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Paroles et Visages - Page 15

  • La Poste de Bruyères dans les Vosges de 1976 à 1981

    Lorsque je suis arrivé, muté du PLM à Paris à la poste alors « Pététique » de Bruyères dans les Vosges, prenant mes fonctions d’agent de guichet et de service général arrivée départ courrier rentrée des facteurs, le lundi 30 août 1976 de midi à 19h 45 ; la poste « Pététique » de Bruyères se trouvait située dans la rue du Général De Gaulle au 11 – à la place de, aujourd’hui la Perception (Finances Publiques)…

     

    Derrière la fenêtre voûtée de gauche se tenait « l’aquarium » qui était la pièce « dominante » avec « Monsieur le Receveur – Monsieur Coindre visage sec et sèvère, regard froid, cheveaux blancs tirés en arrière, petite moustache, à demi crâne d’œuf – bref « très/très Monsieur Le Receveur » ; Madame Valroff que nous appelions – surtout les facteurs- « La Duchesse », Simone Ramella l’une des « Mécano-comptable »(avec Madame Valroff et ou Marie José Ferey arrivée quant à elle à la poste de Bruyères le 12 janvier 1977) ; Jean Claude Plèche officiant à la Caisse et au « bureau d’ordre » et « Second de Monsieur Le Receveur »… Sans oublier Chantal Lévêque une jeune femme « accorte » et « très à la mode » qui était pour ainsi dire « très bien vue de Monsieur Coindre – et qui… « avait les clefs du coffre ! » bien que n’étant qu’auxiliaire !

     

    Derrière la fenêtre voûtée centrale à barreaux, se tenaient les deux guichets séparés de la salle du public par un comptoir, au fond en face les deux cabines téléphoniques – l’une manuelle et l’autre automatique ; entre la fenêtre de gauche et la fenêtre centrale était la porte d’entrée du public et à l’extérieur en bas de la façade, au niveau du « grand guichet » la boîte aux lettres encastrée dans l’épaisseur du mur…

     

    Derrière la fenêtre de droite se tenait la salle de départ et d’arrivée et de tri du courrier (avec batterie de sacs liasses de lettres et paquets au fond contre le mur, et les casiers de tri général pour le départ du courrier) juste à côté de la fenêtre– tout cela d’un même côté, et, de l’autre côté contre la cloison séparant cette salle de celle des guichets, l’espace dédié au bureau du Contrôleur Divisionnaire, à la cabine des chargements et tri des lettres recommandées et valeurs déclarées, à la cabine financière pour la rentrée des facteurs (de midi jusque vers 16h 30/17h, car le matin de 6h 15 à 9h cette position de travail servait pour l’inscription sur bordereaux par tournées de facteurs, des paquets contre remboursement) et enfin, il y avait aussi la table d’ouverture sur laquelle on déversait les sacs lettres et paquets…

     

    De « l’aquarium » partait le couloir donnant accès aux guichets et d’un côté à la salle du « Service Général » et à l’arrière à la grande salle des facteurs – une vingtaine de casiers de tri dos à dos par rangées de dix et avec contre le mur à gauche le bureau du Conducteur de la Distribution…

    Au fond tout à l’arrière de la salle des facteurs, la grande porte de sortie sur une cour intérieure fermée par un grand portail : c’est par là qu’arrivait à 6h 15 le camion du courrier et que partait le soir à 19h 45 le camion du courrier…

     

    La Poste de Bruyères étant alors en 1976 un bureau « Hors Classe » avait 21 tournées de facteurs dont 10 motorisées (voitures postales de l’époque) et les autres tournées les unes à pied pour Bruyères ville, les autres en mobylette ou en vélo pour les « banlieues » de Bruyères – Champ Le Duc, Brouvelieures, Laval sur Vologne et Lépanges…

