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Paroles et Visages - Page 12

  • "L'ombre de l'ombre" ou l'indéfinissable en l'autre, en nous ...

    Au delà de ce que l’on perçoit de vrai, de profond, d’authentique chez une personne en particulier, une femme, un homme, et qui sans aucun doute l’est vraiment…

     

    Et au-delà même de la relation de sympathie, ou si l’on veut « d’atomes crochus » que l’on peut avoir ensemble, au-delà de ce qui nous unit dans nos projets, dans nos activités, dans nos aspirations ; au-delà encore de l’idée que nous nous faisons du monde, de la société, de l’environnement où nous vivons, l’un et l’autre… Et tout cela en dépit de quelques différences de sensibilités ou d’opinions ou de projets, ou d’aspirations…

     

    Il demeure chez certaines de ces personnes avec lesquelles nous nous entendons si bien, un côté « indéfinissable » (ou « indicible ») voire parfois « obscur » et qui nous interroge… Mais qui pour autant ne nous met pas mal à l’aise – ou alors « juste un peu par moments et dans des situations imprévues, inhabituelles, sensibles »…

    Et ce côté « indéfinissable » ou « indicible » - ou « obscur – il arrive que l’on le perçoive aussi, au travers ou delà de ce que l’on perçoit de vrai, de profond, d’authentique… Un peu comme une ombre - « l’ombre de l’ombre dirais-je » dont nous ne sommes point sûr…

     

    Mais il y a encore, parmi nos connaissances, proches, amis, ce que l’on appelle des « bipolaires » c’est à dire des êtres femmes et hommes, ayant en eux comme deux personnalités opposées qui coexistent et tour à tour se manifestent en fonction d’une situation vécue, d’un événement survenant « modifiant la donne » en quelque sorte…

     

    L’existence du côté « indéfinissable, indicible, inconnu, parfois obscur, et qui porte à s’interroger » étant une réalité au même titre que l’existence du jour et de la nuit… Il n’y aurait donc dans l’absolu, pas de personnes « de confiance totale » (ou d’une fiabilité à toute épreuve »)…

     

    Reste cette « aspiration » que l’on peut avoir,  d’offrir à son prochain ce dont il peut être certain, absolument certain, de notre personne, sans la moindre ambiguïté et qui exclue l’indéfinissable, l’indicible ou « l’ombre de l’ombre »… Quand bien même existe l’ombre… Car tout homme, toute femme, porte en lui, en elle, une part qui n’est pas « de lumière » - sans être forcément une part d’obscurité – quoique parfois oui… Reste la question d’assumer ou non cette part qui n’est pas « de lumière »…

     

    En somme, ce qu’il y a de sûr, de fiable, de vrai, de solide, en soi, dont l’autre ne peut douter… L’est d’autant plus encore, sûr, fiable, vrai, solide… Qu’est assumée et non dissimulée l’ombre en soi… Du moins cette part d’ombre en soi dont on reconnaît et assume l’existence… À défaut de connaître ce qui en nous, demeure inconnu et sur lequel nous n’avons pas de pouvoir…

     

     

  • Une idée comme ça, qui me vient...

    Nos pensions de retraités, nos salaires de personnes actives en entreprise, fonction publique, etc. … Ainsi que les prestations sociales que perçoivent de nombreuses personnes, enfin, autant de paiements qui nous sont faits…

    Tout cela versé sur nos comptes bancaires par internet depuis des centres de gestion automatisés… Virtuellement pourrait-on dire mais en même temps aussi concrètement comme cela se faisait jadis, du temps où il n’y avait ni internet, ni numérique, ni informatique, et où il fallait se rendre à un guichet de caisse percevoir en numéraire…

     

    Si d’un seul coup, du jour au lendemain, tout cela s’arrêtait, comme totalement grippé, gelé, par une immense panne générale, plus aucun accès à nos comptes, distributeurs automatiques d’argent liquide devenus inutilisables, plus aucune transaction financière, de paiement de quoi que ce soi !

