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Journal - Page 103

  • Le temps qui passe

    L’écoulement du temps est dépendant de nos activités quotidiennes, ainsi que du contenu dont nous meublons chacune de nos journées…

    Plus les activités quotidiennes sont répétitives et se ressemblent, plus le contenu de chacune de nos journées est fait de ce qui s’entasse, se superpose et compose le même ensemble… Et plus le temps « passe vite »…

    Ce n’est qu’avec le recul (lorsque le temps s’est écoulé et que les jours d’avant deviennent un « paysage » qui se déroule sous nos yeux), que parfois, lorsque « un coin particulier du paysage » contient du souvenir aussi dense que précis, de ce qui fut… Que le temps écoulé, alors, nous semble avoir moins vite passé…

    Lorsque les souvenirs sont à la fois nombreux, denses et précis, que l’on soit âgé de 18 ans ou de 30 ou de 80, le « paysage des jours d’avant » qui se déroule sous nos yeux, nous paraît aussi vaste que le paysage que l’on aperçoit, par exemple depuis le sommet du Mont Ventoux à 1912 mètres d’altitude, d’où l’on voit dans le lointain, la Méditérranée ; à 110 km à vol d’oiseau…

     

  • L'imaginaire

    ... L'imaginaire qui s'éveille... Enfin "qui peut s'éveiller"... À la vue - et pour autant qu'il est possible - d'une personne que l'on connaît - sans vraiment la connaître - ou encore l'imaginaire qui s'éveille, devant le "livre de pierre" (c'est à dire la tombe de quelqu'un que l'on n'a pas connu) dans un cimetière... Cet imaginaire donc, venu on ne sait d'où ni comment, que l'on n'a pas cherché à éveiller - mais qui nous est cependant venu... Dans une certaine mesure, "rejoint" peut-être?, ce qu'est cette personne dont nous savons si peu d'elle, rejoint ce que fut l'inconnu qui gît sous la pierre...
    Bien sûr l'"histoire" que l'on invente - ou qui, on ne sait comment, se construit, est sans nul doute différente de la "vraie histoire" de la personne... Mais en quelque sorte, elle a rendu vivant dans notre esprit, quelque chose qui aurait pu être... D'une personne que l'on connaît peu, d'une personne que l'on n'a jamais connue...

    ... Il n'y a pas de vie humaine sans imaginaire... Même s'il y a des gens de peu d'imagination, de peu de rêves, ou qui pensent peu, qui pensent comme il est "de bon aloi" de penser...



  • Ah, ce bon vieux Socrate !

    Socrate.jpg

    Ce bon vieux Socrate, en son temps, il avait vu juste !

     

    Quoique l’on puisse dire – de nos jours peut-être encore plus que par le passé – que les esprits forts et pétris de Culture et dont les discours ne sont souvent pas trop à la portée du premier venu… Ont parfois une « fâcheuse tendance à se la péter un tantinet » et à être persuadés qu’ils sont de grands et nobles civilisateurs dont la mission est de guider leurs semblables, selon eux, moins bien lotis en sagesse et réflexion…

    Quoique l’on puisse dire aussi, que les esprits moyens discutant des événements et que les esprits faibles pérorant sur leur prochain ou sur leur voisin, peuvent parfois se révéler être des gens de bonne volonté si l’on les considère au-delà des apparences, notamment lorsque l’on « cause avec eux seul à seul et les yeux dans les yeux »… Sans doute de cela, ce bon vieux Socrate en avait-il conscience…

    Bon, c’est vrai, en présence et confronté que l’on est parfois, à des fanatiques, à des « obtus-totaux », c’est « un peu difficile » le dialogue « les yeux dans les yeux » !… C’est comme l’histoire de l’araignée carnivore géante qui avance d’énormes mandibules en face d’un intellectuel bienveillant et empli d’une foi de charbonnier lui laissant espérer qu’il va apprivoiser l’araignée géante, acculé au fond d’une combe aux parois verticales rocheuses de cent mètres de hauteur…

     

     

  • "Dring dring dring"...

    Entre autres bruits désagréables à entendre, celui de la sonnerie persistante d’un téléphone est « particulièrement agressif »…

    D’autant plus que ces « coup de fils intempestifs » sont assénés très souvent, au moment où l’on se trouve à table, en des heures indues… Ou « comme par hasard » à des moments où l’on est très occupé en une activité exigeant de l’attention et de la concentration… Ou encore, assis sur la cuvette des WC, froc aux chevilles – sinon même en train de se « torcher le derrière » (excusez la vulgarité du propos)…

    Si le fait de « tout abandonner instantanément lorsque retentit un appel téléphonique, quoique l’on soit en train de faire » « serait un acte altruiste » alors je ne suis pas, « à proprement parler » un « grand altruiste » ! … C’est la raison pour laquelle je privilégie, dans la communication à distance, l’ « e-mail » ou le message écrit à partir d’un smartphone (puisque presque tout le monde actuellement dispose d’un i-phone ou d’un smartphone et a donc un numéro de « portable »)…

    Ainsi, le courriel expédié ou le message envoyé, est vu et lu « au moment choisi par le destinataire » donc pas forcément instantanément…

    Soit dit en passant, les personnes qui, depuis un téléphone fixe, appellent sur un portable, connaissent en conséquence le numéro de portable de leur correspondant … Alors qu’est-ce qui les empêche, plutôt que d’appeler depuis un fixe, d’appeler directement sur le portable de leur correspondant, depuis leur portable?… (et en cas de non réponse immédiate, de laisser un message)…

    À noter qu’un message audio laissé sur un portable, en général (selon la qualité du smartphone ou de l’i-phone) est « à peine audible » et, si raté à entendre, ne peut plus être réécouté)…

     

     

  • Anecdotique ...

    Dans les années 1980, j’ai connu un homme dans une ville du Pas de Calais, qui me disait à propos de coups de téléphone reçus à n’importe quelle heure mais plus précisément à des heures où normalement l’on se trouve à table, à propos également de personnes arrivant chez lui à l’improviste :

    «Quoi que je sois en train de faire, du bricolage urgent dans ma maison, du jardinage, me préparer à partir en courses, en train de prendre mon petit déjeûner ou mon repas du midi ou du soir, même si je suis très occupé et de surcroît pressé… Je privilégie, toujours en priorité immédaite, l’accueil d’une personne qui me rend visite à l’improviste, et dès que le téléphone sonne, je décroche aussitôt pour répondre, je considère que c’est l’accueil qui est plus important que ce que l’on est en train de faire ; lorsque quelqu’un arrive ou que le téléphone sonne, j’abandonne immédiatement ce que je suis en train de faire »…

    Je dois avouer qu’en ce qui me concerne, notamment à propos de « coups de fil intempestifs » à des moments particulièrement inopportuns, et assez souvent je dois le dire, lorsque vient une personne à l’improviste chez moi, je suis quasiment à l’opposé, question réaction (décrocher le téléphone, accueillir), de cet homme que j’ai connu dans les années 1980 dans une ville du Pas de Calais…

    Donc, hors de question de répondre quand sa sonne, « cul vissé et le bec dans la gamelle » à des heures « indues » (au moment de se mettre à table), et je « rechigne » à abandonner ce que je suis en train de faire, lors de la venue de quelqu’un à l’improviste…

    « Mérit’je » en conséquence d’être taxé d’individualiste ou de « parfait égoïste » ?

    « Ça devait être un grand altruiste, ce mec du Pas de Calais » !