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Journal - Page 69

  • Que manquerons nous d'être les témoins de ce qui sera et que l'on ne verra pas ?

    Dans ces années 2050, 2060 et au-delà, où nous aurons disparu, les générations des nés en 1940, 1950, 1960 ?

    Ce qui sera et que l’on ne verra pas, ne sera-t-il pas seulement un prolongement évolué – avec davantage de possibilités – des technologies qui existent depuis la fin du 20ème siècle, que nous avons vu apparaître et se développer, nous, les nés vers 1940, 1950, 1960… Technologies de la communication, de l’information, de la domotique, des équipements et appareils dont nous nous servons au quotidien ; technologies du transport – voiture, train, avion ; technologies de l’informatique, du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle ; technologies de la médecine, de la biologie…

     

    La question est de savoir – et déjà de notre vivant, âgés que nous pouvons être de plus de 70 ans certains d’entre nous, d’imaginer – si oui ou non, surviendra une révolution technologique vraiment inovante et vraiment nouvelle, de même type que celle que fut au 15ème siècle l’apparition de l’imprimerie, et à la fin du 20ème siècle l’apparition d’internet…

     

    C’est la raison pour laquelle je pose cette question : les technologies de la seconde moitié du 21ème siècle et au-delà, ne seront-elles finalement rien d’autre ou de plus, que le prolongement évolué, plus diversifié, plus abouti, plus amélioré, de ce qui existe aujourd’hui ?

    Parce que dans ce cas, l’on ne pourra pas parler d’une révolution technologique aussi nouvelle et innovante, que celle de l’imprimerie au 15ème siècle, et que celle d’internet à la fin du 20ème siècle.

     

    En l’an 1000 et ce jusque au 18ème et même au 19ème siècle, prenons un jeune gardien de vaches, d’oies ou de chèvres, âgé de 10 ou 12 ans, illettré mais néanmoins pourvu d’une capacité d’imaginer hors du commun… Ce jeune garçon ou fillette, imagine, dans son « monde intérieur » une sorte de boîte de petite taille, en bois, ou en fer, ou d’un matériau indéfinissable, de laquelle sort de la voix, de la parole, de l’image, et qui permet aussi de commander à distance l’ouverture de la barrière d’un pré ; et que d’autres personnes habitant très loin, possédant une telle boîte, puissent se faire entendre de si loin…

    Nous nous sommes bien là dans de l’imaginaire – de l’époque – qui a une vraie réalité mille ans plus tard qu’en 1024, ou deux cents ans plus tard qu’en 1805…

     

    Alors en 2024 imaginons un jeune Geek de 25 ans, passionné de nouvelles technologies internet, informatique, numérique, jeux vidéos etc. … Ou même tout simplement le « commun des mortels » ayant eu une éducation « de base »… Que pourrait-il dans son imaginaire « particulièrement inventif », concevoir de vraiment nouveau, vraiment révolutionnaire, vraiment innovant, qui n’existe pas aujourd’hui et qui est même inimaginable ?

     

    Peut-être que le « summum » c’est – mais ça existe déjà- par exemple un lieu ou un espace de « virtualodrome » de technologie tactile et de reproduction sorte de copie ou de clône d’un corps humain, avec des capteurs, tout un appareillage adapté…

     

    Que peut-on aujourd’hui « inventer » (en l’imaginant) quelque chose qui soit aussi sinon même plus « révolutionnaire », plus radicalement nouveau, encore, que l’imprimerie au 15 ème siècle, que l’internet à la fin du 20ème siècle ?

     

    Il y a bien tout ce qu’imaginent et écrivent les romanciers de science-fiction avec des découvertes et des visites de planètes lointaines, des déplacements qui ne dépendent pas du temps et de l’espace, des guerres spatiales, des univers « parallèles » etc. … Le problème est celui de la crédibilité… Parce que, sorti des lois de la physique, de la chimie, des mathématiques, de la logique, de la mécanique de fonctionnement de l’Univers – galaxies, étoiles, planètes, atomes, particules, mouvements, enfin toutes les lois et principes naturels universels – il n’y a plus de crédibilité…

     

     

  • Crèches de Noël

    Les crèches de Noël dans les mairies et dans les espaces publics tels que des salles des fêtes, des marchés, des expositions, des lieux de spectacles… Cela m’indispose, me gonfle, autant que de voir dans un lieu public, un lieu de travail, ou d’école, des femmes voilées…

     