     

    Et que néanmoins il faille par nécessité, se nourrir, se loger, s’habiller, mettre de l’essence dans sa voiture, se procurer tout ce dont on a besoin au quotidien, qui n’est aucunement gratuit et ne l’a jamais été…

    Comment ferait-on alors ? Que se passerait-il ? Avec nos cartes bancaires désormais muettes, sans liquidités, nos comptes inaccessibles ?

     

    J’imagine le chaos, la panique, le désarroi, la sidération, l’impuissance, tout cela généralisé, universel, planétaire…

    Reviendrait-on au troc ? Que signifierait « être riche ou être pauvre » ? Peut-être (c’est une idée) que cent euros, ou dix ou vingt ou mille … Se verrait remplacé par une heure, dix heures, cent heures de travail ou d’activité de service rendu, de production de quelque chose… Encore faudrait-il être en capacité de produire, de faire, d’exercer… Mais alors qu’en serait-il pour obtenir des denrées alimentaires sur des marchés, dans des boutiques, ou toutes sortes d’équipements de nécéssité, comment « retraduire » autrement qu’en argent – liquide ou par écriture ou par opération automatisée internet numérique informatique, le « paiement » qui devrait alors être fait ?

     

    Et pour les transactions achats ventes dont le montant excède la somme de ce que coûte un produit dont en a besoin et que l’on se procure  ? Par exemple pour acheter une voiture, un terrain, une maison ?

     

    Ces centres de gestion des retraites à payer aux gens, et de versements de prestations, de salaires, fonctionnent avec de la technologie de pointe automatisée, des algorythmes ; des données compilées, de l’informatique, du numérique, de l’Intelligence Artificielle, de la robotique… Et tout cela marche avec de l’électricité.

     

    Imaginons une panne électrique ou un bug gigantesque créant un dysfonctionnement majeur affectant toute la planète : tout ce qui est électrique s’arrête, les batteries ne peuvent alimenter que durant 6 à 8 heures au mieux, après plus rien, rien de rien ! Tout s’arrête !

     

     

  • Ce qui domine dans nos assiettes en France

    Importation produits alimentaires.jpg

    Toute cette part de l’alimentation que nous consommons au quotidien, vient « au mieux » pour 21 % en viande bovine et « au pire » à 89 % pour le poisson…

    À noter 42 % pour le poulet – Brésilien en grande partie…

    C’est dire de notre dépendance en matière de produits alimentaires « venus d’ailleurs qu’en France » notamment hors Union Européenne…

     

    Le « champion » si l’on peut dire, des « Grandes Surfaces commerciales alimentation » c’est – peut-être- Grand Frais à l’intérieur du quel on ne fait jamais trois mètres parcourant les rayons sans voir pour origine fruits, légumes : Ghana, Guinée Equatoriale, Chili, Afrique du Sud, New-Zeland, Madagascar, Chine, Pérou, Argentine… Et j’en passe… Quoique pour Leclerc, Intermarché, Carrefour et Discount’s, c’est quasiment pareil tout ce qui vient de l’autre bout de la planète !

     

    « Bon marché » et donc, accessible pour les « petits budgets » c’est une gageure ! De « l’attrape nigaud » ! De la foutaise ! De la tromperie ! En fait, pour chacun de tous ces produits « venus d’ailleurs » (et de loin) il y a inévitablement pour les trusts et pour les « mafias de la bouffe » cette « marge bénéficiaire » réalisée sur des ventes par milliers de tonnes…

     

    Poulet Brésilien à 6,80 euro le kilo ! Ça fait des millardaires de la volaille – Brésiliens ou autres – qui ont des propriétés et des villas de grand luxe sur la côte Basque ou d’Azur !

