Tchétchène et où sont conviés à un grand débat public « toutes gauches confondues et même des ni gauche ni droite voire même encore des anarchistes et des électeurs de Dominique Poutou », sur le thème de l’immigration, de l’accueil aux migrants, thème de débat sur fond de « pas d’amalgame »…

    En corollaire au débat, « vient sur le tapis » la cause palestinienne et les nombreuses victimes des bombardements sur Gaza, et le fait qu’une dizaine de gazouis ayant réussi à fuir l’enfer de Gaza dans des conditions extrêmement difficiles et incertaines, sont passés en Egypte et de là, montés clandestinement sur un cargo battant pavillon Indonésien à destination de Marseille, sont parvenus sur le territoire français tout aussi clandestinement, et embauchés sur un chantier « au noir » d’une entreprise de travaux publics telle que Colas… Ces gazouis ayant cependant approuvé l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 sur le territoire Israélien, et pensant « mordicus » que le Hamas au pouvoir à Gaza c’est ce qu’il y a de mieux pour les Gazaouis… Mais seulement voilà : les bombardements ayant complètement rasé le quartier où ils vivaient, et le Hamas leur ayant interdit de quitter les ruines où ils survivaient dans des conditions plus que misérables, sans eau, sans nourriture et dans une totale insécurité, ils ont fini par se résoudre à fuir quand même, déjouant les tentatives des combattants policiers soldats du Hamas pour les empêcher de partir…

    En clôture du grand débat ce soir là au Palais de la Mutualité, est offert aux participants un « couscous de l’amitié », géant, et bien assaisonné (l’on n’a point lésiné sur l’harrissa « du Cap Bon »)…

    S’élève une voix autour de l’une des tables, au moment où saute le bouchon d’une bouteille de Sidi Brahim : la voix d’un dissident venu là par curiosité (et peut être aussi en « élément perturbateur » mais s’étant fait passer pour un « sympatisant ») : « Eh, Jean Luc, pourquoi t’accueilles pas dans ton pavillon un migrant Tchétchène et l’un de ces Gazaouis qui a fui l’enfer des bombardements, et même plusieurs Tchétchènes et Gazaouis en grande difficulté et recherchés par la police, obligés de se cacher dans des Algécos de chantier transformés en débarras pour pièces et outils de chantier ? » … « Eh, Clémentine, pourquoi tu fais pas coucher dans ta chambre d’amis un autre migrant Tchétchène ou un Gazaoui réfugié, et si t’as pas de chambre d’ami, sur ta descente de lit au bas de ton pieu… Pour ne pas dire « dans » ton pieu pourquoi pas et « en toute honorabilité » si l’on peut dire ! » …

     

     

  • L'écriture inclusive : une abomination !

    Le fanatisme absolu qui combat le total inacceptable et l’absurde, l’horreur et ce qui détruit, assassine, éradique… Est un « fanatisme justifié » !

    Je suis donc « fanatiquement et farouchement opposé à l’écriture inclusive ! »

    Bon sang, que l’on commence d’abord par instaurer sans aucune exception et universellement, l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes !… Et, si cette égalité des salaires entre les femmes et les hommes devenait réellement et partout, une réalité universelle (ce qui est loin d’être le cas)… Alors, quand même/quand même, je serais « fanatiquement opposé à l’écriture inclusive !

    Les enseignants, les profs, les éducateurs, les académiciens, les grammairiens, les autorités culturelles, les gardiens de la langue française ; les intellectuels, les écrivains, les philosophes, les penseurs… Qui sont « pour » ou « favorables » à l’instauration de l’écriture inclusive – au point d’envisager de faire entrer l’écriture inclusive dans la Constitution – et leurs « arguments à rallonge » dans les débats publics… Je porte à leur égard un regard noir, un regard démolisseur, un regard « terroriste », je leur adresse un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude !

    Si la Loi impose, instaure, officialise l’écriture inclusive, dans tous mes écrits y compris les moins aseptisés d’entre eux, et quelque soit le « registre »… Jamais, absolument jamais je ne me plierai à cette règle « impie » que je piétine, que je vomis, que j’écrabouille avec la plus grande fureur ! Plutôt le « suicide littéraire », plutôt toutes les portes de la Reconnaissance fermées… Que de plier, que de me mettre en genoux ! Merde !

     

     

  • Horrible petit conte de Halloween

    À la périphérie d’une ville située dans une région de France, où jadis, jusque dans les années 1960/1970, la majorité des habitants de cette ville, des hommes et des femmes de 14 à 65 ans, travaillaient à la grande usine textile du pays… S’alignent de part et d’autre d’une rue de faubourg, des maisons d’ouvriers, toutes les mêmes, faites de quatre murs, d’un toit à deux pentes et en façade, une porte d’entrée flanquée à droite et à gauche d’une fenêtre… Ces maisons ont été contstruites à la fin du 19ème siècle, sur le modèle de toutes les cités industrielles des compagnies minières, métallurgiques et textiles fondées par les grands entrepreneurs de l’époque…

     

    Aujourd’hui ces maisons dont quelques unes d’entre elles ont été agrandies, dotées d’ un appentis adossé sur l’un des côtés, sont habitées par de modestes retraités à mille euro par mois…

     

    Passé la rue du faubourg où se tiennent ces maisons alignées, sur l’emplacement d’un ancien centre commercial dont il ne demeure que des pans de murs disloqués, un parking crevassé par places jonché de toutes sortes de débris et gravats, vient d’être édifié il y a tout juste quelques mois, un centre de rétention pour migrants « spécialisé » dans l’accueil de Tchétchènes, d’Afghans, de Syriens, d’Irakiens et de Lybiens pour la plupart réputés suspects et n’ayant pas vocation à résider sur le territoire français…

     

    Dans ce centre de rétention, se trouvent des familles avec des enfants, mais parmi ces enfants de jeunes garçons et filles de dix, douze, quatorze ans sans parents…

    Une association humanitaire dont les membres, en majorité, des retraités demeurant dans les petites maisons du faubourg, recueille des dons – en argent mais surtout en produits de première nécessité- afin de satisfaire aux besoins des migrants totalement démunis de tout…

     

    Ismaël et Rachel Schmidlin, un couple de retraités demeurant dans l’avant dernière maison du faubourg et proche du centre de rétention, lui, Ismaël âgé de 70 ans et elle, Rachel, de 65 ans, tous deux israélites mais ne pratiquant pas la religion, décident d’accueillir chez eux pour une durée indéterminée (à titre provisoire) un jeune garçon Tchétchène de 10 ans, orphelin, Akhmad…

    Il faut dire qu’Ismaël et Rachel Schmidlin, ne sont pas loin s’en faut des « inconditionnels pro Benyamin Netanyaou » et même ont particité dernièrement à une manifestation de soutien aux palestiniens…

     

    Nous sommes le 30 octobre 2023 ; Ismaël et Rachel reçoivent leurs deux petits enfants, Roger, 12 ans et Marie Eve 8 ans…

    « On va fêter Halloween tous ensemble, en famille, avec Akhmad » décident Rachel et Ismaël…

    Sur le rebord de chaque fenêtre de la façade, de part et d’autre de la porte d’entrée, sont placées deux grosses citrouilles vidées, maquillées en têtes de sorcières et avec à l’intérieur une bougie…

     

    Lors de la grande nuit d’Halloween, du 31 octobre (on est passé à l’heure d’hiver, d’où une heure de plus)… Ismaël introduit dans le lecteur DVD un film dont l’histoire raconte les aventures d’un petit Tchétchène parcourant la steppe jusqu’à Moscou, sur un poney caucasien, afin de rejoindre la petite fille dont il est amoureux qui vit à Moscou… (Le petit tchétchène est musulman, la petite fille orthodoxe)…