    Le secteur de distribution courrier paquets s’étendait vers Epinal jusqu’à Aydoilles, Sercoeur, couvrait Grandvillers ; vers Saint Dié après Brouvelieures c’était Mortagne , vers Gérardmer jusqu’à Granges sur Vologne avec Laveline et Aumontzey ; vers Corcieux jusqu’aux vastes arrières relief moyenne montagne entre La Chapelle devant Bruyères et le col des Arrentès, et de Granges sur Vologne à Barbey Seroux…

    Autant dire un secteur très étendu, de l’ordre d’environ 40 kilomètres de long sur 30 de large (plus grand que Mayotte dans les Comores!)…

    Les bureaux de Brouvelieures, de La Chapelle devant Bruyères, de Laveline, de Granges sur Vologne, de Grandvillers et de Lépanges étaient alors en 1976 des « bureaux satellites dépendant de Bruyères »…

     

    Les « agents du Service Général » dont je faisais partie, nous travaillions les uns – guichet cabine financière retour des facteurs départ et tri courrier – en un « roulement » de trois jours : midi à 19h 45 rentrée des facteurs puis départ courrier, le lendemain 6h 15-8h 45 tri et inscription des recommandés sur casier par tournées de facteurs puis 13h 45- 19h 45 guichet 1 « Grand Guichet » 14h-18h puis départ courrier ; enfin le surlendemain 6h 15-12h 30 avec jusqu’à 8h 30 les « contre rembour » par tournées puis le Guichet 1 de 9h à midi (on sortait entre 12h 15 et 12h 30 après avoir fait la « sous-caisse » du guichet.

    Pour le samedi on faisait un samedi sur deux, jusqu’en 81 de 6h 15 à midi puis un « retour » de 13h 15 à 15h avec une alternance 15h-16h 15… Après 81, on faisait plus que 6h 15 -13 h le samedi…

    Ceux et celles de « l’aquarium » - mécano et bureau d’ordre et Caisse – étaient « mieux lotis » en ce sens qu’ils « bossaient en brigade » : 6h 15 – 13h et le lendemain 13h -19h45…

    Pour les facteurs, y’en avaient qui rentraient tôt – entre midi et 13h – ceux de Bruyères ville notamment ; et d’autres plus tard, certains même dont le « Gros Nono » (Roger Noël) le 19, et Christian Lallemand le 18, rarement avant 16h voire 16h 30…

    Il faut dire qu’à l’époque, les facteurs avaient tous des sacoches financières avec de l’argent pour payer les mandats (les vieux du temps là percevaient leur pension de retraite par mandat), pour recevoir le paiement des « contre rembour », vendre des timbres tout cela détaillé sur un carnet de commissions 592…

    Aussi la vacation cabine financière de midi à 19h45 avec des facteurs qui ne rentraient pas avant 16h, c’était « galère » ! Vu « tout ce qu’il fallait se farcir » ! D’autant plus que sur le coup de 16h 30 -17h, il fallait s’occuper de la grosse, de l’énorme « avance de timbre » stock du bureau (un épouvantable casse-tête inventaire comptabilité)…

     

    Le guichet 2 appelé « Petit Guichet » était tenu à l’époque – de 1976 à 1981 – soit par Madame Louis Claudette – titulaire – ou par Fabienne Marchal – auxiliaire- et « charmante et agréable jeune femme, du lundi au vendredi de 9h à midi et de 14h à 18h (et le samedi 9h midi)…

    Ce guichet était celui des « opérations simples – téléphone, vente de timbres, envoi de courrier ; l’autre le « Grand Guichet » étant celui des « opérations complexes » - mandats, caisse d’épargne, CCP, opérations financières telles que paiement des coupons de titres d’action et d’obligation, et des mandats télégraphiques, bons du trésor, etc. … Plus également vente de timbres et courrier et paquets (sauf téléphone) …

    Le mercredi jour de marché et donc de grosse affluence il fallait en plus des opérations de guichet, au « Grand Guichet », se farcir le bordereau 2GM des insciptions sur les fiches « 1 ter » des livrets A – des tas de fiches 1 ter à servir, une vraie galère !- et cela en servant la clientèle ! De telle sorte qu’à midi n’ayant pas terminé cette tâche, nous « refilions le bébé » au collègue d’après midi !

