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Journal - Page 73

  • L'aventure heureuse

    Le temps s’écoule, les années, les saisons, les jours, les événements, les modes passent…

    Mais l’aventure heureuse de tout ce qui nous sauve du désespoir, du renoncement, de la « chienne du monde » efflanquée et se couchant sur notre paillasson ; si elle n’échappe pas, cette aventure heureuse, aux imperfections de la nature humaine, aux errements de la Justice, aux mensonges de la politique, aux hypocrisies, au délitement des institutions, aux bassesses humaines, aux calomnies, aux ordres d’opinion que relaient les puissances médiatiques ainsi que tout ce qui s’exprime et se produit sur le World Wide Web… Et si reviennent en force et renouvelées toutes les hontes de toujours… C’est bien en nous, au plus profond de nous, et le plus souvent dans l’intimité, que réside, telles les « briques de la vie », la puissance même, intemporelle, venue du fond des âges, de cette aventure heureuse dont nous n’avons jamais été exclus puisque tous les êtres vivants sur Terre et ailleurs participent à cette aventure… Sans doute les êtres humains ont-ils créé eux-mêmes les conditions d’exclusion à l’aventure de toujours et de partout… Mais il y a bel et bien en nous, une capacité potentielle de résistance aux conditions d’exclusion, à réveiller (ou à « désendormir »), puis à mettre en œuvre… Dans un environnement qui est devenu celui où nous vivons aujourd’hui et dont nous ne savons pas de quoi sera fait demain, cet environnement…

     

     

  • Deux kilomètres à pied à 0h 30 en ville ...

    Se rendre à une soirée entre amis, à une séance de cinéma ou de théâtre, à un festival… Et devoir, minuit passé, se rendre à pied jusqu’à sa voiture garée sur un parking situé à 20 minutes de marche de l’endroit où l’on a passé la soirée… Est devenu dans la France d’aujourd’hui, en toutes agglomérations urbaines, péri urbaines et même rurales ; « une entreprise risquée » - pour ne pas dire périlleuse…

    Autant dire que devoir se trouver dans cette situation : rejoindre à pied à plus de minuit (ou même avant) sa voiture garée sur un parking, vingt minutes d’une marche accélérée… Est devenu inenvisageable…

    D’où la nécessité, si l’on demeure à, par exemple, une centaine de kilomètres et si l’on a fait le trajet pour se rendre à un festival ou à un concert s’étant tenu à la métropole régionale, d’avoir par avance réservé une chambre d’hôtel le plus proche possible du lieu du festival ou du concert et d’avoir choisi un hôtel avec parking (le parking de l’Hôtel en l’occurrence, c’est bien mieux que le parking du lieu du festival – s’il est prévu – ou du lieu du concert – qui lui est payant et limité à quelques heures)…

    Bon, peut-être qu’en faisant suivre un vélo, ou une trottinette, qu’il y aura moins de risque à effectuer à 23h 30 ou à 0h 40, un trajet de 2 kilomètres pour rejoindre sa voiture et pouvoir faire le retour chez soi, une centaine de kilomètres, de nuit, et ainsi économiser le prix d’un hébergement…

    Est-ce que sur un vélo ou sur une trottinette électrique, on a moins de risque de se faire agresser, qu’à pied ? Pas si sûr !

    Car dans ces heures là, tardives, nocturnes, rôdent en quête de « proies faciles » les malfaiteurs, les détrousseurs, agissant à plusieurs…

    Sur soi, l’on a toujours son portefeuille contenant documents identité, permis de conduire, carte bancaire, quelque objet de valeur, un smartphone… Et se faire arracher tout ça avec en plus recevoir un coup de couteau… Non, le risque aujourd’hui est devenu trop grand ( il y a de cela une dizaine d’années seulement, en France et notamment dans une petite ville, la question de l’insécurité le soir tard ou la nuit, ne se posait pas)…

    Bon c’est vrai, la France en 2024 c’est tout de même pas Mayotte, Madagascar, Mexico, Rio, Johannesburg… Mais « on en est pas loin » !

