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Journal - Page 102

  • Puissance d'un séisme

    Selon l’échelle de Richter, dans une progression logarhitmique, un séisme de magnitude 5 est dix fois plus puissant qu’un séisme de magnitude 4…

    En conséquence au-delà de 5 puis de 6, pour chaque dixième de degré en plus, l’intensité et la puissance et en conséquence les dommages et destructions causées, augmentent exponentiellement…

    Sans normes antisismiques, un bâtiment, édifice ou maison, construit avec les matériaux que l’on utilise aujourd’hui et selon les procédures « normalisées et standardisées », que ces constuctions soient en agglos, en briques, en béton armé, ou en bois et avec à l’intérieur des habitations des cloisons en placoplâtre ou autres matériaux composites, ainsi que les charpentes, les couvertures en tuile, ardoise ou métal, tout cela correctement assis sur des fondations normées… Un bâtiment, un édifice, une maison (une maison telle qu’on en voit dans des lotissements urbains ou péri urbains)… Peut résister sans trop de dommages (juste quelques fissures et décrochements) à un séisme de magnitude – au maximum – 5,5…

    L’on peut toutefois élargir cette limite entre 5,5 et 5,8 (jusqu’à 5,8 maximum selon la solidité et la résistance de la construction et de l’assise de ses fondations de base)… Mais pas au-delà…

    Car au-delà de 5,8, sans normes antisismiques, n’importe quelle construction, maison de lotissement, bâtiment, édifice, subit des dégradations mettant en cause l’habitabilité après le séisme, parce qu’alors, ce sont des murs pouvant en partie se disloquer, voire s’effondrer, des planchers en ourdi de béton, céder, des cloisons tomber, etc. …

    Rappelons que le séisme survenu le 16 juin 2023 en Charente Maritime, dans une zone pourtant réputée « peu sismique » était tout de même en certains endroits estimé à 5,3 sur l’échelle de Richter…

    Et, qu’à cette magnitude de 5,3, plusieurs dizaines de maisons – de construction récente ou anciennes – ont subi quelques dommages ( fissures, décrochements )…

    Supposons que l’une de ses maisons, située dans un secteur où le marché immobilier n’est pas particulièrement « prometteur », ait subi quelques dommages (fissures) pouvant remettre en cause la structure porteuse (l’un des murs principaux) : dans quelle mesure les assurances – après déclaration de sinistre – indemnisent-elles le propriétaire de cette maison ?

     

    Supposons que la maison en question ait une valeur établie de 120 000 euro à la vente si son propriétaire envisage de vendre sa maison : si, pour une remise en état il faut réaliser des travaux coûteux (de l’ordre de, par exemple, 30 ou 40 000 euros), il n’est pas sûr pour autant que la maison restaurée puisse être vendue 120 000 euros… Ne vaudrait-il alors pas mieux, ne rien réparer, faire réaliser un rapport d’expertise à inclure dans l’acte de vente, et céder la maison dévaluée de la moitié de son prix estimé ? Dans la mesure où les assurances très probablement, ne prendraient pas en charge un montant de travaux à réaliser, trop important ?

     

    Selon les dispositions en vigueur (actualisées), une maison ayant subi des dommages par séisme (avec des réserves sur son habitabilité) peut être vendue à condition que le propriétaire informe l’acheteur et fasse inclure dans l’acte de vente un rapport d’expertise et que le propriétaire accepte que sa maison soit dévaluée en conséquence du dommage subi… Et que l’acheteur, de son côté, accepte de devoir réaliser à ses frais, les réparations nécessaires, tout cela selon l’intérêt qui est le sien…

     

     

     

  • Tempête Daniel

    Lybie.jpg

    Comme l’on peut le constater sur cette carte, Damah, ville de cent mille habitants située en Lybie sur la côte de Cyrénaïque, dans la partie Nord Est de la Lybie, se trouve au bas d’un djebell de moyenne altitude (entre 500 et 1000 mètres), lequel djebell s’étend sur une longueur d’environ une centaine de kilomètres, et, en bas le long de la côte se trouvent les villes de Al Bayda, Al Marj, et un peu plus loin Benghazi.