     

    Le lendemain matin, les deux petits enfants Roger et Marie Eve, ne voyant pas comme hier à dix heures passées, leurs grands parents attablés dans la cuisine, se rendent dans la chambre de Rachel et d’Ismaël…

    Un « spectacle » insoutenable s’impose à leur regard : Rachel et Ismaël gisent, dans une mare de sang, près du lit, égorgés, éventrés ; Rachel les seins coupés et arrachés…

    Akhmad a disparu…

    La porte de la cave est entr’ouverte, dans la clarté diffuse de l’ampoule suspendue à la voûte de la cave, au bas de l’escalier, se trouve le corps d’un enfant Afghan cloué aux mains sur une poutre et dont les pieds sont pris dans une bassine de ciment durci ; le tranchant d’une hache enfoncé dans le visage de l’enfant…

     

    Quittant la maison en hurlant de terreur, Roger et Marie Eve aperçoivent à l’intérieur des deux citrouilles sur le rebord de la fenêtre, les seins sanguinolents de leur grand-mère…

     

    L’enquête de police révèlera plus tard que Akhmad, le jeune garçon Tchétchène meurtrier, avait racketté un jeune Afghan qui s’était défendu mais qui, durant la nuit d’Halloweeen, après l’assassinat de Rachel et d’Ismaël, avait été retrouvé par Akhmad, assommé puis conduit dans la cave de la maison du couple de retraités…

     

     

    J’imagine… Oh j’imagine… (gros rire à m’en taper le cul par terre)… Une soirée couscous organisée par des militants LFI – en présence de Jean Luc Mélenchon et de Clémentine Autain – soirée de soutien aux palestiniens - (à noter que François Ruffin avait décliné l’invitation au « couscous de l’amitié »)… Au moment du dessert, le couscous royal dans lequel le cuisinier farceur avait « subrepticement introduit dans les viandes un p’tit bout de cochon » ayant été englouti à l’exception de quelques restes destinés à des SDF… Le conteur sollicité pour distraire les invités, racontant cette histoire, cet horrible petit conte de Halloween !… La tête des invités, dont celle de Jean Luc Mélenchon et celle de Clémentine Autain, outrés, scandalisés et hurlant à la caricature insultante et provocatrive et abjecte, à l’écoute de ce « petit conte »

     

    Rire, rire dément, obscène, iconoclaste, de l’auteur du conte ! … Et « bras d’honneur » aux lâcheurs de colombes de la paix, aux bizounours et à l’intellectuel bienveillant devant l’araignée géante carnivore tenant à bout de bras non pas une kalachnikov mais une mandoline !

     

     

    NOTE :

     

    Je n’ai absolument pas eu besoin de recourir à l’Intelligence Artificielle pour rédiger cet « horrible petit conte de Halloween » ! … Par exemple, avec le nouveau « Bing » dans la zone texte pour la question à poser, introduire les « éléments clefs » par termes, petites phrases explicites, pécisions, sur la base de quoi « Bing » m’aurait concocté un « joli horrible petit conte Halloweenien » (rire)…

    Ç’eut été de ma part, déjà à l’égard de moi-même, « très malhonnête » de recourir à l’intelligence artificielle et, de surcroît, tout aussi également malhonnête à l’égard de mes lecteurs…

    Mais bon… Que vaut l’honnêteté dans le contexte vingt-et-unième siécléien « où l’on en fout plein la vue pour pas un rond » (ainsi d’ailleurs que pour bien d’autres valeurs tombées en désuétude et « brocardées » ?

    Peut-être… Peut-être… « Quelque chose qui n’a jamais en ce monde existé et dont la dimension est en deçà de Dieu et des hommes (et qui – si l’on veut- serait « une sorte d’honnêteté et un ensemble de valeurs dont les lois et les principes sont universels » …