    Tous les cinémas du genre UGC et autres, ont leur parking, ainsi que les Parcs expos, les Zénith et autres lieux en salles de manifestations culturelles et artistiques…

    La plupart des hôtels notamment ceux de groupes hôteliers ACCOR et autres, ont tous, aussi, leurs parkings…

    D’où la nécessité si l’on se rend en un lieu où passer une soirée, ou dans un hôtel en ville, qu’il y ait là l’on va, un parking prévu et accessible, de manière à ne pas devoir effectuer ne serait-ce que 500 mètres à pied à plus de 23h…

     

     

    NOTE : « Sortir le soir » c’est toujours – et forcément – bien plus facile, moins problématique, et en conséquence bien plus envisageable (et heureux), quand on est à plusieurs, en groupe, avec des amis, et de surcroît pour les jeunes générations…

    Mais pour un couple, pour une personne seule, homme et surtout femme, c’est de nos jours « bien plus problématique – et risqué - » en 2024 qu’en 1970… À moins de disposer d’une voiture et que là où l’on se rend en soirée, il y ait un parking « sécurisé »…

    « Allez les poètes, les romantiques, les rêveurs… Le « joli clair de lune sur la Place de la Victoire à Bordeaux à 3 plomb’ du mat’ ! » en amoureux à deux ou tout seul » (par exemple) !

     

     

  • Serge Gainsbourg : "l'homme a créé Dieu, le contraire reste à prouver"

    … Si la preuve – de l’existence de Dieu – pouvait être faite, ce ne serait pas par les religions qui, elles, sont de création humaine (le hanneton et le cloporte n’ayant, eux, jamais créé Dieu et encore moins de religions)…

    La preuve de l’existence de Dieu est – à mon sens - « une affaire de scientifiques » et, plus exactement, « une affaire d’astrophysiciens » menant à ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, sachant que ce que l’on sait de l’origine de l’Univers implique que l’on se pose la question de ce qui se passe au plus près possible de cet « instant zéro » suivi d’un temps d’une durée indéfinie juste avant ce que les astrophysiciens appellent le « Big Bang » selon la théorie la plus communément admise de l’explication de l’origine de l’Univers…

    À bien réfléchir, si « T » (l’instant même de l’existence d’un univers réduit à la taille en diamètre de la plus petite longueur mathématique connue soit 1,61624 X 10 puissance moins 35 mètre) est précédé d’une distance indéfinie en dimension, le fait même que cette distance ne puisse être mesurée, cela implique que « T zéro » étant inatteignable, « T zéro alors, n’existerait pas.

    Mais la « non existence » de « T zéro » n’implique pas que cette « non existence » soit faite de rien puisque rien ne peut venir de rien…

    La preuve de l’existence de Dieu ne peut être recherchée en conséquence, que dans cette durée de temps indéfinie, non mesurable, entre « T zéro » inatteignable et donc inexistant et « T » naissance de l’Univers dans sa plus petite dimension mathématique…

    C’est durant cette durée que « tout est, disons, à l’état de projet, de « devenir en puissance » sous forme d’intelligence, d’énergie, de pouvoir et de capacité de création…

     

    Ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, ce que les scientifiques ont établi, ce que la Science expliquera qui n’est pas encore compris ou maîtrisé, prouve bien que Dieu est une invention de l’Homme et donc, n’existe pas…

    Lorsque « savoir » remplacera totalement « croire », la question sera réglée… Or « croire » est aussi « déduire en fonction de ... » et on en est encore là (déduire ce n’est pas forcément obtenir la certitude)…

     

     

  • Extrême droite, antisémitisme

    Je me moque de savoir si le régime politique d’Israël de Benyamin Netanyaou est d’extrême droite…

    Oui sans doute l’est-il, d’extrême droite. Il y a bien – c’est une réalité – de par le monde, des pays de régime d’extrême droite… Et de dictatures…

    Je me moque de savoir si Louis Ferdinand Céline est antisémite (soit dit en passant le médecin qu’il fut à Courbevoie dans les années 1930, qui a soigné gratuitement des Juifs pauvres devrait nous amener à réfléchir sur ce qu’est l’antisémitisme dans ses différents sens et visions)…

    Je n’adhère ni à l’extrême droite ni à l’antisémitisme, je ne vénère pas loin s’en faut Benyamin Netanyaou (et le soutien qui est le sien aux colons grands propriétaires) et je n’ai pas non plus la photo de Louis Ferdinand Céline accrochée sur un mur dans ma maison…

    Mais j’adhère à l’idée selon laquelle, selon Louis Ferdinand Céline «  il faut mettre sa peau sur la table »… Notamment lorsque l’ on fait ou que l’on essaye de faire dans sa vie « œuvre d’écriture » (et de témoignage de tout ce que l’on observe – autant que possible en toute indépendance d’esprit par rapport à ce qu’il convient de penser et d’agir, ou par rapport à ce qu’il ne convient pas d’être)…

    De nos jours – mais « ça ne date pas d’hier » - « on fait, sur la table, avec la peau des autres plutôt qu’avec sa propre peau »… Dans un certain sens « ça me fait rire »… Et davantage « iconoclaster » que pleurer…

    Quand tu mets ta peau sur la table, il faut t’attendre à ce qu’elle soit battue, déchirée, ou laissée à sécher sur la planche indifférente aux regards ; c’est pour ça que tu l’engages pas, ta peau… Avec la peau des autres c’est bien plus confortable, et c’est ça qui te porte en scène, qui te fait les prix, la reconnaissance, les « followers » et tout le bastringue !

