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Journal - Page 104

  • Le don c'est comme un diamant ...

    Si, comme le disait Paul Belmondo, le père du comédien et acteur Jean Paul : «  le don c’est comme un diamant : si on ne le travaille pas, il ne sert à rien »…

    Le don ( ce qui est inné en nous) avec le travail (et la constance, et la détermination dans le travail)… Sans l’environnement qui lui est favorable, ne suffit encore pas, dans la mesure où, effectivement oui il sert – avec le travail - mais n’assure pas pour autant la réussite réelle…

     

    L’environnement c’est d’abord celui de la famille, principalement de la « cellule familiale » (la mère, le père, les très proches parents) ; c’est ensuite le milieu social (les connaissances, les copains, les amis, les éducateurs, les rencontres déterminantes que l’on fait ) dans lequel l’on passe son enfance, son adolescence, le début de sa vie d’adulte ( ou plus tard en fonction des personnes que l’on rencontre et qui nous soutiennent dans nos aspirations, dans nos réalisations)…

     

    Ainsi « le don c’est comme un diamant : si on ne le travaille pas, il ne sert à rien », de Paul Belmondo ; peut-il s’énoncer plus exactement : « le don c’est comme un diamant : si on ne le travaille pas, il ne sert à rien ; mais s’il n’a pas l’environnement qu’il lui faut, en plus du travail accompli, il ne sert pas à grand chose »…

     

    Du temps (celui de la seconde moitié du 20ème siècle par exemple) des « monstres sacrés » ou des « mythes » - de la chanson, de la musique, de la littérature, du cinéma et du théâtre – pour chacun de ces «monstres sacrés » ou de ces « mythes », l’environnement y était… qui a contribué à la réussite…

     

    Peut-on en dire autant au 21ème siècle ? Dans un monde fracturé, défait, éclaté, consumérisé, communautarisé, individualisé, formaté, numérisé, internétisé, Youtubisé, résalsocié, icônisé, followérisé… ?

    De quel environnement peut-on parler aujourd’hui, où c’est tel ou tel de la multitude, où c’est tout un chacun tel jour ou à tel moment, qui est la « vedette » ?

    Qu’est-ce de nos jours, que réussir ? Quelle place dans la société du 21ème siècle, pour le don et pour le travail ?

     

    L’artifice technologique (sorte de « prothèse » en somme) ne s’est-il pas substitué au don ou à l’inné en nous, que nous n’avons pas réellement et qui nous est devenu accessible en l’achetant, tel un « produit de consommation » ?

     

    Reste encore – et c’est heureux » (et nous sauve du désepoir)… La résistance, notre capacité de résistance – innée mais assez généralement aujourd’hui endormie – face à un environnement devenu ce qu’il est, fracturé, consumérisé, formaté, numérisé, résalsocié, woké, multi vedettisé…

     

     

     

  • L'aventure heureuse

    Le temps s’écoule, les années, les saisons, les jours, les événements, les modes passent…

    Mais l’aventure heureuse de tout ce qui nous sauve du désespoir, du renoncement, de la « chienne du monde » efflanquée et se couchant sur notre paillasson ; si elle n’échappe pas, cette aventure heureuse, aux imperfections de la nature humaine, aux errements de la Justice, aux mensonges de la politique, aux hypocrisies, au délitement des institutions, aux bassesses humaines, aux calomnies, aux ordres d’opinion que relaient les puissances médiatiques ainsi que tout ce qui s’exprime et se produit sur le World Wide Web… Et si reviennent en force et renouvelées toutes les hontes de toujours… C’est bien en nous, au plus profond de nous, et le plus souvent dans l’intimité, que réside, telles les « briques de la vie », la puissance même, intemporelle, venue du fond des âges, de cette aventure heureuse dont nous n’avons jamais été exclus puisque tous les êtres vivants sur Terre et ailleurs participent à cette aventure… Sans doute les êtres humains ont-ils créé eux-mêmes les conditions d’exclusion à l’aventure de toujours et de partout… Mais il y a bel et bien en nous, une capacité potentielle de résistance aux conditions d’exclusion, à réveiller (ou à « désendormir »), puis à mettre en œuvre… Dans un environnement qui est devenu celui où nous vivons aujourd’hui et dont nous ne savons pas de quoi sera fait demain, cet environnement…

     

     

  • Deux kilomètres à pied à 0h 30 en ville ...

