compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Paroles et Visages - Page 106

  • Quelle valeur pour un bien immobilier en face du risque d'événements climatiques violents ?

    Si l’on établit le compte du nombre d’événements climatiques violents et destructeurs, rien qu’en France, ces dix dernières années en toutes régions , en tous lieux habités… Pour les victimes de chacun de ces événements climatiques dont certains furent d’une extrême violence, au regard et au souvenir des dévastations, des pertes considérables subies par des centaines voire des milliers de personnes en France, oui, rien qu’en France le constat est absolument effrayant ; et, pour ceux et celles d’entre nous qui n’ont pas encore subi l’un ou l’autre de ces événements climatiques dévastateurs, chacun peut se dire, inquiet, apeuré qu’il est sans doute : « un jour ou l’autre, cela finira bien par arriver là où je vis et habite »… En effet la probalité est élevée et le devient, saison après saison, davantage…

     

    D’où cette question qui se pose – que sans doute beaucoup de personnes se posent – au sujet de la valeur d’un bien immobilier – une maison, un logement en ville, dont on est propriétaire, financé par un prêt bancaire sur 15 ou 20 ans, ou acquit par héritage… En face du risque accru d’événement climatique violent et destructeur…

    En face de cette réalité du risque, cependant, dans les régions ou les endroits et lieux recherchés, les maisons, les appartements en état d’être occupés sans trop de rénovations et aménagements à réaliser, continuent à prendre de la valeur d’une année à l’autre, ont des acheteurs potentiels et bien sûr « font les affaires » des agents immobiliers…

     

    Mais qu’en sera – t -il de ces maisons à plus de 300 000 euros, dans des lieux recherchés, lorsque ces maisons seront un jour, elles aussi, comme cela est arrivé pour tant d’autres un peu partout depuis une dizaine d’années, dévastées, devant être entièrement ou en grande partie, refaites ?

    Est-ce que les fonds dont disposent les assureurs afin d’indemniser les victimes ; est-ce que les aides de l’État ( déclaration de catastrophe naturelle), est -ce que les réserves financières personnelles des gens – pour autant qu’elles existent – est-ce que tout cela, tout cet argent, suffira si les événements climatiques violents et destructeurs se multiplient et deviennent de plus en plus fréquents ?

     

    Déjà, rien qu’avec seulement le risque sismique existant et concernant au moins les deux tiers du territoire de la France, auquel s’ajoutent les effets sur les constructions en briques, agglos et autres matériaux composites, de sècheresse prolongée et de températures élevées… Combien d’habitations ont-elles des murs fissurés, et ne risquent-elles pas de devenir inhabitables si les fissures, les lézardes, les dénivellements s’aggravent ? Ce sont des centaines, des milliers d’habitations qui sont ainsi concernées, rien qu’avec le risque sismique et avec les sècheresses prolongées…

     

    Il y a là, entre d’une part le risque accru d’événement climatique violent, et d’autre part le fait que dans certaines régions le prix du mètre carré construit continue d’augmenter… « Quelque chose de surréaliste, de contradictoire, d’absurde »… Mais qui est « emblématique » d’une société humaine qui n’ a de cesse de croire à un développement durable moteur d’une vie meilleure et en capacité de s’adapter, de croître quasi indéfiniment !

     

     

  • Une culture française de la révolte

    Si une « culture de la révolte » existe bien en France – et « bien française » dans son expression depuis 1789…

