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Paroles et Visages - Page 141

  • Au temps des encyclopédies en gros volumes

    Lorsqu’il n’y avait ni Google ni moteurs de recherche sur internet ni internet, il y avait les encyclopédies, le Quid de l’année, et toutes les revues, tous les magazines, tous les livres traitant de tel ou tel sujet dans toutes les disciplines possibles… Ainsi que des coupures de journaux et diverses documentations que l’on avait pu conserver ; tout cela constituant un réservoir de recherche – mais en vérité un réservoir de recherche très volumineux d’où la nécéssité de disposer chez soi d’un meuble bibliothèque prenant toute la largeur d’une grande pièce (un salon) et adossé au mur…

    Avec les encyclopédies l’on avait accès à tous les savoirs dans toutes les disciplines (Histoire, Géographie, Sciences, découvertes, connaissance du monde, de la nature, des animaux, etc.)…

    Cependant, en ce qui concernait les faits d’actualité, ainsi qu’un certain nombre d’informations relatives aux événements, à tout ce qui se passait, de local, de régional, de par le monde… Et de tout ce qui nous permettait de recourir à des services, d’accomplir des démarches administratives, d’acheter des produits de consommation… Les documentations en catalogues, en revues, magazines, journaux, livres, avaient leur limites…

    Les recherches auxquelles l’on se livrait alors, « dans le temps », le temps d’avant internet, pouvaient s’avérer fastidieuses, incertaines en résultats, nécéssitant de passer de page en page, d’un document à l’autre, de se livrer à de nombreuses manipulations…

    Aussi, tout ce qui courait dans le vent de l’opinion publique, dans le fameux « on dit » ou « l’on a appris que », primait sur la recherche, et surtout sur le travail de recherche…



    Avec Internet, Google et les moteurs de recherche, les savoirs et les connaissances dans tous les domaines sont devenus accessibles en peu de temps, quoique parfois pas si aisés que l’on pourrait le croire (et surtout aussi fiables), et les faits d’actualité portés à connaissance immédiate et largement diffusés, enregistrés et faisant trace dans l’espace infini du Web, aussi accessibles et consultables qu’ils soient dans l’instant, ne sont pas forcément fiables…

    Et le travail de recherche, en général, est souvent inaccompli, ou escamoté, ou n’est pas effectué… C’est la vision que l’on se fait soi-même des choses, c’est aussi tout ce que l’on apprend par « ouie-dire » ou pour l’avoir vu posté sur des réseaux sociaux, des blogs, qui prime sur le travail de recherche (et l’évacue)…

    Et reste la question de ce que produit en nous un travail de recherche, en capacité mémorielle, en capacité de raisonnement, d’analyse, de réflexion, et en capacité d’exprimer autrement que dans le langage qui va dans le sens commun, dans le sens de l’opinion générale…



  • Contre productivité de la destruction et de la violence

    … La destruction de ce que le Système et de ce que l’Ordre Etabli mettent en place et font évoluer au profit des dominants, des possédants et des décideurs et des intérêts de ces derniers ; destruction faite le plus souvent dans la violence par des meneurs engagés dans telle ou telle action « en faveur de… » ou « contre ceci ou cela » (qui est « du Système », qui est « de l’Ordre Etabli), lesquels meneurs entraînent des foules … Indirectement mais en toute certitude, contribue à un renforcement, à une « refondation » du Système, de l’Ordre Etabli ; parce que le Système et l’Ordre Etabli se repositionnent toujours en s’appuyant sur ceux qui soutiennent le Système, y adhèrent, en bénéficient et se retournent toujours contre les « fauteurs de trouble »… C’est juste là une question de rapport de force entre des minorités aussi diverses et engagées qu’elles soient, et une ou des majorités relatives (le plus souvent il faut dire, silencieuses mais ralliées au Système)…



    Ainsi le Système se nourrit-il des violences exercées… Et dans l’hypothèse où le Système s’écroulerait sous les coups qui lui sont portés, où effectivement presque tout ce dont il est fait serait détruit ; ce qui succèderait au Système ne serait qu’un autre Système tout aussi injuste, tout aussi violent, tout aussi dominateur, tout aussi inégalitaire, dans lequel l’individu serait broyé, à l’exception d’une caste de privilégiés s’octroyant tous les droits…