    Se rendre à une soirée entre amis, à une séance de cinéma ou de théâtre, à un festival… Et devoir, minuit passé, se rendre à pied jusqu’à sa voiture garée sur un parking situé à 20 minutes de marche de l’endroit où l’on a passé la soirée… Est devenu dans la France d’aujourd’hui, en toutes agglomérations urbaines, péri urbaines et même rurales ; « une entreprise risquée » - pour ne pas dire périlleuse…

    Autant dire que devoir se trouver dans cette situation : rejoindre à pied à plus de minuit (ou même avant) sa voiture garée sur un parking, vingt minutes d’une marche accélérée… Est devenu inenvisageable…

    D’où la nécessité, si l’on demeure à, par exemple, une centaine de kilomètres et si l’on a fait le trajet pour se rendre à un festival ou à un concert s’étant tenu à la métropole régionale, d’avoir par avance réservé une chambre d’hôtel le plus proche possible du lieu du festival ou du concert et d’avoir choisi un hôtel avec parking (le parking de l’Hôtel en l’occurrence, c’est bien mieux que le parking du lieu du festival – s’il est prévu – ou du lieu du concert – qui lui est payant et limité à quelques heures)…

    Bon, peut-être qu’en faisant suivre un vélo, ou une trottinette, qu’il y aura moins de risque à effectuer à 23h 30 ou à 0h 40, un trajet de 2 kilomètres pour rejoindre sa voiture et pouvoir faire le retour chez soi, une centaine de kilomètres, de nuit, et ainsi économiser le prix d’un hébergement…

    Est-ce que sur un vélo ou sur une trottinette électrique, on a moins de risque de se faire agresser, qu’à pied ? Pas si sûr !

    Car dans ces heures là, tardives, nocturnes, rôdent en quête de « proies faciles » les malfaiteurs, les détrousseurs, agissant à plusieurs…

    Sur soi, l’on a toujours son portefeuille contenant documents identité, permis de conduire, carte bancaire, quelque objet de valeur, un smartphone… Et se faire arracher tout ça avec en plus recevoir un coup de couteau… Non, le risque aujourd’hui est devenu trop grand ( il y a de cela une dizaine d’années seulement, en France et notamment dans une petite ville, la question de l’insécurité le soir tard ou la nuit, ne se posait pas)…

    Bon c’est vrai, la France en 2024 c’est tout de même pas Mayotte, Madagascar, Mexico, Rio, Johannesburg… Mais « on en est pas loin » !

    Tous les cinémas du genre UGC et autres, ont leur parking, ainsi que les Parcs expos, les Zénith et autres lieux en salles de manifestations culturelles et artistiques…

    La plupart des hôtels notamment ceux de groupes hôteliers ACCOR et autres, ont tous, aussi, leurs parkings…

    D’où la nécessité si l’on se rend en un lieu où passer une soirée, ou dans un hôtel en ville, qu’il y ait là l’on va, un parking prévu et accessible, de manière à ne pas devoir effectuer ne serait-ce que 500 mètres à pied à plus de 23h…

     

     

    NOTE : « Sortir le soir » c’est toujours – et forcément – bien plus facile, moins problématique, et en conséquence bien plus envisageable (et heureux), quand on est à plusieurs, en groupe, avec des amis, et de surcroît pour les jeunes générations…

    Mais pour un couple, pour une personne seule, homme et surtout femme, c’est de nos jours « bien plus problématique – et risqué - » en 2024 qu’en 1970… À moins de disposer d’une voiture et que là où l’on se rend en soirée, il y ait un parking « sécurisé »…

    « Allez les poètes, les romantiques, les rêveurs… Le « joli clair de lune sur la Place de la Victoire à Bordeaux à 3 plomb’ du mat’ ! » en amoureux à deux ou tout seul » (par exemple) !