    À partir de mai 1968 qui vit la révolte des étudiants et d’une partie du monde ouvrier secouer, ébranler, les fondements de la société… La « culture de la révolte » s’est ensuite, tout au long des années 1980 et 1990, et plus encore, bien plus encore à partir de 2010, éloignée des idéaux fondamentaux de la Révolution française de 1789, éloignée des mouvements sociaux de lutte ouvrière, des combats et des actions menées pour un « mieux être » de la collectivité humaine (avec plus de justice, plus d’égalité, plus – autant que possible – de fraternité) ; s’est éloignée de ce qui fondait la Gauche (et qui « en partie » pouvait ressembler à « une Gauche qui n’a jamais existé)… S’est éloignée au point d’être devenue une « culture de la révolte » essentiellement axée sur des revendications personnelles et communautaires, sur de l’individualisme exacerbé et soutenu, encouragé par la Consommation (accession à des biens n’étant pas de seulement nécessité) ; par de la contestation systématique et lapidaire de tout un chacun, par une déterioration des liens et des rapports de relation… Tout cela « orchestré » et « planifié » par ceux des dominants qui aujourd’hui sont les « maîtres du monde » dont le pouvoir est démesuré, renforcé et barricadé…

     

    Les résultantes de cette « culture de la révolte » complètement dénaturée de ce qu’elle fut durant deux siècles (fin du 18ème – fin du 20ème) sont :

    L’antisémitisme version 21ème siècle, l’islamisme envahissant et s’introduisant dans la sphère politico-sociale, les partis d’extrême droite plébiscités par des gens qui jadis, étaient « de gauche », les « marches blanches » pour certaines victimes mais pas pour d’autres, les conséquences du changement climatique (répétition et multiplication des catastrophes naturelles que sont les inondations, les incendies, les tempêtes, les ouragans – dont la principale cause est liée aux « alchimies » des activités humaines - ( et des maladies invalidantes), la violence accrue de la société du haut en bas des échelles sociales et de part et d’autre des barrières qui séparent…

     

     

  • Comment s'établit la visibilité sur Internet ?

    De toutes les voies ou les modes de transmission, d’information, de communication et d’échange généralement utilisés ; la moins aléatoire de toutes les voies est celle qui passe par des personnes ayant eu connaissance de ce qui a été vu, entendu, lu, produit, d’un tel, d’une telle, et qui a été communiqué à des proches, à des amis, à d’autres personnes régulièrement ou occasionnellement fréquentées…

    C’est ce que l’on appelle le « bouche à oreille », sur Internet à distance à partir d’un ordinateur, d’un smartphone, d’une tablette, depuis un lieu où l’on se trouve…

     

    Toutes les autres voies par lesquelles s’établit la visibilité, sont beaucoup plus aléatoires car elles dépendent de ce qui est recherché en particulier et en fonction d’un besoin, d’un usage que l’on s’apprête à faire de ce que l’on a trouvé en le recherchant.

     

    Une recherche s’exprime par une question posée et formulée en mots, en une courte phrase, sur Google, Bing, sur un « moteur de recherche »… Alors s’ouvre en réponse une page – ou plusieurs pages – de « liens hypertextes », lesquels liens mènent soit à d’autres liens plus particuliers plus ou moins en rapport avec un lien principal, soit directement à des sites ou à des pages de Web…

     

    « Il va de soi » que ce qui est ainsi trouvé en réponse à une recherche, et qu’un « mot-clé » a déterminé – en principe logiquement mais en réalité « robotiquement » et sur un mode d’intelligence artificielle – ne correspond pas forcément à ce qui est attendu et en est même parfois très éloigné… Et que ce que l’on voit affiché, indiqué, n’intéresse pas du tout celui ou celle qui a recherché ceci ou cela…

     

    Donc, la visibilité qui pourrait s’établir grâce à une recherche faite sur Internet par un moteur de recherche, n’est en aucun cas, garantie et est « purement aléatoire » voire même « contre-productive » puisque l’informé ainsi, n’est absolument pas intéressé et encore moins motivé à s’intéresser…

     

    Supposons que la recherche effectuée mène directement à une page d’un tel, d’une telle, sur Facebook, sur Tik-Tok, sur Instagram, sur Twitter : si celui ou celle qui a cherché n’est pas membre ou inscrit (n’a encore jamais servi le formulaire d’inscription) à Facebook , à Tik-Tok, à Instagram, à Twitter… Il n’aura alors pas accès à la page d’un tel, d’une telle…

     