    Une crèche de Noël, traditionalistes que vous êtes – et chrétiens « par tradition ancestrale et sociale » (et tenant à le faire savoir, et le revendiquant haut et fort en public), que vous le vouliez ou non, une crèche de Noël c’est un signe religieux, tout comme un crucifix au dessus du lit dans une chambre (une chambre dite d’amis, ou une chambre d’hébergeant)…

     

    Une crèche de Noël n’a donc absolument pas sa place dans le hall d’une mairie, d’une Préfecture, Sous-préfecture, bâtiment administratif, école, marché, salle de spectacle…

    C’est avec « ce genre de confusion » entre ce qui a un caractère religieux (purement religieux) et qui a un caractère disons « extensif » (évoquant la tradition) – sinon le « mélange des deux » (le religieux et la tradition)… Qui fait « l’entorse à la Laïcité »…

     

    Certains espaces de vie et de séjour, comme par exemple, des maisons d’hôtes, des lieux d’hébergement de tourisme, ou même chez vous lorsque vous recevez un ami, un proche… Sont à la fois des espaces privés (privés parce que vous y vivez vous-même) et en même temps des lieux d’accueil (donc devenant publics à l’occasion)… Et en ces espaces de vie et de séjour que sont les maisons d’hôtes et les lieux d’hébergement, il ne « sied pas » dis-je, de voir au dessus d’un lit un crucifix, et en période d’Avent et de Noël, une crèche de Noël…

     

    Cependant, une crèche ou des éléments (personnages, animaux, « santons » et autres petits objets « artistiques ») sur des étals de marché, de salle d’exposition – de caractère commercial – tout cela destiné à la vente, à être acheté comme on achète un objet façonné, artistique, en tant que collectionneur, passionné, ou amateur d’objets décoratifs fabriqués par des artisans ou par des artistes créateurs – fûssent ces objets, des objets religieux tels que des anges, des « sainte-vierge », des « Jésus » etc. … Des « bouddahs » des « mahomet »… Et tout ce que l’on veut de « sacré » et de « religieux » … Oui, puisque « produits ou objets façonnés » commercialisés au même titre que n’importe quel autre produit ou objet de toute sorte…

     

    Certes, un amateur « athée » voire « anti religions », d’objets religieux en tant que collectionneur, « aimant les belles choses bien faites », ça existe (mais c’est peu fréquent)… Tout comme est possible d’être « anti corrida de toros » et aimer, apprécier un beau tableau de peinture de tauromachie (pour sa valeur et pour sa facture artistique)…

     

    En littérature et en art, nous sommes (enfin nous « devrions être ») dans une dimension toute autre que celle de la religion ou de l’idéologie… Ou de quelque morale que ce soit liée à un « ordre du monde, de société, de civilisation selon un modèle…

     

    Avant le 16ème siècle les œuvres de peinture, de tapisserie, de sculpture, des grands artistes de l’époque, étaient quasiment toutes de représentation religieuse ; il n’en demeure pas moins que ces œuvres sont de toute beauté, et d’une facture absolument remarquable et constituent – avec tout ce qui a été produit depuis, avec tout ce qui a été produit, aussi, du temps des Solutréens du Paléolithique Supérieur, sur les parois de cavernes… Jusqu’à Picasso, Dali, les surréalistes et sans doute dans le futur les œuvres du 22ème, 23ème siècle… Le patrimoine de l’humanité…

     

    Les religions et les idéologies avec leurs pratiques, leurs signes distinctifs, leurs modèles… Passeront… Mais la littérature et l’art demeureront, qu’ils coexistent ou non avec les religions et avec les idéologies…

     

     

  • Dans les guerres l'attaquant envahisseur a toujours tort

    Les guerres font pleurer les mères

    Disent les anti-guerre

    Qui ne voient dans les guerres que des victimes

    Qui elles ne sont pas des soldats dans les tranchées

    Mais des femmes et des enfants dans les ruines des maisons écroulées sous les bombes

    Mais les mères qui pleurent

    Dis-je

    Et assume de le dire

    Ne sont pas les mêmes selon l’armée qui se bat

    Celle qui se défend

    Celle qui attaque

    Ainsi les mères Russes

    Ainsi les mères Nord Coréennes

    Dont la peine m’indiffère

     

    Les lois de la guerre

    Qui excluent la barbarie

    L’exécution de prisonniers

    Appliquées aux attaquants vaincus ?

    Non !

    Pas aux soldats Nord Coréens venus en appui de l’armée russe !

    L’envahisseur

    A toujours tort

    C’est lui le barbare

    C’est lui le criminel de guerre

    Pas de Loi pour limiter ou réglementer le traitement de l’agresseur mis hors d’état de nuire !

