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existence

  • Voie royale

    Dans les salles de conférences, dans les temples, dans les églises, dans les mosquées, dans les débats d’idées où les gens s’accordent ou s’opposent, dans les livres, dans les journaux, dans ce qui est exprimé par l’un ou l’autre d’entre nous et qui est défendu avec vigueur, partagé ou non, découvert ou non, « liké » ou commenté, transmis ou gardé en soi ; dans ce qui est vu et écouté à la télévision…

    En ce monde où nous vivons…

    Ou -peut-être ?- ailleurs que sur notre Terre, de longs couloirs lumineux en faisceaux ou en éparpillements où circulent des ondes magnétiques, et qui conduisent, formant réseaux ou séparés et éloignés les uns des autres, à de grands dômes métalliques…



    Ainsi en notre monde, des essaims lumineux qui dansent tels des brûlots sur tous les océans de la Terre, des « œuvres-cathédrales » dont les flèches de pierre s’élèvent dans le ciel de la Terre…

    Ainsi ailleurs que sur la Terre, des courants vibratoires qui partent des grands dômes métalliques…

    Aucun des essaims lunineux sur les océans de la Terre, aucune des « œuvres-cathédrales » édifiées sur la Terre ; aucun des courants vibratoires partis des dômes métalliques… Ne peut être LA Voie Royale…



    Il n’y a nulle part de Voie Royale…

    Mais il y a de l’Existence partout là où c’est possible…

    Et l’Existensce dans tout son ensemble et dans son immense diversité, dans son infinie étendue et dans sa dispersion sur des milliards d’années lumière d’espace, est d’une toute autre dimension que cette d’une Voie Royale…

    En notre monde, en l’Existence sont chacun de nos visages qui, par milliards qu’ils sont, ne sont qu’une infime partie de l’Existence…

    Et toute l’Existence en notre monde n’est que l’infime partie de l’Existence de partout…





  • "Segments d'existence"

    Pour de nombreuses personnes la vie est faite de « segments d’existence »…

     

    Rares sont les personnes qui passent le temps de leur vie en un seul et même « segment d’existence » c’est à dire en un même lieu d’habitation depuis leur enfance, entouré des mêmes personnes – de leur famille parents grands parents oncles et tantes, frères et sœurs, cousins et cousines, enfants, mari, femme, amis, connaissances, voisins – avec tout au long de la vie à mesure que passe le temps et veillissent toutes ces personnes proches, quelques disparitions successives plus ou moins espacées dans le temps… Et des enfants qui vont s’établir « ailleurs » mais que l’on retrouve périodiquement par exemple une fois par an en été durant quelques jours…

    Ce n’est plus alors là, la vie, un « segment d’existence » pour ces rares personnes, mais une « ligne droite » - qui n’en est pas vraiment une puisque la ligne est plutôt sinueuse avec parfois de petites interruptions- mais c’est quand même une ligne droite…

     

    Pour bien d’autres personnes la vie est faite de « segments d’existence » dont le terme de chaque segment est une rupture, c’est à dire que du jour au lendemain ou en l’espace de quelques jours, semaines ou mois tout au plus, s’opère un changement « radical » dans la vie jusque là menée où notre environnement était celui du lieu où l’on habitait, de la femme, du mari ou de la personne avec laquelle on vivait, des amis, des voisins, des connaissances qui étaient les nôtres… Car, dans la « rupture » disparaissent de notre environnement quotidien, toutes ces personnes que l’on rencontrait, que l’on fréquentait, en particulier celles de ces personnes qui nous étaient les plus proches et avec lesquelles on vivait…

    Dès lors que s’est opérée la rupture, commence un « autre segment d’existence » la plupart du temps sans lien avec le pécédent, sans lien avec les autres qui ont précédé successivement… Sans pour autant que les « segments » précédents s’effacent car demeure le souvenir dans la mesure où surgit le souvenir…

     

    C’est le nombre de « segments d’existence » dont est faite notre vie, qui fait de notre vie « une vie accidentée », une vie dont on ne sort jamais indemne après chaque « rupture » ou fin de « segment »… Mais… à chaque fois « neuf » ou presque ( en vérité « retapé » ou « ravalé de façade » ou « transformé »… Sans pour autant être « moins fragile »…

     

     

  • Toute la beauté du monde se fait sans toi ni moi quoi que tu fasses ou que je fasse pour la faire exister

    La beauté de l’existence, faite de ce qu’ il y a de meilleur en l’ humain, en ce « segment de vie » autant empli de « petites éternités de temps vécu » dont on se souvient, que de banalités et de brièvetés de moments dont on ne se souvient jamais et que l’ on ne peut dater… Est dans chaque femme, homme et enfant sur cette planète… Dans ce que chacun a en lui ou en elle d’ unique, et ne ressemble à personne… Qui n’ est, n’ a été, ne sera qu’ une seule fois dans toute l’ éternité de la vie ici et ailleurs…

    Cette beauté là est unique, d’ une seule fois, mais elle ne cesse de se perpétuer, de se renouveler, différente, singulière, à chaque fois… En l’ an mil comme en l’ an 2024 comme en l’ an 2089…

    Cette beauté là est enfouie, invisible, lointaine, le plus souvent ; si lointaine même, qu’elle précède notre venue au monde…

    Et, cette beauté, le mot juste, lorqu’ il est prononcé, trouvé sans l’ avoir recherché, issu d’une origine dont la mécanique, la physique, la chimie, l’ intelligence, l’ énergie et la matière échappe à notre entendement… Peut la faire surgir, cette beauté qui alors, affleure à la surface de la « bulle » dans laquelle nous vivons enfermés « seuls dans notre peau » dans la traversée de notre existence…

    Mais il y a oui, de ces êtres qui, assurément, ont très peu sinon presque rien en eux, de cette beauté… Par exemple les pires des assassins et des tortionaires, dont les victimes de leurs violences, des guerres qu’ ils mènent, se comptent par milliers, centaines de miliers voire millions…

    Mais il y a oui, de ces êtres, les plus nombreux sur cette planète, dont la beauté est si enfouie qu’ elle est invisible et inimaginable ; et qu’il est difficile de ne pas nier l ‘infime parcelle de cette beauté qui en dépit de tout, existe, aussi infime, aussi réduite soit-elle…