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Journal - Page 106

  • L'illectronisme

    Il y aurait actuellement en France, environ 15 % de la population toutes générations confondues – mais surtout, ces 15 % de personnes, âgées de plus de 20 ans et ce jusqu’aux plus « vieux » d’entre nous – en situation d’ « illectronisme » c’est à dire qui, soit n’ont jamais utilisé Internet de leur vie et n’ont pas d’ordinateur ni de smartphone ni de tablette (ou bien peuvent posséder un ordinateur dont ils ne se servent que pour des activités de bureautique), soit se connectent à internet très occasionnellement (assez rarement en fait) et n’ont pas les compétences numériques de base pour pouvoir utiliser internet…

     

    Et ce sont à peu près les mêmes personnes qui n’ont pas de smartphone ou d’i-phone, et qui, pour communiquer à distance ont recours soit à un téléphone fixe, soit à un téléphone portable simple, ou à un smartphone ou à un i-phone sans internet… (en fait, souvent, plutôt un téléphone fixe)…

     

    Si l’« illectronisme » s’accroît avec l’âge, notamment pour les personnes de plus de 60 ans et encore plus pour les personnes de plus de 80 ans, il est aussi une réalité pour des personnes de moins de 20 ans, ou autour de 30-40 ans…

     

    Outre le handicap qu’il y a, de nos jours, dans la gestion de la vie au quotidien (démarches administratives, demande de service, etc.)… À ne point utiliser internet, pour environ dix millions de personnes, il y aussi le fait qu’aucune de ces dix millions de personnes n’est au courant de ce qu’untel ou une telle, produit sur la Toile (sur des réseaux sociaux tels que Facebook, sur un site, sur un blog… Notamment si ce qui est produit est « de qualité » ou « mérite d’être connu »… Que ces personnes là donc, ne verront, ne sauront jamais… (Il faudrait alors que les auteurs de ces productions sur la Toile, se résolvent à passer par des éditeurs classiques, pour publication de leurs ouvrages – on sait la difficulté qu’il y a à cela – ou à avoir recours à des « intermédiaires haut placés dans le show bizz, la chanson, la musique » pour publication d’albums, de CD)… Tout cela pour pouvoir toucher quelques lecteurs ou personnes intéréssées parmi ces dix millions de gens sans internet)…

     

    Il faut reconnaître – c’est une évidence – que par la Toile, par les réseaux sociaux, par les blogs et par les sites (de production d’œuvres), par You tube, il est bien plus aisé pour un auteur, pour un producteur d’œuvre en quoi que ce soit, de diffuser, de se faire connaître, d’avoir un impact, d’intéresser des gens… Ce qui, avant la fin des années 90 du 20ème siècle, était beaucoup plus difficile (et souvent onéreux)…

     

    Bon, c’est vrai, en contrepartie, il y a la médiocrité, la banalité, la vulgarité, la « non qualité », le « tout venant » ou, en somme, cet « océan immense » qu’est d’une part la masse et qu’est d’autre part la diversité de tout ce qui est porté à la vue et à la connaissance de tout un chacun … Et en lequel le « meilleur » est forcément noyé, souvent difficile à trouver…

     

     

  • Dans quelle mesure une société est-elle démocratique ?

    Dans une société non démocratique où s’exerce une autorité totalitaire, une dictature, comme c’est le cas en Corée du Nord, en Russie ou en Iran ou encore en Chine, en Turquie ainsi que dans certains états africains ou en Arabie Saoudite, Émirats, Qatar… L’on risque la torture, la prison, la peine de mort, ou « au moins pire » la censure, lorsque l’on se livre à une opinion que l’on exprime en public, à une analyse, à un commentaire, à une critique, tout cela dérangeant le pouvoir en place qui définit ce qui doit être pensé, suivi, observé, en premier lieu par l’ensemble de la population du pays concerné, mais aussi par les personnes qui font partie des corps dirigeants tels que l’armée et la police, mais encore également dans l’administration, dans la justice, dans l’éducation et dans la culture…

     

    Une société n’est « vraiment démocratique » que si elle laisse à chaque citoyen ou personne s’exprimant en public, une liberté sans aucune contrainte, sans pression exercée, sans entrave, sans modération, sans charte, sans « encadrement », de telle sorte que la seule « modération » si l’on peut dire qui s’impose « naturellement », c’est celle de la « différenciation » observée par chacun en particulier, ou par une majorité de personnes, entre « ce qui est supportable ou acceptable et ce qui n’est ni supportable ni acceptable « parce que cela fait mal ou fait souffrir »…

     

    Bien sûr, et c’est là le « problème » : ce qui est supportable ou acceptable varie en fonction de « paramètres », ces « paramètres » étant ceux liés à la sensibilité de chacun, à ce que ressent chacun en fonction de sa culture, de l’éducation qu’il a reçue, de ses croyances, des certitudes qu’il a en lui, de ses propres repères…

     