    Mais la corde pour le pendre

    Ou le fusil pour lui trouer la poitrine

    Et le poing levé à sa mère en pleurs !

    Et pas de sépulture

    Pas de stèle ni de prière à quelque dieu que ce soit

     

    Une sorte de « morale internationale » - qui, à vrai et précisément dire, est celle des pays « soi-disant moralisateurs »- prétend fixer des règles à la guerre…

    Mais la guerre, ça n’a rien à voir avec une rencontre entre deux équipes adverses de football ou de rugby : au foot et au rugby il y a des règles qui s’appliquent ; à la guerre s’il y a des règles elles ne sont que théoriques…

    Appliquer des règles pour traiter des barbares, non !

    Il y a ceux qui disent : si on traite un barbare avec les mêmes méthodes qu’utilise le barbare, on est un barbare, tout civilisé que l’on prétend être…

    Il n’y a pas de barbarie quand on se défend, quand on élimime des barbares dans la plus grande des violences … Car la cruauté avec laquelle on traite un agresseur barbare revêt un caractère de normalité, bien que cette « normalité » soit éludée…

     

    Les guerres du 21ème siècle font, en proportion du nombre d’habitants par pays d’une part, et dans le monde entier d’autre part ; beaucoup moins de morts que durant chacun des siècles précédents, avec des armes bien plus puissantes pourtant…

    Mais ce sont les Médias de l’information qui dimensionnent les guerres actuelles avec bien plus d’ampleur que jadis…

    Et – surtout – au 21ème siècle – c’est l’hypocrisie qui a atteint un niveau d’évolution et de développement qui dépasse celui qui existait par le passé… Et cette hypocrisie est « la forme la plus achevée, la plus évoluée, de la barbarie…

    Et « aussi  entrée dans les mœurs » qu’elle est, la « nouvelle barbarie  des temps présents » est qualifiée de « civilisation », elle est dans l’esprit des gouvernants, des législateurs, des dominants et des décideurs, des penseurs, des intellectuels, de toutes les catégories sociales… Elle fait ce qui se condamne, ce qui se stigmatise, elle fait les « levées de boucliers » en face de ce qui heurte l’opinion… Elle prépare aux violences, aux conflagrations à venir, celles que l’on craint le plus… Et ne manqueront pas de survenir « à force de... » !

    Tout le monde a en esprit que, du temps de Philippe le Bel fin du 13ème siècle début du 14ème, quand on décapitait à la hache, écartelait, torturait, rouait, pendait aux gibets, c’était « cruel et barbare »…

    Mais… Que dire de ce qui aujourd’hui se fait ? C’est « plus aseptisé » peut-être ?

     

     

  • Ah ces beaux meubles de jadis !

    Armoire.jpg

    Si plantureux, si hauts, si lourds, si larges, qui peuvent valoir des fortunes ! Mais qui vont aujourd’hui à la casse, en déchetterie, aux Emaüs !

     

     

    De très beaux meubles en bois massif, fabriqués pour durer le temps de plusieurs vies – soit 2, 3, 4 générations sinon plus… Et qui, chez des antiquaires peuvent valoir des fortunes… Sont aujourd’hui remplacés par du mobilier jetable, ou, encore plus pratique, par des placards muraux intégrés, ou des « kits » d’étagères amovibles et extensibles…

     

    Il est vrai aussi, de nos jours, que ces antiquaires que l’on imagine « plantureux », tels de vastes armoires, coiffés d’un chapeau de feutre, vêtus d’un manteau de fourrure ; le verbe « coloré » et abondant, âgés en général de 50 à 60 ans, et que l’on voit dans les galeries passantes parisiennes, au marché de Clignancourt, ou tenant salle des ventes dans nos villes… Et qui « vous en imposent » par leur faconde, par leur assurance… Et qui « s’y connaissent » en matière de styles, d’époques, de raretés… Ces antiquaires dis-je, sont « par les temps qui courent » vieillissants, vont bientôt « prendre leur retraite » et… N’auront trop guère de successeurs…

     

    Il est vrai aussi que dans les maisons dont on hérite et que l’on fait vider ou débarrasser – de la cave au grenier… De ces très beaux meubles – armoire normande du 17ème siècle, table bretonne du 16ème, etc. … Partent à la casse…

     

    Quel fils, quelle fille, quel neveu, quel cousin ; héritier et demeurant à mille kilomètres ou à l’autre bout de la planète, en effet, assumerait sans sourciller le transport longue distance très onéreux, de l’un de ces très beaux meubles… Et puis, chez lui, où le mettrait-il ? Déjà, dans sa maison où il vit depuis 20 ou 30 ans, il n’y a de place nulle part…

