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Paroles et Visages - Page 104

  • IVG - Interruption Volontaire de Grossesse- dans la Constitution de la France

    La France est ainsi le seul pays au monde qui a officialisé légalisé « inscrit dans le marbre » le droit à l’avortement…

    Ce qui me porte à dire « très haut/très fort » à l’adresse des pays qui interdisent l’IVG, à l’adresse aussi (et surtout) de tous les fanatiques intégristes ou fondamentaux de toutes les religions – et même parce que c’est un fait – de toutes les religions se prétendant et s’affichant « modérées » mais néanmoins défavorables à l’avortement ( catholiscisme, protestantisme, islamisme, judaïsme )… Ce qui me porte à dire donc : « voilà comme un bras d’honneur à tous les culs bénis de la planète, à toutes les églises, mosquées, synagogues, temples et édifices religieux !

     

    Bravo à mon pays, la France, d’être le seul pays au monde à avoir « inscrit dans le marbre » le droit à l’avortement !

    Bon, d’accord, le bébé d’un violeur « il y est pour rien, fœtus qu’il est dans le ventre de sa mère »… Mais ce bébé, qui a été conçu dans la violence, qu’est-ce qu’il viendrait foutre sur Terre ? Ben quoi, on louperait un Einstein bis ou un Léonard de Vinci bis ? Laissez moi rire !

     

    Merci aux 493 députés de l’Assemblée Nationale tous partis confondus, qui, le 14 janvier 2024 ont voté oui à IVG dans la Constitution…

    Merci aux 267 sénateurs également tous partis confondus, qui, le 28 février 2024, ont validé le vote de l’Assemblée Nationale…

     

    Ce qui me fait dire aussi que les 30 députés et les 50 sénateurs qui ont voté contre, qu’ils soient des « culs bénis » pétris de « morale » ou des « pour la vie à n’importe quel prix à partir du moment où elle est conçue »… Ne sont pas forcément dans la vie quotidienne des gens « propres  et sans reproches » !

     

     

  • Des "boulots de merde"

    Il n’y a certes pas de « sots métiers »… Mais il y a – n’en déplaise à ceux et à celles qui acceptent « n’importe quel travail  même le plus précaire et mal payé qui soit et de surcroît à temps incomplet »… Des « boulots de merde » !

    L’on peut au moins en citer deux, de ces « boulots de merde » :

     

    -Distributeur en boîte aux lettres du journal régional nécessitant de se lever à 4h du matin et devant utiliser sa propre voiture avec une indemnité mensuelle qui est loin de couvrir la dépense en carburant (et l’usure du véhicule), et cela tous les matins y compris le dimanche, ce qui fait une vingtaine d’heures par semaine payé sur la base du SMIG…

    Bonjour l’hiver quand il gèle et que le parebrise de la voiture « couchant dehors » est givré, au moment du départ !

    Et dire que des retraités « pas forcément à moins de mille euro par mois » font ce « travail » afin de pouvoir par exemple se payer une croisière en Méditérranée avec promenade à âne en Crête ! Comme si durant 40 ans d’activité professionnelle ils n’avaient pas été souvent obligés de se lever très tôt le matin, partir en voiture notamment l’hiver par temps de gel et de neige !

     

    -Répartiteur de colis ou livreur chez Amazon dans les conditions de travail que l’on sait, qui sont celles d’Amazon, où d’ailleurs 1 salarié sur 2 en moyenne, soit part de lui-même au bout d’un mois, soit est licencié pour manque d’atteinte des objectifs de production imposés par Amazon.

    Il faut avoir assurément « le cœur bien accroché et l’âme bien enchaînée » pour concevoir en tant que chômeur ou jeune en recherche d’emploi, de travailler chez Amazon !

     

    Ah oui, c’est vrai : quel habitant de lotissement ne trouve-t-il pas « confortable » de trouver dans sa boîte aux lettres – surtout le dimanche matin – son Sud-Ouest, sa Dépêche du Midi, son Est-Républicain ?