     

     

  • Le printemps des poètes

    Un collectif « woke » de 600 poètes, artistes, éditeurs, libraires, bibliothécaires et acteurs culturels – dont beaucoup d’entre eux ne sont pas des personnages très connus du public et ne sont pas ou peu médiatisés – conteste le choix de Sophie Nauleau directrice artistique, de nommer Syvain Tesson parrain de la 25ème édition du Printemps des Poètes qui aura lieu du 9 au 24 mars 2024…

    Sylvain Tesson est qualifié d’ « icône réactionnaire » par ce collectif qui « se démarque de l’Ordre du monde en matière de culture »…

    Il est vrai que Sylvain Tesson a préfacé un ouvrage de référence de l’extrême droite « Le camp des Saints » de Jean Raspail, une dystopie (contre utopie) raciste de l’immigration et faisant état d’une « vision élitiste » de la société…

     

    Rappelons que pour les partis d’extrême droite tant en France que dans les pays de l’Union Européenne, la « priorité des priorités » n’est pas comme ces partis le laissent entendre, de « redonner l’argent et la parole au peuple » mais d’édifier une société de dominants, de décideurs, d’élites dirigeantes et de grands propriétaires et possédants. Et qu’en ce qui concerne la régulation, la limitation et la gestion des flux migratoires, les partis d’extrême droite dont on connaît bien le discours depuis de nombreuses années, ont en réalité une vision toute autre de celle qu’ils affichent, de l’immigration, puisque l’immigration – c’est évident- fournit une main d’œuvre « docile et bon marché » pour les propriétaires exploitants ; et qu’en ce sens, si l’immigré dérange, perturbe, s’il est un délinquant, un assisté qui « profite du Système » selon leurs dires ; il n’en demeure pas moins qu’il est « utilisable » c’est à dire « corvéable à merci » et donc, « rentable » du fait qu’il coûte peu en salaire…

     

    En quoi ce collectif de contestataires du choix de Sophie Nauleau de nommer Sylvain Tesson parrain du Printemps des Poètes, serait-il « woke » ?

     

    Anti woke, oui je le suis…

    Sans doute parmi ces poètes, artistes, acteurs culturels « peu connus du grand public » - quoique… - notamment sur les réseaux sociaux et sur Youtube ayant de milliers d’abonnés et de « followers » ; y – en – a – t -il de ce mouvement «woke » auquel je n’adhère en aucune façon et qui – je le dis - « me pompe l’air » …

    Mais il y a aussi – majoritairement je pense – dans ce collectif, les « non woke »… Que je soutiens et approuve… En « émettant cependant quelque réserve »…

     

    Qu’est-ce, au vrai, que ce « Printemps des Poètes » qui depuis 25 ans « fleurit » d’un bout à l’autre de notre « beau pays de France » ?

    Est-ce que par exemple, d’iconoclastes pestiférés, anarchistes de l’écriture et du dessin ou de la caricature, déjantés, atypiques, inclassables, inassimilables… (pour autant qu’ils aient quelque talent, quelque « facture ») peuvent avoir leur place sur les scènes, sur les podiums du Printemps des Poètes ?

    « Je ne crois pas vraiment » !

     

    Alors ce Printemps des poètes édition 2024, il a au-delà de ses participants et acteurs et concourants aux prix ; ses observateurs, ses indifférents, ses exclus… Une vingt-cinquième édition, en somme, semblable aux précédentes…

    Le « Premier de la Classe à l’école » qui enverra un « joli texte » au Jury du coin, se verra peut-être primé… Ainsi que – peut-être un peu moins mais pourquoi pas – le concourant atypique qui enverra une « œuvre originale »… Mais « ça changera pas grand-chose à l’affaire », avec ou sans Sylvain Tesson ; sous l’égide de Sylvie Nauleau ou de quelqu’un d’autre…