compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal - Page 77

  • Vélo à assistance électrique

    Comme son nom – sa définition- l’indique, ce n’est pas, à proprement parler un vélo électrique tel que par exemple une trottinette électrique qui elle, dans son utilisation nécéssite forcément que l’on utilise la batterie en permanence (à moins de s’aider avec le pied pour avancer, de la même façon qu’avec une trottinette normale)…

    L’assistance électrique – de plusieurs niveaux au minimum 3 – d’un vélo est en fait une association entre l’ aide du moteur et l’effort fourni par l’utilisateur. En conséquence l’usage d’un vélo à assistance électrique n’ annule pas l’ effort à fournir… Il faut pédaler…

     

    Pour les vélos dont le moteur est à la roue arrière et la batterie fixée sous le porte bagage derrière la selle, tout le poids du vélo repose sur l’arrière ce qui a pour conséquence une installation moins aisée sur un porte vélo fixé à la voiture, et une maniabilité aussi, moins aisée… Poids compris entre 24 et 27 kg avec batterie selon le modèle de vélo ( 3kg pour la batterie)… À prendre en compte pour un chargement notamment longue distance sur un porte vélo fixé à la voiture, chaque support – de 2 à 4 – limité à 25 kg ou au total pour 3 à 4 vélos 60 kg… Donc il faut un porte vélo « costaud » - spécial pour vélos électriques – ce qui nécessite un investissement non négligeable ( environ 500 à 600 euro )…

    Avec un moteur central, au pédalier, c’est bien mieux mais en général, avec moteur central la batterie se trouve placée « en diagonale » sur le cadre sous le guidon, ce qui a pour conséquence d’un côté une meilleure répartition du poids du vélo, mais d’un autre côté, une moins bonne stabilité dans le maniement du guidon pour tourner et lorsque la route ou le chemin est en mauvais état ( chemin avec gravier, cailloux, pierrailles)… Donc attention dans les pentes accentuées sur des chemins non bitumés, tu te retrouves par terre ( avec le vélo) en dérapant…

    Enfin, quelque soit le type de vélo, avec moteur central ou à la roue arrière, même pour un vélo à 3 ou 4 000 euro, il y a une difficulté qui peut apparaître dès la première sortie : lorsque tu dois effectuer un redémarrage en côte ou en pente même peu prononcée, par exemple en ville à un feu rouge – rue en pente – ou sur route montante pour une raison ou une autre qui t’oblige à arrêter, si t’ as pas assez de force avec le pied pour appuyer sur la pédale, avec pourtant l’assistance électrique mise en « éco » ou en « sport » voire « boost », tu te retrouves en équilibre instable sur le vélo, il faut que le vélo ait pu avancer au moins d’un mètre, si ce n’ est pas le cas, tu peux tomber ( et le vélo avec)… Alors tu dois dans ce cas, finir la pente en poussant le vélo à pied jusqu’ à l’ endroit où ça redevient plat…

    C’est souvent le cas, cette difficulté là, pour les personnes de plus de 70 ans ( la force dans l’appui du pied sur la pédale au démarrage en pente)…

     

    Et n’oublions pas que le niveau d’assistance sollicité implique forcément de choisir le développement adéquat en fonction du niveau d’ assistance : d’ où l’ utilisation judicieuse et adaptée du dérailleur : de 1 à 7 ou 8 selon modèle, 1 étant le plus petit développement, et 7 ou 8 le plus grand… Par exemple avec « éco » il faut 3 ou 2, ainsi qu’avec « sport » - et 1 selon le pourcentage de la pente… Donc jamais 7 ou 8 avec un niveau d’assistance !

     

    « L’ un dans l’ autre » - porte vélo adapté pour les VAE ( 590 euro) plus le vélo d’ un modèle autre que ceux proposés à bas prix 500/700 euro, soit 1700 euro chez Intersport) – il faut reconnaître que c’est là un « investissement » non négligeable… Comme je le disais par ailleurs : «  le prix d’un séjour de vacances 2 semaines hébergement nourriture frais divers déplacement en voiture plusieurs centaines de kilomètres péage autoroute, ou une croisière en Méditérranée d’une semaine à deux, ou un voyage séjour Touropérator pays « de rêve »… « question de bugdget »… Et de choix à faire dans ses dépenses (à condition d’ en avoir les moyens)…

     

    Reste la question « écologique » avec la batterie dont les composants sont des « métaux rares » qu’il faut extraire dans des endroits limités de la planète, et dans des conditions de travail déplorables pour les gens (dont des enfants) qui triment des 10 heures par jour dans les mines en Afrique ou en Asie…

    Mais, « comparativement » aux batteries de voitures électriques (de 160 à 300 kg alors que 3kg pour un vélo) le « VAE » demeure encore relativement « moral » - si l’ on peut dire !