    Et il en sera de même sur les forums de discussion ayant un certain nombre de membres inscrits : si tu n’es pas inscrit en tant que membre à ce forum, tu ne pourras pas accéder à ce que produit tel ou tel membre de ce forum… Sauf si l’administrateur et créateur du forum a spécifié « accessible à tous » (visiteurs)…

     

    En revanche pour les blogs et pour les sites (d’auteurs ou purement personnels) n’importe qui peut y avoir accès, mais l’accès cependant, s’il ne se fait pas par « bouche à oreille » il ne peut alors se faire que par recherche, une recherche essentiellement dépendante d’un besoin d’information concernant quelque chose de particulier, besoin d’information qui, en général, n’est en aucun cas le besoin de savoir si oui ou non, un tel ou une telle est l’auteur d’un blog ou d’un site.

     

    D’où l’importance qu’il y a dans la formulation de la recherche : il faut que ce soit à la fois suffisamment explicite et précis, et exprimé « ni trop court ni trop long » afin que la réponse corresponde au mieux par la logique (robot, intelligence artificielle) à la question posée…

    Car moins c’est bien formulé et plus c’est long (l’équivalent d’une ligne par exemple de 65 caractères), plus y aura des liens « plus ou moins référents » sur plusieurs pages et en conséquence, se révèlera être un véritable « casse-tête »…

    De surcroît, les liens qui apparaissent en réponse d’une recherche, sont – en principe- indiqués dans un ordre se fondant sur des priorités de recherche effectuées, de telle sorte que c’est ce qui le plus demandé qui vient en tête de la page des liens…

     

    Ainsi, lorsque tu vois apparaître en première ligne en haut de la page des liens, le lien menant à ta page sur Facebook, sur Instagram ou sur Tik-Tok ; ou à ton blog ou à ton site… Tu peux te dire que des recherches te concernant, ont été effectuées, « relativement nombreuses »… Quoique… (toujours cette part d’aléatoire – naturelle et inévitable)…

    En revanche si le lien de ta page, de ton blog, de ton site, n’apparaît que, par exemple, à la quatrième ou à la cinquième page, tu peux te dire que ta visibilité est faible…

     

    Pour conclure je dirais que les lois qui « régissent » (ou dont dépendent) la visibilité sur Internet (le monde virtuel) ne sont pas tout à fait les mêmes que celles du monde réel qui lui, fonctionne selon des « référents » (de notoriété liée à un statut social, à une formation universitaire, au fait d’être un personnage connu et influent invité lors de débats publics, ou un personnage détenant une autorité, qui a été appelé publiquement, ou élu ; un scientifique, un grand écrivain, etc.)…

     

     

     

     

     

  • La typologie des réseaux sociaux

    Contrairement à TIK – TOK, à INSTAGRAM, à TWITTER et à d’autres réseaux sociaux ; FACEBOOK est je crois, le seul des réseaux sociaux, à permettre à chacun, à tous et à toutes, de rédiger du texte – de plus de quelques lignes accompagnant ou non une photo, une image, une vidéo…

    En effet, sur TWITTER une note écrite ne peut dépasser 280 caractères (il n’y a pas si longtemps c’était limité à 144 caractères), sur TIK-TOK et sur INSTAGRAM, on ne peut accompagner une photo, une image, une vidéo, que de 2 ou 3 lignes au mieux autrement dit, TIK-TOK et INSTAGRAM « ne sont pas faits pour des productions d’écriture, ni pour développer des idées, poster des sujets de réflexion, témoigner par écrit de ce que l’on observe autour de soi, commenter et argumenter, décrire, comparer, analyser, etc. … »

     

    Il serait « intéressant » (et peut-être « significatif » de la société présente tous milieux sociaux confondus) de savoir – par des études, par des enquêtes réalisées et chiffrées-

    S’il y a beaucoup, sur TIK-TOK et sur INSTAGRAM, d’artistes, d’écrivains, de poètes, de créateurs, qui, outre d’exposer leurs œuvres, se sentent dans la nécessité de s’exprimer… (de s’exprimer autrement que par une ou deux phrases courtes ou une brève note)… « J’ai dans l’idée qu’il ne doit pas y en avoir des foules, de ces artistes, de ces écrivains, de ces créateurs, sentant la nécessité de s’exprimer »…