    Et « tout le monde ou presque » dans les Grandes Surfaces, ou au « petit épicier du coin » (quand il existe), « riche ou pauvre » - à moins d’être parmi les plus démunis – achète, remplit le caddie, entasse dans ses pacards, son frigo, son congel, chez lui !

    La provenance ? On s’en fout ! (« il faut bien bouffer, sinon, on n’achèterait plus rien on vit pas d’air seulement!)

    Et les promos, les réducs, à longueur d’année !

    Et les grattages ou tickets avec un numéro de tirage pour gagner ceci ou cela ou 50 ou 100 euro !

     

    Et Macron et la France qui ne veulent pas signer pour Mercosur ! Mais Mercosur ça fait des dizaines d’années qu’on l’a dans nos assiettes, dans les cantines scolaires, dans les restaurants de collectivités et entreprises, dans les EHPAD et les maisons de retraite, dans les Hôpitaux et les cliniques, dans les restaus à menu du jour… Et quand on invite les copains pour le barbe-cue d’une soirée de juillet…

     

    L’Ordre boustifaillien du Monde ! Avec tout le culinaire et ses recettes par milliers, livres de cuisine, marchés locaux, la moitié de toutes les discus patate-salade entre voisins et connaissances !

    Et les « écolos révolutionnaires » résistants et moralisateurs ! Ils bouffent quoi eux ? La pluie qui tombe, elle est pas bio que je sache ! Et la terre dans laquelle tu fais pousser tes salades qui seront pas bourrées de nitrate, elle est sans pesticides ?

    Et la flotte minérale ! Celle du robinet elle est pas pire ! Du coup c’est à se demander si à force de bouffer et de boire frelaté trafiqué chimiqué ogéhèmisé, ce qu’on évacue dans les cabinets peut encore sentir quelque chose !

    C’est qu’il faut « aseptiser » à tout prix ! Y compris en ammoniaquant les crevettes !

     

     

  • Sans filtre

    De Ruben Östlund, sorti le 28 septembre 2022, Palme d’Or au Festival de Cannes de mai 2022, Prix du meilleur film Européen 2022… Diffusé sur Arte le dimanche 17 novembre 2024 à 21h, durée 2h 25…

    Avec Harris Dickinson dans le rôle de Carl

    Charlbi Dean dans le rôle de Yaya

    Dolly De Léon dans le rôle d’Abigail

    Vicki Berlin dans le rôle de Paula, la chef du personnel du Yacht

    Zlatko Buric dans le rôle de Dimitri, le milliardaire russe qui « vend de la merde » selon ses dires

    Et Woody Harrelson dans le rôle du capitaine Thomas Smith

     

    Sur un yacht de luxe en compagnie de personnages possédant de grandes fortunes et dirigeant des multinationales, deux jeunes mannequins de la « Fashion » Carl et Yaya, sont sélectionnés et invités à passer un agréable séjour en croisière…

    Une terrible tempête survient, le pire se produit, et les richissimes clients sont malmenés…

     

    Ce film met en évidence dans un humour ravageur, dans une insolence assumée et « sans filtre » donc ; tout ce qu’il y a d’exécrable dans le monde des ultras riches, notamment dans la scène du repas-soirée du capitaine qui tourne au cauchemar lorsque le yacht est secoué par les vagues gigantesques de l’océan en furie, ainsi que dans la scène des toilettes qui débordent et de la merde liquéfiée qui se répand partout… Car toute cette « merde » déversée est bien celle que produisent dans leurs œuvres les ultra riches pollueurs, arrogants, puants et assassins de notre planète, et « verrues » de la civilisation humaine…

     

    Cependant « un bémol » toutefois – à mon sens – en ce qui concerne la dernière partie du film : l’épisode de l’échouage sur une île… « un peu simpliste » dis-je, et « peu convainquant » (frisant la « morale à deux balles)…