     

    Résultat, en fin de premier quart du 21ème siècle… On jette, on casse, on « fourgue » en déchetterie ; les maisons dont on hérite on les fait vider – soit vente sur place tel jour (ce que l’on appelle « vide-maison ») soit carrément extrait et conduit en déchetterie, tout ce qui est en bois finit en granulés pour des chaudières…

     

    Quels jeunes de moins de trente ans en couple avec 2 ou 3 enfants, ou même quels moins jeunes de 40 à 50 ans, aujourd’hui, « faisant construire » en lotissement – des maisons standardisées – sont intéréssés par une énorme armoire normande du 17ème siècle, forcément trop haute, par du beau mobilier de style, d’époque, qui, jadis – il n’y a encore pas si longtemps- valait « une fortune »… Mais aujourd’hui faute d’amateurs ne vaut plus rien !

     

    La « belle/belle sallammama – en merisier- de ta maman morte d’un cancer à 60 ans » et qui t’étais destinée, toi le fils unique héritier… Parce que le transport sur mille kilomètres te coûterait quasi autant que la belle salamma – table six chaises et buffet – tu la « fourgues » aux Emaüs !

     

    C’est vrai, jadis, au 19 ème siècle et encore dans la première moitié du 20ème, avec le peu et le strict nécéssaire qu’on avait chez soi, le buffet de la mémé, on le hissait sur une charrette à dada et hue !

    À peine 2 lieues – huit kilomètres- jusqu’à la maison du fils bûcheron ou tâcheron…

     

     

     

  • "L'ombre de l'ombre" ou l'indéfinissable en l'autre, en nous ...

    Au delà de ce que l’on perçoit de vrai, de profond, d’authentique chez une personne en particulier, une femme, un homme, et qui sans aucun doute l’est vraiment…

     

    Et au-delà même de la relation de sympathie, ou si l’on veut « d’atomes crochus » que l’on peut avoir ensemble, au-delà de ce qui nous unit dans nos projets, dans nos activités, dans nos aspirations ; au-delà encore de l’idée que nous nous faisons du monde, de la société, de l’environnement où nous vivons, l’un et l’autre… Et tout cela en dépit de quelques différences de sensibilités ou d’opinions ou de projets, ou d’aspirations…

     

    Il demeure chez certaines de ces personnes avec lesquelles nous nous entendons si bien, un côté « indéfinissable » (ou « indicible ») voire parfois « obscur » et qui nous interroge… Mais qui pour autant ne nous met pas mal à l’aise – ou alors « juste un peu par moments et dans des situations imprévues, inhabituelles, sensibles »…

    Et ce côté « indéfinissable » ou « indicible » - ou « obscur – il arrive que l’on le perçoive aussi, au travers ou delà de ce que l’on perçoit de vrai, de profond, d’authentique… Un peu comme une ombre - « l’ombre de l’ombre dirais-je » dont nous ne sommes point sûr…

     

    Mais il y a encore, parmi nos connaissances, proches, amis, ce que l’on appelle des « bipolaires » c’est à dire des êtres femmes et hommes, ayant en eux comme deux personnalités opposées qui coexistent et tour à tour se manifestent en fonction d’une situation vécue, d’un événement survenant « modifiant la donne » en quelque sorte…

     

    L’existence du côté « indéfinissable, indicible, inconnu, parfois obscur, et qui porte à s’interroger » étant une réalité au même titre que l’existence du jour et de la nuit… Il n’y aurait donc dans l’absolu, pas de personnes « de confiance totale » (ou d’une fiabilité à toute épreuve »)…

     

    Reste cette « aspiration » que l’on peut avoir,  d’offrir à son prochain ce dont il peut être certain, absolument certain, de notre personne, sans la moindre ambiguïté et qui exclue l’indéfinissable, l’indicible ou « l’ombre de l’ombre »… Quand bien même existe l’ombre… Car tout homme, toute femme, porte en lui, en elle, une part qui n’est pas « de lumière » - sans être forcément une part d’obscurité – quoique parfois oui… Reste la question d’assumer ou non cette part qui n’est pas « de lumière »…

     

    En somme, ce qu’il y a de sûr, de fiable, de vrai, de solide, en soi, dont l’autre ne peut douter… L’est d’autant plus encore, sûr, fiable, vrai, solide… Qu’est assumée et non dissimulée l’ombre en soi… Du moins cette part d’ombre en soi dont on reconnaît et assume l’existence… À défaut de connaître ce qui en nous, demeure inconnu et sur lequel nous n’avons pas de pouvoir…