    Cela dit une croisière « de rêve » Costa ou MC – en Méditérranée avec promenade à âne en Crète (ou aux Caraïbes) c’est « pas très écolo »… Et dur/dur pour les ânes devant transporter des plantureux bouffis chargés de sacs sous un soleil de plomb – quand ces ânes ne sont pas « titillés à coups de bâton » par des guides coureurs de « bakchich » !

     

  • Eurovision 2024

    Eurovision.jpg

    Si c’est « ça » le visage de la culture du 21ème siècle – autant dans le monde occidental que dans le monde non occidental mais rappelons que les deux mondes sont tous deux aussi occidentalisés l’ un et l’autre question culte de l’ argent, de l’apparence, du consumérisme, de la dominance des modes et des opinions – alors je n’ adhère pas du tout à cette culture !

    Passons, outre ce que l’ on peut voir avec cette image, sur la « flopée » ahurissante, démentielle, hallucinante, complètement déjantée… De tous les candidats de chaque pays ( presque tous) harnachés, travestis, vêtus, coiffés, piercingués, quincaillés, tatoués qu’ ils sont, tout cela avec les effets spéciaux technologiques, de scène…

    Culture de la chanson et de la musique en l’ occurrence avec cette éditon 2024 de l’Eurovision… Mais aussi – et autant – culture de l’ écrit, du graphisme, de la peinture, de la sculpture, de la littérature, du cinéma, du théâtre… Et de toute forme d’ expression – personnelle ou de groupe… En ce 21ème siècle déjanté du « tout est possible » jusqu’à l’ inconcevable, jusqu’au plus surprenant, jusqu’au plus « fédérateur » d’ engouements manifestés par des tapements de pieds et de mains, des hourrahs et des « like » sur les réseaux sociaux, et des séquences vidéos smartphoniques tik-tokisées/instagramisées…

    Du pur délire tout ça !

     

    Une « note d’humour » de ma part… « Qui vaut ce qu’ elle vaut » :

    « J’ invente » :

    C’est Raëlle, la jeune candidate d’Israël qui arrive sur la scène, ovationnée par ses fans… À la moitié de sa chanson voilà-t-il pas que sa longue jupe déstructurée toute brillante de paillettes argentées se plaque contre sa jambe, toute mouillée que inopinément et brusquement elle est. Une petite fille parmi les spectateurs présents s’écrie : oh elle pisse Raëlle !

    Et c’est Célestine, la candidate de la France, étudiante à Science Po, qui arrive à son tour sur la scène… Une nièce de Benyamin Netanyaou dans un kibbouz devant son poste de télévision assiste à l’édition 2024 de l’Eurovision. Elle s’écrie en voyant apparaître Célestine : « oh non, pas Célestine » !

     

     

  • Talent, travail...

    Quand il n’y a ni le talent ni le travail, il y a l’ orgueil et le culte obsessionnel de l’ apparence et de l’effet immédiat « boosté » par des « like »… Lequel effet est soutenu et entretenu et magnifié « bling/bling » par la technologie et par l’Intelligence Artificielle…

    Seulement voilà… Et quasiment personne n’ y pense : tout le monde n’a pas le talent mais « fait comme il peut du mieux qu’ il peut » et ce « tout le monde » c’est beaucoup d’ entre nous… Et ça mérite d’ être considéré…

    Le talent et le travail, certes très louables l’ un et l’ autre, conduisent parfois à l’ orgueil, à la satisfaction de soi et au mépris des autres, de ceux et de celles qui n’ont pas le talent, qui ne savent pas faire, qui font quand même… Les « milieux intellectuels » sont emplis de ces gens là « qui se la pètent » et « donnent des leçons de morale »… Et c’est la raison pour laquelle (l’une des raisons) le monde va mal… Et que la Culture ne se porte pas bien…

    C’est comme ces patrons de PME qui disent « ces jeunes ils veulent pas se lever le matin, ils ne veulent pas travailler » ; c’est comme ces « droite proche du RN » qui disent « les chômeurs ils sont bons qu’à toucher des aides sociales »… Certes il y a de ça : des qui veulent pas se lever le matin, des qui « profitent du système »… Mais c’est pas la majorité, c’ est avec ça qu’ on fait la haine, les opinions publiques, les généralisations qui foutent tout dans le même sac…

    C’est comme tous ces « pros » de ceci ou de cela, tous ces critiqueurs, ces exacerbés de la maîtrise, dont certains d’ entre eux ont le vent en poupe question considération des autres et font référence ; qui n’ont que mépris pour les incapables selon eux dans leur vision à eux !

    Oui je sais : « prendre par la main » ça suffit pas toujours, tu prends un gadin dans la tronche, y a des irréductibles, des « durs des durs », des inassimilables… Mais est-ce pour autant qu’ il faut abandonner ? S’il y a une limite absolue, c’est celle de l’araignée géante carnivore qui avance ses énormes mandibules broyeuses déchiquetteuses à la vue de l’intellectuel de bonne volonté croyant au père noël coincé dans un cul de sac de hautes roches verticales sans aucune grotte ou caverne pour se réfugier : là dans ce cas, il faut le fusil mitrailleur !