    À l’exception peut-être de la scène de l’abattage de l’âne par assènement d’un rocher sur la tête de l’âne (plusieurs essais, l’âne n’arrive pas à mourir et émet des braiements de souffrance)… Scène qui « symbolise » à mon avis, la violence extrême et la cruauté des ultra riches… Sans commune mesure avec la violence manifestée par les « subissants » du « commun des mortels » qui, elle, cette violence là, est toujours condamnée, stigmatisée, sévèrement punie par les Tenants de l’Ordre du Monde et leurs polices et leurs armées « à la solde des dominants et des décideurs tous des milliardaires »…

     

    Ma conclusion ? « Merde à ceux et à celles qui concevraient que ce film soit censuré, considéré comme une « inepte caricature »… Voire une «réalisation terroriste » !

    Si « terrorisme » il y a, par la réalisation et par la diffusion de ce film, alors c’est un « terrorisme » auquel j’adhère pleinement…

     

     

  • Louise Violet, film de Eric Besnard

    Louise Violet.jpg

    Sorti le 6 novembre 2024, drame historique, film réalisé par Eric Besnard, avec Alexandra Lamy, Grégory Gadebois, Jérôme Kircher

     

    Dans la « France profonde – et campagnarde » de 1889, huit ans après la Loi de Jules Ferry (1881) imposant partout en France l’école publique, républicaine, gratuite, laïque et obligatoire ; il est certain que, dans de nombreux bourgs et villages des campagnes et selon les régions de notre pays, il n’existait pas encore en 1889, de locaux adaptés, ni de « matériel scolaire »…

     

    Louise Violet qui « débarque » dans le village se voit attribuer par le Maire une grange dans un bâtiment de ferme, qui sert à la fois de logement pour l’institutrice et de salle de classe pour les élèves…

     

    Le décor, l’atmosphère, l’environnement… Ainsi que l’accueil fait par les gens du village (froid, indifférent, hostile) à Louise, cette Parisienne rescapée de la Commune de 1871 (et qui avait été emprisonnée, prise sur les barricades) sont d’un réalisme cru et dur, à la mesure exacte de ce qu’était la France rurale et sociale de 1889… Un réalisme qui, à nos yeux de citoyens Français de 2024, nous paraît « exagéré » et « non crédible »… Mais c’était cependant la vérité de l’époque où dans les campagnes – et même dans les villes – régnaient obscurantisme, ignorance, supersticions et religion rythmant la vie quotidienne du pays…

     

    Rappelons que, dans la France d’alors, en 1889, pour des millions de gens de tous milieux sociaux, la Commune de 1871 « n’avait pas bonne presse » et que l’on disait « La Commune ç’a a été un ramassis de voyous, d’alcooliques, de feignants » … Et qu’en est-il, d’ailleurs, du jugement sur la Commune, de nos jours ?…

     

    À notre époque, du numérique, de l’internet, de l’Intelligence Artificielle, des Facs, des Grandes Ecoles, de l’info accessible à tous et instantanée, de tous ces équipements et appareils technologiques hyper sophistiqués, de toutes ces applis sur smartphone, de la bagnole, du TGV, de l’avion, des autoroutes et des Grandes Surfaces commerciales, de milliers de bouquins, des télés, des magazines, d’un mode de vie au quotidien de robotique, de domotique… Les obscurantismes, l’ignorance, les croyances empiriques, les préjugés, les modèles proposés, les clivages, les haines, les violences, les exclusions et rejets… Tout cela en vérité est à deux pas de nous, nous talonne, nous ratrappe…

    Et les ordres dominants avec leurs codes, leurs procédures, leurs principes, leur formatage, leur manière de gérer et de niveler la société… Portails électroniques et programmés de contrôle, caméras de vidéosurveillance, profils algorythmés… Tout cela nous écrase, nous conditionne…

    Et le pire dans tout ça, c’est que l’École est bien plus celle des Ordres dominants, que celle de la transmission des savoirs, de la liberté de penser et de réfléchir par soi-même !