     

    Quelques personnages « emblématiques » de cette période à la Poste de Bruyères de 1976 à 1981 :

     

    -Madame Valroff que l’on appelait « la Duchesse » et qui était très à cheval sur les règles et procédures à suivre… Elle avait une voix fluette et très aiguë – le jour des mandats les facteurs attendant en file que s’ouvre la guitoune de l’aquarium on l’entendait « messieurs aux mandats ! » de sa petite voix de « poulet châtré » (rire et… Pardon chère Madame Valroff)…

    Au début la première année j’avais pas du tout la côte avec la Duchesse ! Mais « de fil en aiguille » avec le temps, elle a fini par très bien me voir « à la bonne » - alors que j’étais pour ainsi dire « l’ingérable » de la bande ! Et sa fille Catherine m’aimait bien aussi (pas très jolie mais chic et classe, et j’avais droit à un sourire agréable de sa part)…

     

    -Jean Claude Plèche que les facteurs trouvaient « bêcheur » mais qui avec moi dès le premier jour a été très gentil avec moi en dépit de mes « incartades »… Par la suite après 81, il est allé à la direction commerciale de la poste d’Epinal…

    Je le trouvais généreux, d’esprit très ouvert, très classe ; et lorsque je suis devenu conseiller financier à partir du 2 octobre 1989, il a été pour moi un grand ami et un grand soutien – et « ça l’amusait beaucoup les dessins humoristiques caricaturaux que j’envoyais par la « sacoche » à la direction commerciale d’Epinal, à chaque « campagne Harpon » de la Poste financière…

     

    -Madame Louis Claudette, une femme très sérieuse (hyper sérieuse même, et très droite et en laquelle j’avais « une confiance absolue » et qui dans mes débuts au guichet 1 m’a beaucoup aidé et soutenu de toute sa gentillesse…

     

    -Le « gros nono » -Roger Noël- né en 1947 gros, grand et fort (au bal de l’Amicale des Postiers je le prenais comme « videur » - il connaissait tous les voyous du coin) … Il faisait la 19 – les arrières de La Chapelle devant Bruyères ainsi que Barbey Seroux… Rigolo, mais un dur, un costaud et… Une tchachtche !…

     

    -Landru – un surnom- d’un facteur « un peu simplet sur les bords » qui lui, ne faisait pas de tournée mais qui était employé comme « manut »… On lui demandait de changer les timbres à date, il les balançait à bout de bras en chantant « étoile des neiges... » (à cause du TAD à étoile donc sans mention d’heure)…

     

    -Michel Perron avec qui j’ai été en « doublure » la première semaine de mon arrivée à Bruyères, un « joyeux luron » qui fumait 2 paquets par jour et qui un beau jour du jour au lendemain a arrêté de fumer ( avec l’argent des cigarettes sur un an il s’est achété un beau vélo et est devenu un cyclotouriste passionné).

     

    -En définitive, chacun à sa manière - facteur ou collègue du Service Général- a été « une figure emblématique »… Aussi par la suite, d’autres anecdotes suivront – sans compter celles que j’ai déjà racontées sur ma page « anecdotes souvenirs »…

     

     

     

    Le lundi 11 janvier 1982 – un jour de grand verglas – nous avons emménagé et commencé à travailler dans le nouveau bureau de poste donnant sur la place Jean Jaurès (qui fut jadis une halle aux grains et, dans les années 1960/1970, un lycée)

     

    De 1979 à 1984 j’ai été président de l’Amicale des Postiers, succédant à Bernard Henry (une « très grande, aussi, figure emblématique » de la Poste de Bruyères (et de la ville de Bruyères) et dont on a dignement fêté la retraite le 4 octobre 1978 à la Salles des Fêtes ; il était « monsieur le 4 » tournée de Beauménil Fiménil Herpelmont)