     

  • Quand vote un Russe, quand vote un Israélien

    Si un Russe pouvait voter « en son âme, en son cœur et selon l’intériorité dont il est fait » - et pour peu qu’il sache au moins lire et écrire et que demeure en lui la faculté de penser par lui-même lorsque par exemple il est assis, seul sur un banc dans un jardin public, n’ayant rien de spécial à faire… Il n’est pas du tout sûr qu’il voterait pour Vladimir Poutine…

    Si un Israélien, dans l’état démocratique que demeure Israël, qui a été l’un des 1 115 336 votants pour le Likoud de Benyamin Netanyaou le 1er novembre 2022 (23,41 % des voix) ; devait à nouveau voter en 2024, il n’ est pas sûr du tout que ce même Israélien, voterait encore pour Benyamin Netanyaou…

     

    La différence entre voter en Russie et voter en Israël, c’est qu’en Russie l’ élection est « fortement influencée et très étroitement surveillée » et qu’en Israël, l’ élection est, tout comme en France, démocratique…

     

    Quand, dans un pays tel que la Russie, et que dans bon nombre d’états Africains, le vainqueur de l’élection obtient plus de 90 % voire 98 ou 99 % des voix, c’est « qu’il y a un problème »…

     

    Je n’adhère pas à « élections piège à cons » de je ne sais plus quel parti d’extrême gauche ou anarchiste (« pseudo-anarchiste »)…

    Dans un système (ou régime politique) démocratique – ou sensé être démocratique – le fait qu’une élection – municipale, cantonale, législative, présidentielle – puisse se faire au suffrage universel c’est à dire concerner tout citoyen et citoyenne d’un état ; demeure dans le temps présent en cette fin de premier quart de 21ème siècle, « comme une étape » sur le « chemin » - si je puis dire – qui finira peut-être par conduire la société humaine à la « non nécéssité d’élire, à la non nécessité qu’il y ait un gouvernement autre que celui de tous, de tous et de toutes communiquant les uns avec les autres et se concertant afin de prendre les décisions « les plus justes », d’opter pour tel ou tel choix…

     

    La société humaine dans son ensemble ne peut pas « brûler cette étape » qui est celle d’élire des gens chargés de représenter, de gouverner, de légiférer… C’est bien là « une étape nécessaire » dans le long cheminement, dans la longue évolution de l’Histoire…

     

    Cela dit, à propos d’« étape », la religiosité avec les croyances assorties à la religiosité – toutes religions et croyances confondues – est une « étape qui s’ accroche au point d’ être quasi indéracinable »… Et l’on voit donc mal comment un beau jour – de toute manière très éloigné – la religiosité ne sera plus une nécéssité dans la société humaine…

     

    Il faut assurément « une foi de charbonnier » pour croire qu’ un jour, les religions n’ auront plus lieu d’ être… Mais bon oui, l’ on peut avoir cette foi là !

     

     

  • Déclin de la littérature, effondrement de l'Histoire

    Bernard Pivot, journaliste, né le 5 mai 1935 à Lyon et décédé le 6 mai 2024 à Neuilly sur Seine, a été de son vivant le témoin le plus observateur des étapes successives du déclin de la littérature Française… Lequel déclin d’ ailleurs, s’inscrit dans un « rétrécissement » et dans un « effondrement sur lui-même » de l’Histoire…

    L’une des dernières étapes du déclin de la littérature Française c’est celle d’une simplification de la grammaire, de l’ orthographe ( abandon ou modification de règles), d’ une réduction du vocabulaire Français associée cependant à un emploi généralisé et croissant d’ « angliscismes », et de cette « horreur » qu’ est l’écriture inclusive…

    Et n’y a pas QUE la littérature Française qui est en déclin, mais aussi la littérature de bon nombre de pays dans le monde…

    Peut-être ? Les langues qui ne s’écrivent pas en caractères latins ou anglosaxons ou slaves (d’origine indo-européennes) résistent-elles un peu mieux ? Subissant elles aussi, tout comme le Français, l’ Anglais et les langues européennes, la pression exercée par ce qu’implique l’ usage du numérique, de l’internet, de la messagerie instantanée et simplifiée sur smartphone, de la communication par les réseaux sociaux ?

    Cela dit, est-ce que la technologie dans ses évolutions en matière d’ expression écrite et parlée, et donc de littérature, de langage, de communication entre les humains, de rapport de relation… Doit « forcément » être la cause même, déterminante, de l ‘ « effondrement de l’ Histoire », du déclin de la littérature et du langage dans les formes qui ont prévalu depuis la première « mondialisation » Égéenne de -3000 à -1200 avant notre ère ?

    La technologie – numérique internet robotique logicielle – n’aurait-elle pas pour vocation, au contraire de ce que l’on observe, de « reconstruire » l’ Histoire ? Et dans ce cas, n’ y aurait-il pas ou ne viendrait-il pas – au 21ème siècle ou plus tard – des « artisans » (et en même temps) des « artistes » de la « reconstruction » de l’Histoire ?