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Journal - Page 104

  • La postérité en regard de la dimension de l'Histoire

    Est-ce « prétentieux » de souhaiter, pour un artiste, pour un écrivain, et plus généralement pour des personnes qui, sur le Net, s’expriment… Que ce qu’on l’on produit durant sa vie passe à la postérité ?

     

    Qu’est-ce que la postérité – de quelque œuvre humaine que ce soit, réalisée à telle époque de l’Histoire (dans le temps de l’Histoire depuis l’antiquité gréco-romaine jusqu’à nos jours)- en regard de l’Histoire de notre planète, de 4,7 milliards d’années ; de l’Histoire de notre galaxie, de l’Histoire de l’Univers ?

    Et même, qu’est-ce que la postérité d’une œuvre d’écrivain, d’artiste, au 20ème, au 21ème siècle, en regard des siècles ou des millénaires à venir (dans le cas où continuerait d’exister et d’évoluer, la civilisation humaine – ce qui semble présentement « peu probable à long terme ») ?

     

    Il y a bien sûr toutes ces grandes figures – célèbres, connues, dont on lit et étudie les œuvres- de l’antiquité Grecque puis Romaine, puis de la Renaissance, des 17ème, 18ème, 19ème siècles ; puis encore les auteurs comptemporains du 20ème siècle… Et dont les générations futures auront encore connaissance (mais jusqu’à quand ?…)

     

    Très certainement, il devait bien y avoir, à l’époque du Paléolithique Supérieur du temps des Solutréens vers -22 000, du temps des Magdaléniens vers -14000 ; d’autres artistes que ceux dont on a découvert les peintures dans les cavernes, soient des conteurs, des musiciens, des sages et des savants ayant acquis des connaissances qu’ils ont partagé avec leurs semblables… Leurs œuvres essentiellement orales, représentatives de leurs mode de vie, transmises par la voix, par la parole, par de la musique instrumentale ; n’ont laissé aucune trace et nous demeurent, nous demeureront inconnues à jamais, à nous humains du 21ème siècle et humains des générations futures…

     

    Au sens de ce qu’est vraiment la postérité – en regard de l’immensité de l’Histoire de l’Univers – et même au sens de ce qu’est la postérité sur disons « deux ou trois siècles »… De tout ce dont on est en capacité de produire, d’exposer et de partager autour de soi durant sa vie, il est naturel – comme « allant de soi » - de penser (et d’espérer) que cela durera « un peu plus longtemps que le seul temps de son existence »…

     

    C’est que, lorsque l’on n’a plus devant soi quarante ou cinquante années durant lesquelles on peut s’exprimer, témoigner, produire, transmettre… C’est, dis-je, « un peu dommage de voir son site ou son blog à abonnement renouvelable, disparaître du fait que l’on ne peut plus payer l’abonnement »…

     

    D’où la préférence que l’on peut avoir, pour des plateformes d’hébergement de forums, de sites, de blogs, qui offrent une option sans abonnement, gratuite, et donc qui reste visible…

    Souhaiter que ce que l’on produit « dure un peu plus longtemps » que le temps présent, et puisse être lu et partagé – au moins par la génération qui nous suit… Est-ce prétentieux ?

    N’est-ce pas plutôt tout à fait naturel ?

     

    La question de la durée – de visibilité – se pose certainement « beaucoup moins » pour de jeunes personnes qui ont devant elles des dizaines d’années pour s’exprimer et pour partager…

     

     

  • Vers une littérature uniformisée et aseptisée

    Qu’est-ce que cette tendance actuelle et nouvelle, à encourager la création littéraire, dans la recherche d’un « style parfait », soutenue par des applications spécialisées dans le « coaching littéraire » autrement dit l’aide à l’écriture, des tutoriels en ligne, et tous ces outils que sont les intelligences artificielles génératives ?