     

    En 1988 fin mai on est passé à la Poste à l’informatique – guichet, comptabilité – relié système « Chéops » direct opérations CCP et CNE au centre financier de la poste de Nancy… À partir de là une « autre époque » avec les mêmes « figures emblématiques »…

     

     

  • La maison de Benoît Duteurtre dans les Vosges

    Benoît Duteurtre .jpg

    Située 37 Le village, au Valtin : le numéro 37 figure au bout d’un piquet planté au bord du chemin menant à la maison où demeurait Benoît Duteurtre, en face de l’église – environ 150 mètres en face après avoir traversé le virage sur la route venant de Gérardmer et entrant au Valtin.

     

    Lorsque j’étais venu au Valtin en septembre 2024 la tombe de Benoît Duteurtre décédé le 16 juillet de la même année 2024, dans le cimetière jouxtant l’église, était encore un monticule de terre…

     

    Un an plus tard, la tombe est une plaque de marbre surmontée d’une stèle sur laquelle on lit, inscrit « Benoît Duteurtre 20 mars 1960 – 16 juillet 2024 et Jean Sébastien Richard 1978 – 7 octobre 2024 »…

     

    Ainsi lorsque j’étais venu sur la tombe de Benoît Duteurtre en septembre 2024, son compagnon Jean Sébastien Richard ne devait lui survivre que d’à peine 2 mois et 3 semaines et le rejoignant dans la tombe après son décès le 7 octobre 2024 à l’âge de 46 ans.

    Lors du festival international de géographie à Saint dié, où Benoît Duteurtre se trouvait présent au salon du livre depuis plusieurs années, en 2023 je n’imaginais pas que c’était la dernière fois que je le voyais : en comparaison des années précédentes, en 2023 il ne paraissait plus « au mieux de sa forme » - visage aux traits tirés – et avait de corps, épaissi…

     

    À l’annonce de sa mort, le 16 juillet 2024, j’avais été bouleversé. Je me sentais très proche de cet écrivain dont j’avais lu tous les livres, et au-delà même du lien par l’esprit, par la littérature, par le style d’écriture (il « ne faisait pas dans la dentelle mais à sa façon à nulle autre pareille ») ce qui me rendait encore aussi proche de lui, c’était que tout comme moi, il avait vécu son enfance dans une région de France éloignée des Vosges lui au Havre et moi dans les Landes et qu’adulte puis d’âge mur, lui comme moi ont eu les Vosges pour « terre et pays d’adoption » et qui plus est cette contrée, ce terroir Vosgien situé autour de Fraize-Plainfaing-Le Valtin, la vallée de la Haute Meurte- Gérardmer- le défilé de Straiture – Clefcy Ban sur Meurte… Un pays qui depuis que j’ai connu les Vosges en 1975/1976, a toujours été « très cher à mon cœur » et que j’ai trouvé très représentatif, très emblématique des Vosges… Sans doute du fait de la générosité, de la manière d’accueillir, d’une certaine ouverture d’esprit des gens, empreinte à la fois d’humour, de gravité, de bon sens – après, il faut cependant dire, d’un temps initial de méfiance, d’observation, de distance (mais quand la glace est brisée je vous dis pas à quel point les gens peuvent être de vrais amis)…

     

    J’espère de tout cœur que, par la descendance de ses frères et sœurs et de leurs conjoints, nièces et neveux ; son œuvre d’écrivain, romancier, essayiste, critique musical et animateur de radio, lui survivra durant l’espace de plusieurs générations et que ses livres seront encore lus dans la seconde moitié du 21ème siècle et au-delà…

     