     

     

  • Serge Gainsbourg : "l'homme a créé Dieu, le contraire reste à prouver"

    … Si la preuve – de l’existence de Dieu – pouvait être faite, ce ne serait pas par les religions qui, elles, sont de création humaine (le hanneton et le cloporte n’ayant, eux, jamais créé Dieu et encore moins de religions)…

    La preuve de l’existence de Dieu est – à mon sens - « une affaire de scientifiques » et, plus exactement, « une affaire d’astrophysiciens » menant à ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, sachant que ce que l’on sait de l’origine de l’Univers implique que l’on se pose la question de ce qui se passe au plus près possible de cet « instant zéro » suivi d’un temps d’une durée indéfinie juste avant ce que les astrophysiciens appellent le « Big Bang » selon la théorie la plus communément admise de l’explication de l’origine de l’Univers…

    À bien réfléchir, si « T » (l’instant même de l’existence d’un univers réduit à la taille en diamètre de la plus petite longueur mathématique connue soit 1,61624 X 10 puissance moins 35 mètre) est précédé d’une distance indéfinie en dimension, le fait même que cette distance ne puisse être mesurée, cela implique que « T zéro » étant inatteignable, « T zéro alors, n’existerait pas.

    Mais la « non existence » de « T zéro » n’implique pas que cette « non existence » soit faite de rien puisque rien ne peut venir de rien…

    La preuve de l’existence de Dieu ne peut être recherchée en conséquence, que dans cette durée de temps indéfinie, non mesurable, entre « T zéro » inatteignable et donc inexistant et « T » naissance de l’Univers dans sa plus petite dimension mathématique…

    C’est durant cette durée que « tout est, disons, à l’état de projet, de « devenir en puissance » sous forme d’intelligence, d’énergie, de pouvoir et de capacité de création…

     

    Ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, ce que les scientifiques ont établi, ce que la Science expliquera qui n’est pas encore compris ou maîtrisé, prouve bien que Dieu est une invention de l’Homme et donc, n’existe pas…

    Lorsque « savoir » remplacera totalement « croire », la question sera réglée… Or « croire » est aussi « déduire en fonction de ... » et on en est encore là (déduire ce n’est pas forcément obtenir la certitude)…

     

     

  • Extrême droite, antisémitisme

    Je me moque de savoir si le régime politique d’Israël de Benyamin Netanyaou est d’extrême droite…

    Oui sans doute l’est-il, d’extrême droite. Il y a bien – c’est une réalité – de par le monde, des pays de régime d’extrême droite… Et de dictatures…

    Je me moque de savoir si Louis Ferdinand Céline est antisémite (soit dit en passant le médecin qu’il fut à Courbevoie dans les années 1930, qui a soigné gratuitement des Juifs pauvres devrait nous amener à réfléchir sur ce qu’est l’antisémitisme dans ses différents sens et visions)…

    Je n’adhère ni à l’extrême droite ni à l’antisémitisme, je ne vénère pas loin s’en faut Benyamin Netanyaou (et le soutien qui est le sien aux colons grands propriétaires) et je n’ai pas non plus la photo de Louis Ferdinand Céline accrochée sur un mur dans ma maison…

    Mais j’adhère à l’idée selon laquelle, selon Louis Ferdinand Céline «  il faut mettre sa peau sur la table »… Notamment lorsque l’ on fait ou que l’on essaye de faire dans sa vie « œuvre d’écriture » (et de témoignage de tout ce que l’on observe – autant que possible en toute indépendance d’esprit par rapport à ce qu’il convient de penser et d’agir, ou par rapport à ce qu’il ne convient pas d’être)…

    De nos jours – mais « ça ne date pas d’hier » - « on fait, sur la table, avec la peau des autres plutôt qu’avec sa propre peau »… Dans un certain sens « ça me fait rire »… Et davantage « iconoclaster » que pleurer…

    Quand tu mets ta peau sur la table, il faut t’attendre à ce qu’elle soit battue, déchirée, ou laissée à sécher sur la planche indifférente aux regards ; c’est pour ça que tu l’engages pas, ta peau… Avec la peau des autres c’est bien plus confortable, et c’est ça qui te porte en scène, qui te fait les prix, la reconnaissance, les « followers » et tout le bastringue !