    En revanche sur FACEBOOK c’est tout à fait possible (et heureux) de pouvoir, pour un artiste, pour un écrivain, pour un poète, pour une personne de pensée et de réflexion, s’exprimer, produire « de l’œuvre » et avoir – autant que possible » des visiteurs, des lecteurs – qui ne se contentent pas de seulement « liker »…

     

    Sur TIK-TOK et sur INSTAGRAM – quoique sur FACEBBOK aussi – il n’y a pour ainsi dire que des « scoops du jour », que des « non-événements » surdimmensionnés en grands événements, que des productions hétéroclites en général d’une consternante banalité, quand ce ne sont pas des invectives, des propos agressifs ou de la contestation systématique « à l’emporte-pièce » sans la moindre argumentation tenant debout !

     

    Ah bien sûr, TIK-TOK et INSTAGRAM, c’est « idéal » pour des « mitraillages » de photos - « de sa pomme dans une situation qui en jette »… Ou pour « faire du journalisme à deux balles » ! Ou pour figurer dans le « panthéon » des records du nombre de vues et de partages !

     

    La typologie majoritaire, assez largement majoritaire il faut dire, dans tous les réseaux sociaux, c’est celle des gens de toutes générations (peut-être davantage les personnes de moins de 30 ans et un peu moins les personnes de plus de 60 ans) qui « font dans le bref, dans le raccourci, dans le rapide, dans l’effet produit, dans la mise en scène d’eux-mêmes, dans l’exposition de leur « vie privée », dans le « journalisme à deux balles »… Ce qui, de toute évidence, nuit considérablement à la visibilité et à la considération des productions d’une minorité de personnes qui elles, « ne font pas dans le raccourci ni dans l’effet produit et développent, argumentent, s’expriment autrement qu’en rédigeant « vite fait » deux lignes !

     

     

     

  • À propos de nuisances nocturnes

    Si l’on peut faire appel à la police pour dérangement bruyant de voisins – dans un immeuble ou dans un lotissement où les habitations sont proches les unes des autres – entre 22h et 6h… Il n’en est pas tout à fait de même dans les campings où ce sont les gérants du camping qui, par le règlement affiché à l’entrée, imposent le silence de 22h à 6h, et en conséquence en cas de nuisance nocturne font eux, appel à la police (et non pas l’un ou l’autre des usagers du camping)…

    Il n’en demeure pas moins que dans les campings qui sont des lieux de séjour de vacances pour au moins la moitié des Français en été, il y a les « couche-tard » qui rient et parlent fort, écoutent de la musique bien au-delà de 22h, et donc empêchent de dormir les « couche-tôt » qui, sous leur tente, entendent tout, même avec des boules quiès dans les oreilles… Et qu’il y a aussi, les « lève-tôt » qui – il faut le dire – assez souvent hésitent à ouvrir les portières de leur voiture avant 6h, et s’installent devant leur tente pour le petit-déjeûner en faisant le moins de bruit possible (mais toute activité à cette heure là, avant 6h, est forcément cause de bruit et les paroles échangées à voix si basses soient-elles, entre membres d’une famille, résonnent dans le silence matinal du camping)…

    Question nuisances nocturnes au-delà de 22h et repos du matin des « couche-tard », le camping, surtout le camping géant quatre étoiles, n’est pas le lieu idéal pour des vacances espérées « tranquilles et heureuses et reposantes » ! … D’autant plus qu’année après année, augmentent les comportements « peu scrupuleux » de bon nombre de gens (des jeunes adultes, des enfants et des adolescents en particulier – mais pas seulement), les incivilités, les égoïsmes exacerbés, l’indifférence quasi totale au bien être d’autrui… Toutes choses que les règlements affichés et prescrits, aussi détaillés et précisés qu’ils soient, ne peuvent prévoir en fonction des situations se présentant, toujours particulières et occasionnelles…