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Paroles et Visages - Page 101

  • Je déteste ...

    Je déteste les capuches, les cheveux verts, bleus ou violets ou rouges ; les bonnets de rappeurs, les casquettes NEW YORK ou présentant des logos pétants, les énormes inscriptions genre « suis ceci suis cela » sur tee-shirt ; les lunettes de soleil dans les cheveux, les piercings et toutes les quincailleries possibles et imaginables qu'on se fout aux oreilles, au nez, au cou, au poignet, à la cheville...

    Je déteste les fringues extravagantes, les filles et femmes en futal moulant ou en jeans troués exprès ; les chapeaux genre sombrero plus gros que des soucoupes volantes, les tortillages de cul en discothèque ou au bal du samedi soir ou de la fête du village ; les "rassis" avec petite sacoche en cuir de vache en bandoulière, les séances de dédicaces d'auteurs en vogue, la messe, les coloriages sur cahier de motifs, les thrillers américains, l'abaya et le voile ; les best-sellers de la saison des grands auteurs célèbres, les premier roman qui font le buzz ; la scène du petit écrin contenant la belle bague que le beau mec offre à la femme qu'il drague au cours d'un dîner aux chandelles ; les fautes d'orthographe et de grammaire (en dépit de mes néologismes et de mes formules langagières et de parfois, une grammaire que j'invente) ; la gastronomie sauçarde, les escargots et les cuisses de grenouille (mais je boufferais bien des fricassées d'insectes) ; je ne sais pas faire la différence entre un pinard à 8 euro et un autre pinard à 20 euro ; je ne veux pas être enterré à l'église, je veux aller au paradis des minous, des toutous et des humains pelés ; je veux squatter sans limite les murs du Web...

    Et merde à la bien pensance consensuelle qui schmucte la crevette sexe sale, et pour finir (enfin pour "clore sans clore") je rabats toujours la cuvette des WC où que je pose mon postérieur chez moi, chez quelqu'un ou dans des chiottes publiques - soit dit en passant j’ai une préférence pour les WC à la turque…



     

  • Difficultés rencontrées par les restaurants du cœur

    Pour quelles raisons en France, se pose actuellement en cette fin d’été 2023, la question des ressources, tant en argent qu’en intervenants (des bénévoles) des Restaurants du Cœur ?

    Seraient elles dues, les difficutés présentes, en matière de ressources financières et de présence d’intervenants bénévoles, que rencontrent les Restaurants du Cœur et les associations humanitaires œuvrant afin de réduire la précarité et la misère de millions de gens en France, au fait qu’en France existent, contrairement à bien d’autres pays, des aides sociales (RSA, Allocations, etc.)… Et qu’en conséquence, les gens, en général comptant sur la « générosité » d’un « état providentiel », n’auraient plus à se préoccuper eux – mêmes d’aider les démunis ?

    Il est cependant tout à fait évident qu’avec des revenus de RSA (575, 52 euro pour une personne adulte de plus de 25 ans) plus des revenus d’autres aides sociales ou allocations, « ça aide tout juste pour ne pas mourir de faim (et encore)… Bien sûr sans ces revenus là, ça serait bien pire…

    Dans les pays (surtout et essentiellement aux USA, Canada, en Europe) où n’existent pas ou très peu d’aides sociales, ce sont les associations humanitaires (de charité publique, et souvent, de religieux) qui permettent aux démunis de se nourrir et de se fournir en produits de première nécessité… Et dans ces pays les associations ont davantage d’intervenants qu’en France, peut-être mieux organisées (la nécessité faisant loi)…

    De là à dire « qu’il faudrait réduire voire supprimer les aides sociales en France » pour que s’organise à plus grande échelle et avec plus d’argent, plus d’intervenants, un système de protection sociale axé sur les associations humanitaires et le souci de chacun »… ça serait vite dit !

    Les individualismes, les égoïsmes, la préoccupation de soi et de ses proches avant tout, tout cela « bien enraciné » depuis de nombreuses années en France… Auraient pour conséquence, si l’on réduisait ou supprimait les aides sociales, de ne pas forcément motiver les gens à se solidariser davantage, à s’organiser en associations qui prendraient en charge avec plus d’argent reçu, avec plus d’intervenants, que ce que l’on constate actuellement…

    D’où la nécessité du maintien des aides sociales…

    « Cassons » ce « mythe » du type qui arrive en BMW, au chômage et ne recherchant guère un emploi, se présentant au Restaurant du Cœur, et qui, dans la file d’attente grille la moitié d’un paquet de clopes à 15 euro le paquet ! … (ça c’est du RN et de la morale de bien pensance tout craché… Mais aussi c’est un « mythe » que dénoncent les partis de gauche et qui, hélas il faut aussi le dire est « parfois un peu vrai quoiqu’un peu trop caricaturé »…

    Soit dit en passant, quand je « file » une pièce de 2 euro à un SDF devant l’entrée d’un Intermarché, j’estime que le type il a le droit de faire ce qu’il veut des 2 euro que je lui file… Y compris de s’acheter un magnum de blanc à 12 degrés ou un paquet de clopes… Et… « si ça vous choque, eh bien tant pis » !