    Et en ce sens, une société n’est démocratique que de « principe » ou que « d’idée générale »… C’est la raison pour la quelle toutes les sociétés, tous les régimes, se réclamant démocratiques, sont des sociétés où les institutions, les puissances médiatiques, les représentations, en somme tous les rouages et tous les mécanismes de fonctionnement, subissent les assauts de ce qui les perturbent, les fait déraper, ou les pervertissent…

     

    Il n’y a – peut-être – qu’une « conscience aiguë de l’existence de l’Autre » (conscience – reconnaissance d’une réalité de ce qu’est l’autre tel qu’il nous apparaît, et cela dans une indépendance la plus grande possible par rapport aux « paramètres »… qui peut permettre à une société dont nous sommes chacun un élément pour ainsi dire « singulier », de devenir totalement et entièrement démocratique…

     

    Cette « indépendance par rapport aux paramètres » est « l’affaire de toute une vie »(afin de l’acquérir) , en fait c’est « une affaire de volonté déterminée… Et libre »…

     

     

  • Une manifestation de fierté ou d'orgueil ?

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    Déclarer cela, tout comme Bernard – Henry Lévy et sans doute d’autres écrivains, publiquement ou même en « petit comité élargi de quelques amis et connaissances », ce n’est point là, à mon sens, comme beaucoup d’entre nous peuvent le penser – et le pensent ; une preuve d’orgueil, de suffisance, d’outrecuidance, ou du fait d’être imbu de sa personne…

    Que ce soit une « manifestation de fierté personnelle pouvant être assimilée à de l’orgueil », oui, sans doute… Mais c’est, à mon sens, une telle déclaration, de la part de Bernard – Henry Lévy ou d’un autre écrivain, et plus généralement de toute personne, femme ou homme étant l’auteur de quelque chose qu’il produit ou réalise… Une manière de « s’exister », portant ainsi en scène, à la vue et à la connaissance d’un public, ce qui est vu en soi comme étant le meilleur de ce que l’on peut apporter aux autres, ou du moins à certaines personnes autour de soi…

    Car c’est bien là le « problème » : en général pour ne pas dire quasi tout le temps, les autres y compris les plus proches de nous, ne « nous existent » jamais – sauf peut-être quand on est mort (mais alors c’est trop tard)…

    Les véritables orgueilleux, imbus de leur personne, sont à mon sens ceux et celles qui prétendent ostensiblement être modestes, faisant de leur prétendue humilité, une façade…

     

     

  • L'image du jour

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    S’il y a bien une scène de film que je déteste et qui me bassine, c’est celle où l’on voit à un moment du film (film sentimental ou d’amour sur fond aventure voyage) le « beau mec » très charismatique, plein de qualités humaines, séduisant, fort, qui plaît aux femmes… En train d’offrir à la femme qu’il invite et dont il espère qu’elle sera amoureuse de lui, le « petit coffret » contenant une « belle bague » lors d’un dîner aux chandelles en terrasse de restaurant chic sous un clair de lune romantique… Oh combien je déteste cette scène ! Qui, il faut le dire est « assez emblématique du cinéma américain ou français genre grand public à succès, et de surcroît répétitive, considérée inévitable par le réalisateur. Quelle « scie » !

    Soit dit en passant… Un couple qui se marie (église et mairie) – Apéro géant 300 personnes, repas 120 personnes le samedi soir et 60 le lendemain midi dimanche ; plus de 10 000 euro le coût du mariage – en général, divorce au bout de 5 ans parfois 2 et quelque fois au bout de 30 ans ; fait une «pendaison de  crémaillère » quand il inaugure un nouveau logis (maison) au cours de laquelle le Mec drague une amie de sa femme…

     

     

  • 1964 - 2023

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    Sur la photo en noir et blanc prise en mai 1964 je suis âgé de 16 ans et sur la photo en couleurs prise en janvier 2023 je suis âgé de 75 ans…

    Il faut reconnaître qu’en 59 ans j’ai tout de même « un peu changé » (rire)…

     

    Cela dit, vous ne verrez jamais sur ma page Facebook ni d’ailleurs sur mon blog, sur mon site, sur mon forum ou en tout espace de communication/discution/production sur la Toile, de photo de l’un ou l’autre de mes proches (autres que mon père et ma mère morts en 1984), amis et connaissances… Cependant, en ce qui concerne l’un ou l’autre de mes « compagnons à quatre pattes » que sont Youky un bouvier des Flandres, Fripouille mon premier matou, Matoune ma dernière chatte (tous trois décédés et enterrés au fond de mon jardin), l’on peut les voir en photo ou en image accompagnant un texte « anecdotes souvenirs »…

     

    Bon, c’est vrai : (comme disait le Général De Gaulle : « Si Dieu me prête vie »)… À l’âge de cent ans en 2048 je joindrai, accompagnant le texte du jour… Trois photos au lieu d’aujourd’hui deux (rire)…