     

    Descendue de la partie sud-est du djebell, la rivière Wadi Derna vient se jeter dans la Méditerranée après avoir traversé la ville de Damah…

    « Normalement » dans cette région, les pluies tombent de la mi novembre à fin janvier début février, parfois, c’est vrai, assez importantes en durée et en intensité, ce qui explique la présence en amont de la rivière Wadi Derna, de retenues sur les rives (digues, barrages) en cas de crue importante…

     

    Toujours « normalement », les cyclones subtropicaux méditérannéens se forment au dessus de zones du bassin méditerannéen exposées en surface à des températures élevées, durant l’automne et l’hiver c’est à dire après les mois chauds de l’été, de telle sorte que la masse d’air chargée d’humidité en altitude (par évaporation importante due à la chaleur et au rayonnement solaire sur la surface des eaux) rencontre au niveau le plus élevé de la troposphère, des masses d’air forcément froides (en latitude subtropicale, la troposphère atteint environ 13 à 14 km – 17 km en zone équatoriale, 12 en moyenne latitude et 6 au niveau du cercle polaire)…

     

    Avec le réchauffement climatique qui s’accentue d’année en année, comme on l’a constaté partout dans le monde, surtout depuis 2015 ; en ce qui concerne tout particulièrement ces cyclones subtropicaux méditérannéens qui surviennent en automne et hiver, et intéressent les pays du Maghreb, la Grèce, l’Italie, la partie est de la péninsule ibérique, le midi sud est de la France, la Crète, le Nord de l’Égypte, les Cyclades en Mer ionienne, la Turquie en bordure de la Méditérranée, le Liban et Israël… Ces cyclones vont devenir plus intenses et plus dévastateurs…

     

    Cette année en 2023, la tempête Daniel (c’est le nom qu’on lui a donnée) s’est formée à la fin du mois d’août au dessus de la mer ionienne entre la Grèce et la Turquie, où la température de l’eau en surface dépassait largement la norme habituelle, suite à une canicule record avec des températiures supérieures à 40 degrés en Grèce, Italie et moitié sud de la France… D’où une masse d’air énorme chargée d’humidité par évaporation, qui en altitude se refroidit ; et avec la dynamique en mouvement, des courants d’air, se forme le cyclone qui ensuite se déplace dans le bassin méditérranéen…

     

    C’est ainsi que cette tempête Daniel a atteint le 12 septembre la région de Damah dans le nord est de la Lybie.

    Dans les années – proches- qui viennent, ce sont toutes les régions du pourtour méditérannéen répondant aux caractérisques suivantes : massif montagneux en bordure de côte avec rivières provenant de ces massifs, qui seront affectées par la venue de ces tempêtes et pluies dévastatrices…

     

    Si l’on ajoute à cela le risque sismique avec la jonction des plaques, l’énorme faille, par 3000 mètres de profondeur, en deux parties l’une dans le bassin occidental de la méditéranée entre Baléares et Grèce, l’autre dans le bassin oriental de part et d’autre de la Crète… « Eh bien ça promet » !

     

    Il y a de cela environ trois millénaires avant notre ère, durant l’époque du monde Égéen et de sa civilisation (de -3000 à -1200), à partir de -1400 et jusque vers -1200, il s’est produit à peu près le même changement climatique que de nos jours, avec sécheresses et inondations, tempêtes auxquels s’étaient ajoutée une importante activité sismique… De telle sorte que toutes ces calamités naturelles ont en grande partie provoqué le déclin de la civilisation du monde Égéen (dont on situe précisément le terme dans les années – 1170/ -1180)…

     

    NOTE : la seule – et très grande – différence qu’il y a entre le changement climatique dans le bassin méditérranéen et les pays limitrophes, survenu entre -1400 et – 1200 d’une part ; et le changement climatique d’aujourd’hui d’autre part , réside dans le fait qu’à l’époque du monde Égéen c’était purement naturel selon des cycles irréguliers, alors que de nos jours, ce sont les activités humaines liées à la technologie, à l’agro chimie, qui contribuent en grande partie au changement climatique (qui, il faut le dire aussi, s’ajoute aux phénomènes naturels dont les cycles sont irréguliers)…

     

     

  • Téléphone portable à l'école

    portable en classe.jpg

    Oui je suis tout à fait d’accord pour que les élèves en classe remettent leur smartphone ou i-phone à l’enseignant…