     

     

  • Le langage, la pensée

    Si un sourd et muet n’est pas un « demeuré » dénué de raisonnement, de réflexion et de pensée… L’on ne peut en aucun cas, comparer ce sourd et muet avec quelqu’un qui ne maîtrise pas le langage et qui, tout de même serait capable de penser, de réfléchir…

    Parce que le langage non maîtrisé, et de surcroît simplifié – en parole comme en écriture – avec moins de mots et de verbes conjugués, s’il peut, oui, induire de la pensée voire de la réflexion, cette pensée et cette réflexion ne peuvent être que celles, assujetties à un ordre d’opinion dominant dans une société s’appuyant sur des bases sapées et fragilisées…

    Le sourd et muet quant à lui, n’ayant pas de langage articulé fait de mots, de phrases, de verbes conjugués, n’est donc pas dépendant du langage simplifié qu’un système d’éducation perverti a instauré… D’ailleurs, le sourd et muet a son propre langage qui est celui des signes faits avec les mains, avec les doigts, langage qui ne subit pas de simplifications, tout égal à lui-même et capable d’exprimer ce qui est pensé dans les mêmes nuances que celles que permet un langage parlé et écrit maîtrisé et non simplifié… Et de plus, le sourd-muet tout comme d’ailleurs l’entendant, a son regard pour s’exprimer…

     

    J’écris cela en réponse à ceux et à celles qui pensent que le langage – parlé ou écrit - « n’aurait selon eux rien à voir avec la faculté qu’a un humain de penser », prenant ce « fallacieux exemple » du sourd et muet qui n’est pas un demeuré…

    Bien sûr que le sourd muet n’est pas un demeuré puisqu’il est capable de penser et de réfléchir…

    Mais prétendre, avancer, affirmer que le langage parlé ou écrit, correct, respectueux de l’orthographe et de la grammaire ; ou au contraire simplifié avec moins de mots et de verbes conjugués… N’aurait rien à voir avec la faculté qu’a un humain de penser, c’est comme dire que n’importe quel crétin usant d’un langage simplifié est capable de raisonner, de penser « juste »… Ce qui est loin, très loin d’être le cas !

    Merde alors, que l’on ne fasse pas l’apologie de la non maîtrise du langage parlé et écrit !

    Bon, cela dit, un « Bac plus cinq » de formation littéraire qui maîtrise le langage parlé et écrit et dont le vocabulaire est de dix mille mots et qui conjugue à bon escient les verbes qu’il utilise, n’est pas forcément un « grand penseur »… Ni même d’ailleurs un « personnage intéressant » ou de « grande dimension humaine»… (autant dire qu’il peut être à sa manière un « sombre crétin »)…

     

     

  • La lumière rétrécie, des coronaires autour du cœur du monde

    Tout comme les petits ruisseaux font les grandes rivières, les petits « han de heurts » font les grands « han de heurts »…

    Et c’est dans un grand « han de heurts » fait de multiples petits « han de heurts », que bat le cœur du monde dont les coronaires, de plus en plus « stent’cées », présentent jour après jour, une lumière que des concrétions obturantes, diminue…

    Lorsque les stents ne suffiront plus, et qu’il faudra envisager des pontages coronariens, quels bouts d’artère, fémorale ou autre, en l’état déplorable où ces bouts d’artère seront, pourra-t-on alors prélever ?

     

    NOTE : en langage médical, la lumière est le diamètre intérieur d’une artère, notamment d’une artère coronaire, mesurée en millimètres ou évaluée en pourcentage.

    Lorsque le pourcentage est inférieur à 50 %, l’on procède à la pose de stent…

     

     

  • Le retour du religieux en ce 21ème siècle

    Les religions en particulier – peut-être davantage que les autres – l’Islam et le Catholiscisme dans leurs versions les plus « ultra » on va dire ; dès lors que les pouvoirs publics, que la société – en pays de démocratie de principe – leur accorde « quelques concessions » ou « droits » (droits parfois légiférés)… Elles se mettent à exiger plus encore que ce qui leur a été concédé, avançant ainsi sur le « Grand Échiquier sociétal », leurs pions et pièces maîtresses… Et finissent par exercer leur emprise, leur domination dans l’espace public, jusque dans les institutions…

    Il y a – c’est indéniable – de nos jours, dans le monde, un « retour du religieux » manifeste, alors même que le monde, devenu plus technologique, où les connaissances scientifiques, les modes de vie axés sur la consommation, sur une amélioration des conditions de vie pour beaucoup de gens y compris dans des pays « en voie de développement », devrait « à contrario », ne plus être comme jadis par le passé, le même « terreau fertile » pour les religions…

    Et, « ce qui n’arrange en rien les choses » notamment dans notre pays la France, c’est de voir que les partis de gouvernement (ou politiques), font « acte de complaisance » à l’égard – en premier lieu – de l’Islam et plus généralement, des différentes autres confessions, et que ces partis de gouvernement en place selon des changements de formations majoritaires tous les cinq ans, laissent librement manifester dans la violence et dans l’ostentation, des « purs et durs » organisés en associations menant des actions agressives… C’est ainsi que se développent et « enveniment » la société, les communautarismes exacerbés, les minorités en attente de reconnaissance et de droits, toutes aussi agressives et fanatisées les unes que les autres…

    Ce « retour du religieux » dans le monde d’aujourd’hui, du 21ème siècle, devient de plus en plus difficile à combattre, les partis n’ayant pas pris conscience du danger que représente le « retour du religieux »…