    Et 9 Français sur 10 ne commandent-ils pas les produits qu’ils achètent « en ligne » chez Amazon ? ( D’où l’immensité et le nombre d’entrepôts de traitement de colis – et de livreurs Amazon )…

     

     

  • Profils taillés et profils bruts

    Entre les « profils taillés » et les « profils bruts » toute la différence réside dans la reconnaissance pour les uns (les « profils taillés ») et la non reconnaissance pour les autres (les « profils bruts »)…

    Un « profil taillé » - et cela d’autant mieux s’il est « bien taillé » - c’est un profil qui « passe partout », plébiscité qu’il peut être par une majorité de gens ; c’est donc un profil s’établissant sur la base d’un consensus en matière de règles, de codes, de chartes, de « bien et correct pensance en somme… C’est un profil qui ne fait jamais l’objet de quelque modération, de quelque avertissement, de quelle censure que ce soit dans les espaces de communication de la Toile ; c’est le « profil idéal » pour les membres de forums administrés par une équipe de modérateurs…

    Un « profil brut » - et cela d’autant plus s’il est « ébauché à coups de serpe autrement dit sorti nature de la matière dont il est issu » - c’est un profil qui lui, « ne passe que dans des endroits où il peut accrocher les regards de ceux et de celles qui s’écartent des chemins balisés…

    Ce n’est donc pas un « bon profil » pour les forums régis par des « administrateurs et des modérateurs » ni pour des espaces de communication de la Toile régis par l’intelligence artificielle et les algorythmes dont les concepteurs sont « d’un tout autre monde  que celui du commun des mortels », un monde de dominants, de cadreurs, de décideurs qui eux, n’ont à vrai dire que leurs propres règles hors les règles établies pour – en principe – tout un chacun…

     

     

  • Obsèques de Alexeï Navalny 1er mars 2024

    Des milliers de Russes se sont rendus, à Moscou vendredi 1er mars 2024, aux obsèques de Alexeï Navalny mort en prison le 16 février 2024, sans doute par empoisonnement « discrètement commandité » par Vladimir Poutine, de telle manière que la cause de la mort d’Alexeï Navalny, non « officiellement déterminée » paraît comme « faisant suite à une intoxication alimentaire ou inconnue »…

     

    L’élimination d’opposants au régime Poutinien, par diverses méthodes passant pour « accidentelles » (accident qui survient, empoisonnement, voire assassinat commandité par arme) est assez fréquente en Russie notamment – et surtout- depuis que Vladimir Poutine est arrivé au pouvoir en 2004 (ou 2000?)…

     

    Si l’événement que furent ces obsèques de Alexeï Navalny en présence des ambassadeurs de pays européens et de quelques milliers de citoyens russes informés indirectement (dans la mesure où ils ont pu, ces citoyens russes, avoir accès à des médias étrangers ou à des réseaux sociaux par infiltration extérieure)… A été commenté, diffusé, relayé dans le monde entier – donc au vu et au su de millions de personnes partout dans le monde (mais sans doute moins en Chine et dans les pays de dictature)… En revanche dans toutes les russies en ville comme à la campagne, de Minsk à Vladivostok, aucune information, aucun reportage, n’a été présenté par les médias russes (télé, presse, radio) sur ces obsèques d’Alexeï Navalny, et en conséquence ce sont quasiment 130 millions de russes qui n’ont pas été informés et qui au quotidien, n’ont accès qu’à la presse et qu’aux télés du pouvoir en place selon les mêmes discours et propagande…

    Autrement dit « quelques milliers de citoyens russes pour accompagner Alexeï Navalny lors de ses funérailles » c’est – en Russie - « très peu en rapport de 130 millions de personnes »… Mais dans un contexte de violences policières, d’interdiction de manifester, de répression permanente, et sans la moindre liberté d’expression, et avec le risque d’être emprisonné pour de longues années ou d’être tué… L’on peut dire que lors de cet événement (funérailles du principal opposant au régime Poutinien) « quelques milliers de personnes » (mettons 3000) c’est – en Russie - « beaucoup » dans un tel contexte aussi défavorable pour la liberté d’expression…

     

    L’on prend ainsi la mesure du « chemin qui reste à parcourir » pour qu’un jour en Russie les citoyens soient enfin libres de s’exprimer et qu’un régime « plus souple » (avec quelque chose qui ressemble à de la démocratie) puisse s’installer…

    Et en prenant aussi la mesure de l’évolution rapide – « dans le mauvais sens » - qui est en train de se préciser au sein du monde encore libre, celui de nos « démocraties relatives et républicaines et des droits humains », une évolution par laquelle on voit peu à peu se mettre en place des mesures de plus en plus restrictives, autoritaires – et mettant en danger la liberté d’expression…

     

    Futurs votants et actuellement sympathisants -et « hésitants penchant pour » - des partis d’extrême droite – en France, en Europe et ailleurs – et tous les « il faut parler à Poutine » et « dans le lot » les « pro Trump »… « Bon sang, réfléchissez 2 minutes » ! …

     

