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Paroles et Visages - Page 102

  • Recherche sur Bing

    J’ai recherché sur Bing images « petit cochon revêtu d’abaya » : j’ai effectivement trouvé – sur 2 pages d’images proposées – beaucoup de « petits cochons » voire de « gros cochons » … Certains (des gorets) emmaillotés comme des bébés humains, et j’ai aussi trouvé des silhouettes de femmes en abaya… Mais… Pas de « petit cochon » revêtu d’abaya !

    Je croyais que Bing était un moteur de recherche doté d’intelligence artificielle (« il paraît » que l’on peut en « conversation » (ou en rédigeant une demande détaillée d’une longueur d’une ou de deux lignes) exprimer ce que l’on recherche et que Bing répondait « au mieux » - (il paraît même que Bing propose de rédiger à ta place, un texte élaboré pour le cas où tu serais en panne ou en déficit d’imagination et de capacité à rédiger toi-même)… Tout cela en introduisant des mots, des phrases en fonction de ce que tu veux voir produit… Ça me laisse rêveur ou pour le moins assez dubitatif.

    Cela, du coup, m’incite (bien sûr en fonction de mes capacités réelles – dans l’imaginaire, dans l’écriture et dans le dessin)… À m’évertuer à « battre à la course » Bing et son intelligence artificielle ! (rire)…

    Une question que je me pose : est-ce que si on a recours à Bing intelligence artificielle et que l’on « ponde » un truc « pas piqué des hannetons » encore plus salé, plus iconoclaste, plus « hors-chartique » que ce que l’on produirait soi-même… On serait censuré, interdit 30 jours ? (« Logiquement », avec l’intelligence artificielle on a tous les droits puisque c’est un robot et pas un humain qui s’exprime)…

     

     

  • Anniversaires

    C’était, ce 5 septembre, son « bourricot-à-versaire »… Mais puisque c’est une femme, c’était, plus « exactement » si l’on veut… Sa « bourriquette-à-versaire »…

    Vu le souvenir qu’il a d’elle, il « fête » d’un bras d’honneur à s’en bleuir le creux du coude sa « bourriquette-à-versaire », « hèllèlle » qui fut, le temps où il l’a connue, si dédaigneuse, si méprisante, de l’être qu’il était – et qu’il est encore plus que jamais, et qu’il restera jusqu’à la fin de ses jours…

    Et pourtant, et pourtant… C’était une « littéraire » - mais qui « pour tout l’or du monde » n’aurait pas lu une ligne de son « Grand Hôtel du Merdier »…

    Ainsi passent dans notre vie, un moment, un temps, une saison, de ces personnes avec lesquelles on n’a aucun « atome crochu », dont on a subi la présence, après que ces personnes au premier abord « eurent fait illusion » - l’illusion « s’étant vite fait la malle » laissant place à une réalité plus que décevante…

     

    Cela dit… Ce fut, un 7 mai, l’anniversaire d’une autre… Mais celle là, oui c’est son anniversaire le 7 mai – autant dire que ce n’est pas « bourriquette-à-versaire »… « Nuance »…

    Et elle n’était point, elle, une « littéraire »… Mais quand il « racontait une connerie » elle riait de bon cœur »… Elle ne « faisait jamais de grands discours »… Tout était dans son regard… Elle devait savoir qu’il comprenait son regard… et son silence…

     

     

  • Les deux faces de "pour être heureux vivons caché"

    « Pour être heureux vivons caché » est assurément une maxime pertinente pour des gens dont les activités et les préoccupations essentielles sont :

    -La lecture

    -La marche

    -La découverte de la nature, de beaux paysages, d’environnements et de lieux différents de là où ils vivent

    -Le bricolage

    -Le jardinage

    Et – peut-être – la rédaction d’un « journal intime » (de préférence dans un beau cahier, un beau carnet, de jolis feuillets bleus ou roses – achetés, avec un beau stylo plume, en papéthèque)… Lequel « journal intime » ne sera de toute évidence, jamais montré au « premier venu »…

    Ou encore, le coloriage d’albums de motifs floraux, animaliers, paysagesques…

     

    « Pour être heureux vivons caché » c’est donc très bien pour des gens qui n’ont pour ainsi dire « pas une âme d’artiste ni d’écrivain » et pour ainsi dire ne sont guère trop imaginatifs et créateurs et qui – surtout- n’ont nullement besoin des autres en tant que voyeurs de ce qu’ils font, dont d’ailleurs ils se méfient, n’ exprimant et n’extériorisant rien ou quasiment rien de ce qu’ils font en général seuls ou en compagnie de très proches d’eux…

     

    En revanche, pour des gens qui eux, ont « une âme d’artiste ou d’écrivain », qui ont besoin d’interlocuteurs autour d’eux, d’exprimer et d’extérioriser ce qu’ils réalisent après l’avoir imaginé, conçu et produit… Il est certain qu’un mur en face d’eux, ou même le plus beau paysage qui se puisse voir – peut-être tout de même un arbre, un animal de compagnie, un canari pourquoi pas – n’est pas un interlocuteur ( à moins que ce soit Dieu ou quelque chose qui ressemble à Dieu)…

    Pour ces gens là donc, qui ont « une âme d’artiste ou d’écrivain », « pour être heureux vivons caché » n’est assurément pas, pas du tout, l’« option idéale » ! …

     