     

    Rappelons que la technologie – en un mot pour définir la technologie : la Machine – n’enfante pas par elle-même ce « bébé » qui serait une œuvre de littérature sous la forme d’un roman, d’un essai, d’une biographie, ou de toute autre catégorie de production écrite et ou imagée…

     

    La Machine est le produit de l’intelligence humaine, mais de l’intelligence humaine mise au servive des géants de l’économie de marché, autrement dit des dominants et des décideurs, formés dans les écoles et dans les universités les plus « cotées » dans le monde ( aux USA et en Chine notamment)…

    La Machine est donc « programmée » selon ce que doit être et surtout doit devenir l’Ordre du Monde…

     

    Toutes les publications générées par de l’intelligence artificielle mettent en évidence (mais cette évidence est sciemment occultée) une gestion de données humaines triées, sériées, organisées et normalisées, tout cela afin que soient produits par les uns et par les autres (d’abord ceux qui « rayonnent » et ensuite « tout un chacun » autant que possible) , des textes et des œuvres « innovants »… Mais en fait – et de fait- ces textes, ces œuvres ainsi produits, ne sont que du « recyclage en continu » de la littérature, de telle sorte que le « recyclage » fasse illusion et passe pour de la création…

     

    Dans l’Ordre du Monde qui est un Ordre marchand dont les bénéficiaires principaux sont ceux qui « détiennent les clefs et le pouvoir » et « accessoirement » ces autres bénéficiaires que sont les consommateurs en capacité d’acheter, de s’abonner (autant que possible jusqu’à 6 milliards d’humains sur notre planète)… Ce qui se vend le mieux en littérature – romans, essais, récits – c’est « ce qui ne heurte personne » - ou qui à la limite heurterait de manière à ce que cela passe comme le fil par le chas d’une aiguille à coudre, le chas fût-il très étroit…

     

    D’où la nécessité que les robots, que les tutos, que les coach, que les IA, que les écoles, que les universités, que les formations, que les enseignements, que la diffusion des informations, que les modes de vie et habitudes de consommation des gens partout dans le monde… Soient programmés pour produire « à la chaîne » (mais avec l’illusion de l’originalité du maillon)… De… L’aseptisé !

     

    ET… « tant qu’à faire » - parce que les concepteurs de la Machine ont tout prévu - pourquoi pas du « non aseptisé qui aurait un petit rien de vent en poupe… De temps à autre…

     

     

  • Abbé Pierre figure emblématique descendue de son piedestal

    L’abbé Pierre, cette icône popularisée, par tous vénérée – croyants et incroyants – depuis le terrible hiver de 1954 (dont a été produit un film), créateur d’Emmaüs… La bonté et la charité Chrétienne « personifiées » au même niveau que Saint Vincent de Paul au 17ème siècle, et que Mère Teresa…

     

    L’abbé Pierre donc en tant qu’icône de la bonté et de la charité et figure emblématique pour les pauvres, pour les démunis, pour les exclus ; durant des dizaines d’années… Récemment mis en cause pour délits et abus sexuels sur des jeunes, sur des femmes… QUEL ENORME, VRAIMENT ENORME PAVE DANS LA MARE ! Quel « séïsme » social pour des gens, des millions de Français qui l’ont vénéré pendant 70 ans !

    Mais… Pourquoi cette affaire là, d’abus sexuels commis par l’abbé Pierre, explose -t -elle aujourd’hui tout d’un coup, alors que durant 70 ans si, de certains (dans l’Église), des faits d’abus sexuels auraient pu être connus… Rien, jamais rien n’a été révélé, pas même soupçonné ?

    Il est mort, l’abbé Pierre ! (ça « lui fait une belle jambe »!)… Reste plus qu’à se rendre sur sa tombe pour y déposer dessus un zizi !… « tant qu’à faire » !

     

    Et reste qu’Emmaüs avec tous ses hangars de dépôt et de vente dans toute la France, avec son organisation, ses bénévoles, ses camions… Continue d’œuvrer et d’aider les nécessiteux, et qu’on ira encore toujours chez les Emmaüs pour déposer nos vieux effets, toute la camelotte accumulée, de la société de consommation !