    Mais le problème réside dans la manière dont les autorités des établissements scolaires, et les enseignants, appliquent les consignes et interdictions définies par la loi en vigueur…

     

    Or dans le contexte actuel d’encouragement à accorder certaines libertés et aménagements moins contraignants, de « soit-disant responsabiliser les jeunes », et donc de permettre, de tolérer dans des situations particulières, l’utilisation d’appareils connectés (smartphones, tablettes) s’avère possible du fait que les enseignants et surtout, que les autorités des établissements scolaires dans la gestion de l’application de la loi, n’ont plus la capacité de contraindre, perdant leur pouvoir sous la pression des parents, des intervenants extérieurs… Et aussi parce que les gouvernements successifs, les « grands penseurs et décideurs » depuis 40 ans n’ont cessé de faire évoluer le système éducatif dans le sens de la permissivité, du développement personnel, de l’individualisation…

     

    Depuis que les appareils connectés – smartphones, tablettes, i-phones, mini ordinateurs portables – ont désormais des moteurs de recherche tels que « Bing », des logiciels, des applications, « dopés » à l’intelligence artificielle, il en résulte qu’en utilisant l’un de ces appareils connectés, de manière « détournée » ou non apparente, un élève lors d’un travail en classe, et même d’un examen, peut être en mesure de présenter un excellent travail… Surtout si, muni de capteurs (oreillette, écouteurs, système de transmission à distance) l’élève devant réaliser un travail sur un sujet, un thème donné, reçoit depuis l’extérieur toutes les informations lui permettant d’effectuer un travail élaboré…

     

    C’est bien là le danger qu’il y a dans l’utilisation gérée avec moins de contraintes et davantage de permissivité, des smartphones, tablettes et i-phones àl’intérieur des établissements scolaires, selon une politique « progressiste » de l’éducation, et sous la pression d’intervenants, des parents, d’ordres de pensée et d’opinion « à la mode »…

    À terme – c’est malheureux à dire – se sera « au pire », les élèves dans un proche avenir, des « zombies » (ainsi d’ailleurs que bon nombre d’entre nous, de toutes générations)… Avec le développement de l’intelligence artificielle, du numérique, de la robotisation, des automatismes, tout cela de plus en plus performant et rendant tout effort, tout travail, facilité ou rendu inutile…

     

    Ainsi les « Trouduks » seront devenus des « Génies »… Et les « génies par eux-même sans assistance de l’intelligence artificielle » seront devenus des « Zovnies » totalement déconsidérés voire conspués et « bottés en touche » !

     

     

  • Les yeux, les oreilles, les dents

    En ce qui concerne les aides auditives, les prothèses et soins dentaires, les lunettes pour une meilleure vue…

    Indépendamment du fait que pour les oreilles, pour les yeux et pour les dents, on est plus ou moins bien remboursé par les mutuelles…

    Des trois, à mon sens, c’est peut-être – pour des personnes de plus de 70 ans voire 80-

    les prothèses et soins dentaires coûteux qui « seraient un peu moins essentiels »… « Je m’explique » :

    Quand tu as 30 ans et de mauvaises dents, autant qu’il t’es possible en fonction de ton budget, « fais pour le mieux » parce que c’est à 30 ans que tu « croques mieux la vie » (notamment au restaurant avec des copains, des amis, de la famille, une belle entrecôte de premier choix)…

    En revanche, à 70 ans, à 80 ans, pour le temps qui te reste à vivre, à quoi bon investir pour un meilleur coefficient masticatoire, dépenser une fortune pour de belles dents ?

    Alors que tu peux très bien sourire et surtout rire sans montrer tes dents, et qu’au restaurant tu t’arranges lorsque t’es avec des amis, de la famille et en particulier un couple de jeunes (ton petit-fils et sa compagne), à ne prendre dans le menu ou la carte, que des plats ne nécéssitant guère de se livrer à un gros effort de mastication (cela afin de ne pas faire indéfiniment attendre les autres qui eux, ont un coefficient masticatoire largement supérieur à 50 % et engloutissent très vite)…

     