    Et « il faut reconnaître » que depuis l’existence d’internet et des espaces de communication diffusion, pour les artistes, les écrivains, les imaginatifs, les créateurs, les producteurs de quelque chose d’eux que l’on ne « projette pas sur un mur ou dans un paysage » (les murs et les paysages n’ont pas d’oreilles ni d’yeux – juste pour les murs la couleur et la rugosité du mur, et pour les paysages leur beauté)… C’est quand même beaucoup mieux qu’au temps de Flaubert et de George Sand où n’existait pas le « world wide web » et où il fallait – de préférence si l’on en avait la possibilité – recevoir ses amis dans une belle salle à manger, dans une réunion chez une « belle dame éprise de littérature et d’art », ou dans un bistrot de Montmartre ou de Montparnasse, lieux de rencontre d’artistes et d’écrivains… Quoique ces endroits là, de jadis, ils peuvent encore exister de nos jours…

     

     

  • Les cahiers de coloriage

    L’Art… D’écrire, de dire, de peindre, de dessiner, de composer de la musique ; enfin toute forme d’Art qui, dans le temps d’une vie évolue, se réalise dans le travail, dans la recherche, dans la création pure… Et demeure toujours inachevé, ne dira donc jamais tout quoiqu’il ait pu dire, et sera un jour déposé, exercé qu’il fut dans tel ou tel domaine par son auteur, comme un bagage sur le quai lorsqu’il faudra prendre un train dont la destination est inconnue…

     

    L’Art en général, est étranger – et parfois suspect, souvent déroutant – aux personnes qui suivent les voies tracées et jalonnées, ne déviant pas de leur trajectoire par peur, par l’inconfort que ces personnes peuvent trouver en s’écartant de la route…

    Ce sont les mêmes personnes, celles qui suivent la voie tracée, qui entre autres loisirs, achètent des cahiers de coloriage…

    Les créateurs, les imaginatifs, eux, n’achètent pas ces cahiers de coloriage qui les ennuieraient à mourir  : ils conçoivent eux mêmes leurs paysages, leurs scènes, leurs personnages…

     

    Un imaginatif, un créatif, entre toutes les activités qu’il exerce, préfèrera toujours celles de ces activités qui incitent à l’imagination, à la création ; et délaissera donc, ou négligera tout ce qui n’incite pas particulièrement à imaginer, à créer… Par exemple colorier des motifs proposés sur des cahiers ou des revues de pages de coloriage, s’adonner à des jeux, suivre des émissions de télévision… À l’exception cependant de la lecture, car lire un livre, notamment un roman ou un récit, selon la description faite de personnages, de paysages, de situations, tout cela composant une histoire, c’est imaginer en les portraitisant en pensée, les personnages dans les situations où ils se trouvent, décrites par l’auteur du livre, comme si ces personnages seraient présents, bien vivants parmi nous…

     

    Les imaginatifs et les créatifs, pas tous cependant mais quelques uns d’entre eux, lorsqu’ils évoquent des personnages rencontrés et fréquentés, des choses vues et des situations vécues à un moment donné ou durant une époque de leur vie, non seulement se souviennent mais situent dans le temps et cela, par rapport à d’autres choses et situations vécues précédemment…

     

    Se souvenir seulement, sans pouvoir situer dans le temps, c’est comme « voir se dérouler en images » sur une surface plane, donc sans distinction d’hier, d’avant-hier ou d’il y a un an, dix ans, ce qui a été vécu, les situations, les scènes et les personnages en un même plan unique… (ou en un plan différent mais ne pouvant être situé par rapport à ce qui se trouve sur un autre plan)…

    D’où, pour un écrivain se faisant le biographe de sa vie, l’importance qu’il y a, à se souvenir et à situer ce dont il se souvient…

     

    À propos des personnes qui suivent les voies tracées et jalonnées, ne s’écartent pas de la toute suivie, soit par peur de l’inconnu, soit pour l’inconfort qu’elles craignent de devoir subir en s’écartant, ne sont pas enclines à produire quelque chose qu’elles imaginent… Ces personnes là, en général, sont en esprit, dans leurs activités quasimement toutes « pragmatiques » ou purement utilitaires, à « mille lieues » de comprendre ce qui motive et soutient la vie des imaginatifs, des créatifs, des artistes, des écrivains… Mais il faut porter au crédit de ces personnes leur faculté à se révéler « bons spectateurs » et parfois admirateurs des imaginatifs, des créatifs… Encore faut-il que les imaginatifs, que les créatifs soient « référencés » et « qu’ils aient fait leurs preuves »…

     

    Si tu es un imaginatif, un créatif sans références, d’un rayonnement équivalent à la clarté de la lune sur la surface de la Terre… En face de la scène où tu te tiens, la salle sera sans spectateurs ou presque…

     

     

  • Ces livres vivants devenant des livres de pierre

    Nous sommes comme des livres dont on ne voit que la couverture, dont on ne lit que l’introduction… Au mieux quelque pages de ci de là, et dont presque personne ne connaîtra le contenu (en revanche quasiment tout le monde aura imaginé ou inventé un contenu très différent du contenu réel)…

    Lorsque nous expirons et disparaîssons, le livre vivant que nous avons été et que personne n’a entièrement lu, dont tout le monde a vu la couverture… Devient dans un cimetière, un livre de pierre… Et il arrive – rarement cependant – que s’éveille un imaginaire de passage, qui lui, sera peut-être plus proche du livre vivant qui a précédé le livre de pierre…