    Même pauvres qu’on peut être, il y a toujours plus pauvre que soi… Et c’est fou tout ce qui s’accumule dans les hangars des Emmaüs ! Ça bat à la course les vide-greniers, vide-maisons et brocantes de toutes sortes !

    1 euro le machin et à 5h du soir on remballe le tout dans la bagnole et la remorque et on remet ça le dimanche d’après dans un autre bled !

    Je parie que plus de la moitié de ce que les gens fourguent aux Emmaüs, va en déchetterie ! C’est qu’il en faut, des camions pour débarrasser l’invendable et le non utilisable !

    Aux Emmaüs, je ne donne QUE de l’utilisable, jamais « des ruines » !

     

    Cela dit, il n’y a pas que les religieux ( les prêtres catholiques, pasteurs et autres ) auteurs d’abus sexuels sur des jeunes, des enfants, des femmes… Des pères et grand-pères et oncles incestueux, toute la gent bien plus masculine que féminine de tous ces libidineux crasseux vicieux, qui lorgnent et touchent des enfants, qu’il faudrait harceler, poursuivre et… Éliminer de la société !… Au lieu de s’en prendre aux Juifs et aux « sales têtes » ! (On ne fait jamais les «épurations » qu’il faudrait ! On n’a jamais les haines qu’il faudrait ! – ce qui « canaliserait » la violence dans le « sens qu’il faudrait » !)…

    Des « camps d’internement » pour les pédos ! Et, qu’est-ce que cette société qui accepte de voir mourir des enfants sous les bombardements dans les guerres, mais qui en vertu d’humanisme et de droit à la vie pour tous, prend pour principe de « soigner » des déviants sexuels dangereux pour la société en déclarant que ce sont des malades !

    On ne guérit pas un pédo !

     

  • Fascistes et religieux... Et rouge-gauches

    Les fascismes, les partis et mouvements d’extrême droite – d’une part… Et les fondamentalismes religieux (Chrétiens ou Musulmans) – d’autre part… Ont ceci de commun entre eux qu’ils reprennent chacun d’eux à leur compte les revendications populaires et que, dans les révolutions et dans les aspirations à un changement politique dans tel ou tel pays, ils se posent en observateurs et s’infiltrent dans les groupes, dans les formations d’opposants à un régime…

     

    Certes, les partis d’extrême gauche sont les plus virulents, les opposants sans doute les plus déterminés contre un ordre dominant, « rêvent du Grand Soir » et de vengeance, oui… Mais… le « problème » c’est qu’ils « prêtent l’oreille » à ces revendications populaires reprises par les fondamentalistes religieux – alors qu’ils combattent la religion pourtant ! Et qu’ils combattent les fascismes, les partis et mouvements d’extrême droite dont ils dénoncent l’hypocrisie qui consiste à prendre en compte les revendications populaires !

     

    Autrement dit, d’un côté ils dénoncent des menteurs (les fascistes et les extrême droite) et en ce sens – si l’on est vraiment « de gauche » on adhère… Mais d’un autre côté ils laissent se développer des fondamentalismes religieux dont ils ne voient que ce qu’ils promettent en matière de justice sociale (là, je n’adhère plus du tout)…

     

    En somme, Daesh et les Islamistes radicaux en Europe ici et là un peu partout – agissant ou discourant – notamment dans les milieux sociaux défavorisés, chez les jeunes en difficulté, etc. … C’est comme en Iran avant 1979 et après la chute du Shah jusqu’en 1988, jusqu’à nos jours…

     

    Autrement dit pour « parler franc et net » : les fascismes et les fondamentalismes religieux c’est deux aspects d’une même tumeur cancéreuse qui crève le grand corps malade du monde !

     

    Quand aux millardaires, aux dominants et décideurs économiques du Marché mondial de la consommation et de la production de services marchands, et aux gouvernements qui les soutiennent… Ce sont les « observateurs » (et les profiteurs) les plus « intéressés » par les « batailles idéologiques » - les conflits et les guerres – ce sont les « tireurs de marrons du feu », les accréditeurs « mine de rien » de tout ce qui les conforte et les rend encore plus puissants, plus dominateurs ! ( et ça, les fascistes et les religieux ne le dénoncent pas – ou font semblant)… Et quant aux adeptes du « Grand Soir » ça s’rait plutôt « ôte toi d’là que j’m’y mette » !