    Non plus hélas présent physiquement au salon du livre du FIG de Saint Dié, depuis 2024 ; lors des prochaines éditions annuelles du FIG se tenant fin septembre début octobre, il y aura toujours le stand de ses livres tenu par « quelque charmante jeune femme » ou autre personne passionnée et promotrice de son œuvre…

     

     

     

  • Mort de Charlie Kirk : une vague de deuil à vomir de dégoût

    L’on peut être « modéré », pour l’état de droit et pour la liberté d’expression, déplorer la violence… Mais ce personnage, Charlie Kirk, est vraiment une ordure ; lui et son mouvement ne sont absolument pas des « défenseurs de la civilisation occidentale » ( ils la défigurent)…

     

    Voici ce qu’a déclaré le 11 septembre 2025, Stacey Patton, journaliste et professeur d’université afro-américaine, écrivain, auteur, conférencière :

     

     

    « La liste noire de Kirk a terrorisé des légions de professeurs à travers le pays. Les femmes, les professeurs afro-américains, les universitaires queer, tous ceux qui remettaient en question la suprématie blanche, la culture des armes à feu ou le nationalisme chrétien se sont soudainement retrouvés la cible d'abus coordonnés.

    Certains ont reçu des menaces de mort. D'autres ont vu leur emploi menacé. Certains ont quitté le monde universitaire.

    Kirk nous a envoyé un message fort : dites la vérité et nous lâcherons la meute ! C'est la culture de la violence que Charlie Kirk a instaurée. Il a normalisé la violence, l'a organisée, monétisée et lancée contre quiconque osait dénoncer les mensonges de son mouvement.

     

     

    on assiste à une vague nationale de deuil, de moments de silence, de mains jointes en signe de prière et d'hommages le présentant comme un débatteur civilisé. Mais la vérité, c'est que Kirk et ses soldats ont passé des années à terroriser les éducateurs, essayant de nous réduire au silence par le harcèlement et la peur !

     

    Kirk a passé des années à diaboliser les personnes LGBTQ, à se moquer des survivants des fusillades, à répandre des propos racistes sur les Noirs et à promouvoir des politiques qui raccourcissent littéralement la vie. »

     

     

     

  • L'art, la culture et la musique au service de la barbarie nazie?

    NON à ce concert néo-nazi de black métal qui doit se tenir le samedi 20 septembre 2025 près de Verdun dans la Meuse !

    Si l’Art, la Culture et la Musique se mettent au service de la barbarie nazie, c’est un comble ! Une ignominie ! Une insulte à la Civilisation !

    Le Préfet de la Meuse, Xavier Delarue, va mettre tout en œuvre et prendre toutes les dispositions afin d’empêcher l’organisation et la tenue de cet ignoble concert…

    Et l’on s’étonne de ces violences accrues contre ce genre de manifestation spectacle avec de possibles attentats ! De ces groupes d’ultra droite hyper agressifs qui, en aucune façon, ne sont, eux, des « défenseurs de la civilisation occidentale » ! Car la violence est d’abord celle de ces groupes !

    Bon sang ! Le 20 septembre c’est l’anniversaire de la victoire de Valmy, de l’armée républicaine française contre les troupes d’invasion prussiennes et autrichiennes en 1792…

    Aussi, cette phrase « emblématique » (et à laquelle j’adhère) de notre chant national La Marseillaise « qu’un sang impur abreuve nos sillons » prend-elle tout sons sens, toute sa nécessité, dans l’actualité présente du monde où nous vivons…

    Tous ensemble contre cette racaille de néo nazis et d’ultra droites ennemis de l’Humanité ! Que le sang de cette racaille abreuve nos sillons !