    À noter que si tu as un coefficient masticatoire largement inférieur à 50 %, et que tu te trouves au restaurant avec des amis, de la famille et en particulier avec ton petit-fils et sa compagne tous deux ayant toutes leurs dents et absorbant très vite, si tu es âgé de 70 ou 80 ans et que tu n’a pas estimé nécessaire de te faire refaire une belle dentition pour le temps qui te reste à vivre, et qu’au menu tu choisis un plat ne demandant pas d’effort de mastication afin d’éviter de faire attendre les autres… Alors tu es le « grand altruiste » que tu n’es pas lorsque tu laisses sonner le téléphone au moment où tu es cul vissé le bec dans la gamelle à midi et quart, ou occupé à quelque chose qui exige attention et concentration au moment où survient chez toi un visiteur impromtu, que tu rechignes tant soit peu à accueillir…

     

     

  • Que vaut à nos yeux qui ne voient plus l'essentiel, tout ce qui nous semble si important dans nos vies ?

    Le dernier séisme survenu au Maroc, en plus de ces dramatiques incendies de cet été 2023 en Grèce, au Canada, ainsi que d’autres événements climatiques dévastateurs (violents orages, inondations, cyclones, typhons, ouragans, tornades…) et sans oublier le séisme du 9 février de cette année 2023 en Turquie et Syrie, qui fit plus de 56000 victimes, et autres disparus et blessés ; le séisme certes moins dévastateur mais ayant occasionné tout de même pas mal de dégâts à de nombreuses habitations en Charente Maritime le 28 mars dernier, et encore le séisme du 17 avril dernier près de Bagnères de Bigorre… Et tout ce qui est à venir pouvant survenir à tout moment, en France ou n’importe où dans le monde, lié à des catastrophes naturelles…

    Tout cela fait que nous ne sommes plus en sécurité nulle part… Le séisme du 8 septembre au Maroc s’est produit dans une région du Haut Atlas qui, pourtant se trouve à 250 km au sud de la jonction plaque africaine plaque européenne ; le séisme en Charente Maritime du 28 mars s’est produit dans une zone peu sismique…

     

    Que « vaut » donc, en perspective des catastrophes naturelles qui se multiplient, dont la plupart sont liées au changement climatique et à ses conséquences, tout ce qui à nos yeux nous semble si important dans nos vies, à savoir : être en mesure d’habiter une belle maison, de posséder une voiture confortable, de pouvoir utiliser tous ces appareils technologiques dont ne sait se passer, pour nos loisirs, pour nos usages au quotidien ; que valent nos projets, nos aspirations, tout ce que l’on réalise… Qui peut, du jour au lendemain être détruit, disparaître, se trouver compromis, remis en question ?

    C’est bien là la question qui se pose… Bien sûr l’on peut éviter d’y réfléchir, mais il est impossible de ne pas savoir ce qui se passe dans notre région, dans notre pays, dans le monde, de demeurer en dehors de l’information qui vient et dont on ne peut se soustraire que dans le moment où l’on n’est « connecté à rien »…

     

    Cette insécurité liée à de violents événements climatiques et à des catastrophes naturelles, « devrait » nous porter ou nous inciter à revoir l’idée que nous nous faisons des rapports de relation qui sont les nôtres avec nos proches, nos connaissances, et avec bien d’autres personnes en général…

     

    Conditionnés que nous sommes à un mode de vie au quotidien où dominent individualisme et préoccupations personnelles liées à nos activités (travail, loisirs, entre autres), et cela dans une société de consommation et de profusion de biens, de services et de produits… Il n’est pas certain du tout que, si par exemple toute une région de notre pays, la France, devait subir un jour ou l’autre, un séisme de même intensité que celui survenu au Maroc le 8 septembre 2023 ; cela modifierait radicalement l’idée que nous nous faisons des rapports de relation entre nous… Même si les moyens mis en œuvre par le gouvernement, par les associations, par les pouvoirs publics, l’armée, par des centaines de personnes de bonne volonté venues aider sur place, seraient à la mesure de l’événement dramatique…

     

    Dans la région du Haut Atlas au Maroc, tout comme en Turquie et en Syrie , ce sont là des pays où le mode de vie des habitants n’est pas du tout le même que celui des populations qui vivent en France et en Europe, en ce sens que l’on n’est pas loin s’en faut, dans le Haut Atlas ou dans le sud est de la Turquie et le nord de la Syrie, dans une société aussi consumériste, aussi individualiste que l’est la société française et européenne…