    Ben merde alors ! Tout ça, ça me fait gerber !

     

     

  • Jeux paralympiques

    Le football aveugles je ne pensais pas que ce soit possible, il m’a fallu le voir pour le croire…

    Ces espèces de grosses lunettes casque frontal, noires, permettent donc grâce à des capteurs (j’imagine) au joueur, de repérer l’adversaire d’une part, et le coéquipier d’autre part ?

    Bravo à ce Brésilien champion de natation, sans bras ! Et à ces basketteurs en fauteuil roulant qui, sans l’appui de leurs jambes, rien qu’avec les bras, parviennent à mettre le ballon dans le panier !

     

    Mais ce qu’il y a de sûr, dans cette affaire de jeux paralympiques, c’est que la quasi totalité des participants handicapés, sont de jeunes adultes (peut-être jusqu’à 40 ans?)…

    En effet, l’on voit mal par exemple, une personne handicapée âgée de plus de 70 ans, dont le handicap ne date que de quelques années, 2, 3 ou 5 ans ; devenir, mal voyante, meilleur butteur en football, ou, unijmabiste, dotée de l’une de ces prothèses hautement performantes, courir un 400 mètres…

     

    Le nombre d’heures d’entraînement – et les années – nécessaires pour un handicapé, afin de parvenir à réaliser une performance sportive, exige que la personne soit handicapée de naissance ou handicapée depuis son enfance ou son adolescence. Donc au-delà de 50 ans, cela me semble difficile pour un handicapé « récent » de participer à quelque épreuve que ce soit et déjà, à être sélectionné pour les jeux paralympiques.

     

    Et puis, il y a tout de même des impossibiltés totales à tout handicapé quelque soit son âge – même très jeune – par exemple le cent-dix mètres haies en fauteuil roulant, le saut en hauteur ou à la perche ; et quant au Brésilien sans bras, il n’aurait jamais pu être champion de lancer de poids ou recordman en haltérophilie…

    La technologie oui, mais il y a des limites !

     

    Et puis encore, quand on pense par exemple à un Ethiopien ou à un Congolais et plus généralement à une personne vivant dans un pays où il n’y a pas de prise en charge maladie handicap santé (pas de Sécurité Sociale)… Comment un handicapé unijambiste peut-il se doter d’une prothèse qui coûte une fortune, s’il est issu d’un milieu social très défavorisé, d’une famille démunie de tout, sans aucun sponsor ni entraîneur pour le pousser ?

     

    Il est certain que pour un handicapé « riche » - sauf en France et peut-être dans quelques rares pays – ça sera bien plus envisageable une carrière sportive, que pour un handicapé « pauvre » et de surcroît non remarqué et donc pas aidé du tout (et qui néamoins pourrait avoir des aspirations en matière de performance sportive)…

     

    Il faut reconnaître que la technologie du 21ème siècle, au point où elle en est arrivée, permet aux handicapés de pouvoir se livrer à beaucoup de disciplines sportives… Et que l’on imagine mal aux jeux paralympiques de 1924, du foot pour aveugles ! Du 400 mètres avec une jambe de bois !

     

    À quand, cependant, le cent-dix mètres haies en fauteuil roulant ? Grâce au progrès de la technologie ? (L’on imagine un fauteuil qui, avec des commandes et par téléguidage, pourrait s’élever et se reposer de l’autre côté de la haie)…

     

    Dans cette « affaire » de jeux paralympiques, ma pensée se porte vers tous ces handicapés « pauvres » et de milieu social défavorisé, qui sans aucun doute pour certains d’entre eux, ont un potentiel de réussite et une volonté en eux inébranlable, une réelle aspiration à vaincre leur handicap… Mais qui, faute de moyens financiers pour les aider, faute d’entraîneur et de personnes autour d’eux pouvant les assister, devront se résoudre toute leur vie durant à leur condition…