     

     

  • En gros je distingue 4 catégories d'êtres humains sur Terre

    I/ Un bon tiers de personnes en Amérique du Nord USA et Canada, en Europe pays de l’Union Européenne, en Russie, en Chine, en Inde, en Australie, en Afrique, sur le continent Sud Américain…

    Dont le « profil » - mode de vie consommation, croyances religieuses, culture, patrimoine immobilier et financier, « vision du monde et de la société »… S’apparente à ces « Maga » Etasuniens en casquettes rouges « Make América Great Again », à ces « cow boys farmers du Wyoming des rodéos et des fêtes folkloriques conviviales qui tous, se réclament de « valeurs chrétiennes conservatrices », ont en général des revenus confortables, ont étudié dans de grandes universités aux droits d’inscription élevés ; regroupés entre eux soit adhérents à des partis politiques d’ultra droite – ou de droite dure fondée sur des « valeurs de civilisation travail famille patrie » soit en communautés d’intérêts communs autour de la défense des valeurs auxquelles ils, elles croient ; sont racistes, ségrégationistes, homophobes, anti avortement, anti clodos, anti immigrés, ont le culte de l’apparence, de l’argent, de la réussite professionnelle et sociale ; sont méprisants, hautains, individualistes, égoïstes (tout cela habillé de foi et de vertus chrétiennes)…

    L’on retrouve ce genre de profil similaire dans les pays de l’Union Européenne – dont la France – ainsi que dans la Russie de Poutine chrétienne orthodoxe, en Chine et en Inde d’autres croyances que chrétiennes mais tout aussi traditionalistes et présentes dans la société ; en Afrique, en Australie, en Amérique du Sud…

     

    II/ Un autre tiers de personnes partout dans le monde mais dont une grande partie de ce tiers sont des Européens qui sont -on va dire – des « modérés » (en général de « Gauche ou de Droite progressiste), du genre « Je suis Charlie » - Hebdo mais pas Kirk – dont la vie quotidienne « navigue » inégalement et diversement entre « galère » et aisance relative, qui parfois « descendent manifester dans la rue », dont le « profil » n’est pas tout à fait le même que celui des Magas en casquettes rouges ou des cow-boys du Wyoming – mais qui à vrai dire « y ressemble un peu » en moins évident et en moins ostentatoire et surtout en moins provoquant, en moins agressif – dont l’opposition, la critique ou la contestation auxquels ils se livrent confrontés qu’ils se sentent à l’Ordre du Monde n’ont aucune chance de changer le monde comme ils l’espèrent…

    Et, il faut le dire aussi – du moins certains d’entre eux - « à juste titre » reconnaissons le – pensent que les gens de I/ restent tout de même quoique honnis de bon nombre de II/, des défenseurs et des porteurs de la Civilisation Occidentale menacée…

     

    III/ Environ deux milliards d’humains – dans des pays d’Amérique du Sud, Mexique, Haïti, Madagascar, Bangladesh, pays d’Asie, pays Africains… Qui vivent avec des revenus de 1 ou 2 dollars (ou euros) par jour, sont démunis de tout, vivant dans la misère, la précarité, travail de très jeunes enfants, sans hygiène, sans eau, sans électricité ( mais néanmoins avec des téléphones portables à carte )…

     

    IV/ Environ 80 millions de personnes – et sur ces 80 millions huit millions et sur ces derniers huit millions moins de mille – qui sont des milliardaires de l’économie de marché d’une part et de l’économie « sous-terraine » des mafias et des trafics illégaux d’autre part…

     

     

    Les gagnants dans cet Ordre du Monde sont d’abord les IV/ et juste derrière les IV/ les I/

    Et les perdants sont d’abord les III/ et ensuite les II/

     

    MAIS IL Y A UN « HIC » …

    Le « hic » c’est l’existence d’une « Vème colonne » car en effet qu’est ce que V/ sinon l’Islamisme fondamentaliste jihadiste et radical qui s’immiscie dans les sociétés qu’il s’évertue à désoccidentaliser et à soumettre à sa pression - et que les I/ « instrumentalisent » à leur profit…

    D’où l’idée – difficile à ne pas défendre – selon laquelle les I/ tant honnis et critiqués restent tout de même les défenseurs de la Civilisation occidentale…