    Cela dit il faut rappeler que durant la courte période (5 ans) du Hollandisme et que dans les premières années du Macronisme, soit entre 2015 et 2020, la France a livré à la Russie de Vladimir Poutine, des équipements militaires de pointe, notamment des tanks, des avions de chasse et des hélicoptères de combat, ainsi que des caméras thermiques pour équiper des chars de combat, des systèmes ultra sophistiqués « dernier cri » de navigation et des détecteurs infra-rouge pour avions de chasse… Le tout pour un montant global de 152 millions d’euros sous 76 licences d’exportation d’armement… Alors même qu’avait été décidé par l’Union Européenne, le 1er août 2014, un embargo affectant la Russie, à la suite de l’annexion de la Crimée et à l’auto-proclamation des républiques séparatistes pro-russes de Louhansk et Donetsk – et du crash d’un Boing 777 abattu par un missile russe en juillet 2014…

    Il vrai qu’à l’époque Vladimir Poutine était considéré – en France ainsi que dans d’autres pays Européens (et par Donald Trump aux USA) comme étant un « interlocuteur » et « partenaire » en matière d’échanges économiques de marché mondialisé… Et que la question des droits humains, de la liberté d’expression muselée, des prisons et des camps d’internement en Russie « post soviétique », du « régime de fer » d’un Vladimir Poutine maître absolu du Kremlin et de la Russie – et de son parti Russie Unie… Se trouvait alors éclipsée, ne faisant l’objet que de « quelques critiques »…

    Hollandisme, Macronisme, Rassemblement National, et « toutes gauches confondues »… Pour toute la « bien et moral’pensance en somme – et bien dans ses baskets question confort, consommation, baraque, bagnole, gosses à l’école privée, bobos croisières et sports d’hiver et j’en passe de toutes les façons/contrefaçons »… « L’argent n’a pas d’odeur » (pourvu qu’il rentre dans les caisses) !

     

    Pourquoi la France a-t-elle livré des armes à la Russie après l’embargo du 1er Août 2014 ?

    Parce que des contrats avaient été signés bien avant ce 1er Août 2014, et qu’il fallait « honorer » les contrats signés…

    Sauf celui de la livraison à la Russie, de 2 bâtiments de type Mistral que François Hollande en 2014 a décidé d’annuler… Mais que la France a dû, suite à la rupture de ce contrat, rembourser à la Russie : 409 millions d’euro, ce qui « équivalait » financièrement parlant, à « arroser » la Russie afin que cette dernière obtienne chez « d’autres fournisseurs d’armement » le matériel dont elle avait besoin…

    Afin d’« éponger » ces 409 millions d’euro, François Hollande avait décidé de passer un autre contrat avec l’Egypte qui, elle « voulait bien acheter les 2 bâtiments »… Mais entre temps, il avait fallu financer la formation de 400 marins russes et, compte tenu du résultat des négociations avec la Russie pour la rupture du contrat, des abandons de redevance et des indemnités versées à Naval Group constructeur des 2 bâtiments ; ce sont non plus 409 millions d’euro qui ont coûté à la France mais au final 947,7 millions d’euros…

     

     

  • Nul ne sait comment et quand prendra fin la guerre en Ukraine

    Emmanuel Macron – non seulement « à priori » mais « en vrai en réalité » doit savoir de manière certaine que « pour envoyer des troupes armées au sol en Ukraine » il faut nécessairement saisir le Parlement Français, déjà, et de surcroît obtenir en plus l’accord de tous les autres pays de l’OTAN à l’unamimité…

    Or, il se trouve que selon une décision prise par les pays de l’Otan en une assemblée qui s’est tenue lorsque la Russie a envahi l’Ukraine le 24 février 2022, il a été unanimement décidé par les pays de l’OTAN, de ne pas envoyer de troupes au sol sur le territoire de l’Ukraine en aide à l’ armée Ukrainienne…

     

    Donc – à mon sens – Emmanuel Macron dans son propos qui fait débat au sujet de l’éventualité d’envoi de troupes armées au sol en Ukraine, « sous - entendait » qu’une telle décision (que sans doute il « envisageait qu’elle soit prise ») dépendait de l’accord du Parlement (l’Assemblée Nationale) et aussi de l’accord des pays de l’OTAN…

     

    Imaginons « un seul instant » que, oui, des troupes – Françaises ou d’autres pays européens soient envoyées sur le front de guerre en Ukraine pour combattre l’armée Russe…

