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Bateau pirate - Page 15

  • Sans rien sur le crâne

    Sans bonnet ni chapeau ni casquette ni lunettes de soleil

    Dans les torrents de lumière estivale

    Dans l’haleine glacée de la saison hivernale

    Par tous les temps et en tout lieu

    Sans marque sur aucun vêtement porté

    Un visage un sourire un regard et une allure sans fioritures

    Se moquant des modes

    Et de la dureté du monde

    Traversant les espaces d’indifférence

    Balayés d’un grand vent de heurts

    Se portant tout droit devant

    En ces lieux où ça clingue où ça bingue où ça circule où ça se croise

    Fiers et déterminés

    Mais plus déterminés que fiers

    Ce visage là ce sourire là ce regard là

    Qui te rentrent dedans

    Et ne se font jamais olive bien huilée bien profond dans le fondement





  • La morale, l'ordre moral

    … « Quand la morale fout le camp, le fric cavale derrière » [ Jacques Prévert ]

    Mais quand la morale trop s’emmêle, mâtinée de religion, nous régente, nous étouffe, nous tient en ordre sur la route ; ce sont les pharisiens qui nous cavalent au train, du côté qu’ils sont, les pharisiens, du fric et des ordres…

    Mais lorsque s’impose par la contestatation violente, par des mouvements de révolte, ou encore - ce qui est plus souvent le cas- par ce que l’on pourrait définir comme étant du « réformisme conciliant et démissionnaire ; l’amoralité (refus de toute morale) ainsi que l’immoralité (refus de la morale commune), produisent de nouveaux pharisiens, de nouveaux ordres, qui, sous couvert de régulation de l’amoralité et de l’immoralité, « nous prennent bien profond par le derrière » !

     

     

  • Là où il y a de l'innocence blessée

    … Un autre – et meilleur- monde possible ? Tu rigoles !… Est-ce que cent milliards d’euros, des centaines de lois, de dispositions prises pour que ce soit mieux et surtout plus juste, est-ce que la meilleure volonté du monde et de tout un chacun, est-ce que les plus ferventes résolutions pour que les vieux ne meurent plus seuls, que les gosses ne soient plus laissés en vadrouille dans les rues, est-ce que des grandes réunions en sommets, des consciences plus éveillées, est-ce que tout cela mis bout à bout jusqu’en haut du ciel, pourra vraiment changer quelque chose… Si l’on l’on ne comble pas l’énorme abîme face au ciel que les sociétés de toute l’Histoire n’ont cessé de maintenir ouvert : l’absence d’amour ?

    Ah si !… Dans l’abîme l’on y a jeté toutes les apparences de l’amour…

     

    Est-ce que la charité c’est de l’amour ?

    Est-ce que aimer les gens qui nous plaisent c’est de l’amour ?

    Est-ce que aimer les gens qui font quelque chose pour les autres - de bien, à leur sens - c’est de l’amour ?

    Est-ce que faire une grande fête entre amis c’est de l’amour ?

    Est-ce que tendre un gobelet de flotte à un vieux décharné qui ne sent même plus sa soif, c’est de l’amour ?

    Est-ce que triquer comme un âne en face d’une jolie femme bien habillée, c’est de l’amour ?

    Non, rien de tout cela n’est de l’amour !

    J’appelle tout de cela de l’ennemour… De l’erzatz d’amour.

     

    Plus loin que que tout ce que dit le Nouveau Testament, Jésus et les prophètes, le Coran et tout le cinéma, est l’amour…

    Et plus près au beau milieu de nous là où l’on vit, là où il y a l’innocence blessée des abandonnés sur le bord de la route, qui ne hurle pas mais donne encore le peu qu’elle a…

     

    Dans le monde des références, des performances, des politesses obséquieuses, des formalités, des civilités, des apparences, des Monsieur Ducon long comme le bras et des feux de l’amour des nouvelas de télé et des romans, l’innocence blessée n’est pas souvent un thème d’actualité…

     

     

  • Poutinoël

    Salaud d’Poutinoël

    Quand tu descendras du ciel

    Avec des missiles par milliers

    N’oubliant pas

    De laisser tes capitaines tortionnaires

    Arracher la tête des petits enfants sortis des ventres déchirés de leurs mères

    Couper les petits petons sanglants dans les souliers des enfants mutilés

    Jeter mains et viscères de gens massacrés

    Aux rats gambadant autour des poubelles

     

    Salaud d’Poutinoël

    Quand tes soldats au combat

    Tomberont sous les balles ukrainiennes

    Et que les mères russes pleureront leurs grands enfants abattus

    Alors oui salaud d’Poutinoël

    Que le perfide crapaud qui te ronge les tripes

    T’emporte avant que ne tombe la Crimée

    Envahie par les chars ukrainiens

     

    Salaud d’Poutinoël

    Quand tu descendras du ciel

    Avec tes anges de la Mort

    Pour chaque tête d’enfant arrachée par les éclats d’obus

    Cent de tes jeunes soldats feront un grand concert d’hémoglobine

    Et cent batteries de mitrailleuses ukrainiennes

    Pulvériseront tes lignes et tes positions

     

    Salaud d’Poutinoël

    T’es foutu et t’iras pas au ciel

    Ni tes Wagner et compagnie

     

     

  • Ne me demandez jamais de quel signe je suis

    Pour un 2-0 inaccepté et contesté dans un match de foot, l’on entend hurler plus fort que contre un 49-3 du gouvernement…

     

    Pour une simplification du langage, de l’orthographe et de la grammaire 

    Pour une opinion exprimée en une longueur de tweet

    Contre ce qui est jugé illisible, écrit sur internet, parce que comportant plus de dix lignes

    Pour ce qui fait plus de « kilovues » que de commentaires

    Pour le port du voile ou d’un tissu couvrant les cheveux des filles de religion musulmane à l’école

    Pour les crèches dans les mairies

    Pour ce qui fonde une opinion à laquelle se rallie une majorité et qu’il est de bon ton de ne point contester

    Pour des débats de société et de politique abordés davantage dans l’émotion que dans la réflexion

    Pour les horoscopes que l’on s’échange en faisant connaissance, tels des chiens qui se rencontrant, se sentent le derrière

     

    C’est fou, vraiment fou, pour tout ça, ce qu’il y a de monde, olé-oléhohant dans les gradins !

     

    Il semble que la médiocrité aujourd’hui et de plus en plus, se mesure davantage sur la méconnaissance des exploits footballistiques et peopolistiques, sur l’ignorance de ce que tout le monde sait ; plutôt que sur la pauvreté du langage et de la pensée…

     

    Ne me demandez jamais de quel signe je suis

    Ne me parlez pas du premier ou du deuxième bébé – putain d’bébé – de telle princesse héritière ou de telle personnagesse célébrissime