    Déjà, le nombre de « morts pour la France » en perspective (la France soutenant l’Ukraine en soldats envoyés, par exemple sur une unité de 100 hommes – et femmes puisqu’il y a des femmes dans l’armée, 30 victimes et autant de blessés)… Et, « bien pire encore » des missiles russes dont la portée est largement supérieure à celle de ceux qui atteignent le territoire Ukrainien ; tombant cette fois en n’importe quel endroit dans n’importe quel pays européen (dont la France)…

     

    Il est vrai que, sans troupes au sol, de pays de l’OTAN, pour aider l’armée ukrainienne, avec « seulement » une aide en fournitures, armements, engins de combats, avions, drones, munitions etc. … La Russie aurait pu attaquer des pays de l’Union Européenne en réaction et ainsi, porter la guerre au-delà des frontières de l’Ukraine.

     

    De toute manière, si oui effectivement, un envoi de troupes au sol en Ukraine par la France avec l’aval du Parlement Français et de l’OTAN, inciterait la Russie à porter la guerre sur le territoire de l’Union Européenne… Qu’il y ait oui ou non une aide militaire en troupes envoyées, le risque – depuis le 24 février 2022 – demeure important que la Russie porte la guerre dans les pays européens (par des frappes de missiles comme elle le fait en Ukraine).

     

    Il est clair que si l’Ukraine perd la guerre, ou si elle est obligée de négocier dans des conditions désavantageuses pour elle, alors la sécurité des pays de l’Union Européenne n’est plus assurée, et comme le dit notre président Emmanuel Macron « il ne faut à aucun prix que l’Ukraine perde la guerre »…

    En ce sens, donc, bien que n’étant point loin s’en faut, « pro Macron  et sa relative majorité parlementaire », je dis aussi que « la Russie ne doit en aucun cas, gagner la guerre »…

     

     

     

    L’espérance en une issue à cette guerre qui ne soit pas désastreuse pour l’Ukraine et inquiétante – et menaçante – pour l’Union Européenne ; réside dans la possibilité d’une chute du régime Poutinien en Russie…

     

    D’autre part – et cela est complètement « éclipsé » depuis le début de cette guerre, l’Ukraine avant l’invasion russe était déjà en guerre sur son propre territoire depuis 2014 avec les séparatistes du Donbass armés par la Russie, ces séparatistes étant des ukrainiens de culture russe, de langue russe (qui pour se défendre et obtenir leur indépendance ou autonomie – ou le rattachement de leur territoire à la Fédération de Russie - ont donc compté sur l’aide militaire de la Russie de Poutine – mais… Ne sont pas tous forcément des « fanatiques » de Poutine pour autant)… D’ailleurs, de toutes les Russies (fédération d’états composant la Russie actuelle) les habitants de chacun de ces états fédérés, sont sans doute « russes et slaves dans l’âme » (culture, langue) pour beaucoup d’entre eux… Mais « pas forcément pour Poutine et son régime » (ou s’ils le sont c’est contraints forcés au rique en cas de résistance de se voir emprisonnés voire tués – car le système policier s’apparente à une véritable inquisition organisée, verrouillée et très puissante…

    La possibilité qu’un tel régime s’écroule est « réaliste »… Et, avec l’écroulement de ce régime, la fin de la guerre en Ukraine « dans des conditions de négociations acceptables pour les deux parties…

     

    L’attitude – ou position- de Marine Le Pen et du Rassemblement National en rapport avec la Russie de Vladimir Poutine, est pour le moins « suspecte » : déjà, le prêt contracté – certes remboursé avec 3 ans d’avance – auprès de la Russie (puissance étrangère) fait bien état (comment pourrait-il en être autrement) d’une « dépendance financière » acceptée – d’une puissance étrangère et en ce sens, «bonjour le patriotisme et la souveraineté nationale ! »… Sans compter (et là il y a eu des déclarations, des écrits, des preuves) le choix d’un « rapprochement avec la Russie » - la Russie de Poutine depuis 2004…

    Marine Le Pen n’est d’ailleurs pas la seule à « vouloir parler à Poutine » (question « retombées économiques et d’intérêts » pour la France – à son avis )… Puisque Jean Luc Mélenchon lui aussi disait en 2022 qu’il « fallait parler à Poutine »…

     

    En attendant – pour combien encore, de temps – ce sont chaque jour de combat dans cette guerre, des centaines de morts et de blessés, autant ukrainiens que russes, et à cela il faut ajouter les victimes des bombardements sur le territoire ukrainien, des civils, des femmes et des enfants… Et nul ne sait combien de russes sont morts ( sans doute plusieurs centaines de milliers on ne saura jamais)…