    La seule façon de « niquer le Système » et « l’Ordre Etabli », avec quelque chance que ça marche, que ça aboutisse, c’est d’édifier, de construire, de réaliser, de faire, se s’arranger entre personnes et groupes, en marge du Système, voire sans lui… De priver le Système , en somme, de ce qui le fait exister…Qui provient en grande partie (objets de consommation courante, matières dont sont faits ces objets, denrées alimentaires) de pays où l’on exploite une main d’œuvre dans des conditions d’esclavage…



    Et, privant ainsi le Système de ce qui le fait exister, suppléer par l’ingéniosité, par l’inventivité, par la créativité des personnes et des groupes œuvrant ensemble afin de trouver des solutions aux problèmes qui se posent…



  • Années de cotisation retraite

    Années cotisation.jpg

    … Si je comprends bien, au vu de ce tableau, une pension de retraite commence à être versée à l’âge qui est indiqué en France, Allemagne, Espagne, Grèce, Italie, Portugal, Hongrie… Mais le montant de cette pension est celui qui est défini par le nombre d’années de cotisation versée…

    Ainsi, lorsqu’en France un salarié pourra – selon la réforme- cesser son activité et percevoir une pension de retraite à l’âge de 64 ans (ce qui sera tout à fait possible à tout salarié, comme cela l’avait été à 60 puis à 62 ans avant la réforme), s’il ne lui a pas été possible de cotiser durant 43 ans (comme précédemment durant 37 puis 40 ans), le montant de sa pension de retraite sera calculé et versé en fonction du nombre d’années de cotisation. (Donc pour 43 années de cotisation, le maximum prévu pour soit un salarié ayant exercé durant 43 ans un emploi « non qualifié » - payé au SMIG- soit pour un salarié ayant été durant 43 ans un professionnel qualifié – payé au dessus du SMIG)…

    Pour avoir à la fois 64 ans requis ET 43 annuités de cotisation, il faut donc en continu (sans aucune interruption) avoir commencé à travailler à l’âge de 21 ans…

    Quelle sera en nombre de salariés, en 2040, la part de ceux et de celles de ces salariés qui auront débuté dans une activité professionnelle à 21 ans (nés en 1976 et ayant eu 21 ans en 1997), ayant pu exercer leur activité – ou plusieurs activités successives – sans interruption jusqu’en 2040 ?

    Ou plutôt, pour formuler différemment la question :

    Quelle était la part des jeunes de 21 ans, en 1997, qui entraient en activité professionnelle ? Sachant que déjà à l’époque, après le BAC (passé à 17 ans) il fallait plusieurs années d’études et de formations pour la plupart des emplois qualifiés…

    Et quelle est la part des femmes qui, à l’âge de 64 ans, pourront justifier de 43 années de cotisation, sachant que plus de la moitié des femmes en âge d’exercer une activité rémunérée, du fait d’interruption parfois de plusieurs années, n’auront pas cotisé durant ces années d’interruption ( élever des enfants, chômage et autres raisons et situations particulières) ?

    L’on voit bien – c’est évident – qu’avec 64 ans âge requis pour départ à la retraite ET 43 années de cotisation, c’est moins de la moitié de la population française en âge d’exercer une activité professionnelle, qui répond à la fois à ces deux obligations (64 ans et 43 années de cotisation)…

    Quelle retraite en effet, pour une femme n’ayant pu cotiser qu’une vingtaine d’années, ou pour un homme qui a cotisé une trentaine d’années ? Sinon une retraite qu’il ne faudra prendre que jusqu’à 5 ans plus tard (et encore 5 ans de plus ne feront point pour autant les 43 années requises de cotisation)…

    Certains croient ou pensent que ce n’est pas 64 ET 43, mais 64 OU 43… Alors qu’en est-il pour ceux et celles qui, à 64 ans, n’ont que 20 ou 30 annuités de cotisation ? Ou encore pour ceux et celles qui, continuant jusqu’à 67, 68 ans voire 70, n’auront jamais les 43 années de cotisation requises ?



    NOTE : Dans ce tableau, si ce qui est annoncé pour l’Allemagne, l’Espagne, la Grèce, l’Iltalie, le Portugal et la Hongrie reste à vérifier, il est certain que pour la France, c’est bien 64 ans en vue, et 43 années de cotisations…





  • "Danse-Avec-Les-Lobbies"

    … Une pièce de 2 euros ou un billet de 20 euros conserve sa valeur quelque soit le nombre d’opérations, de mains qui reçoivent cette pièce ou ce billet…

    Les mêmes 2 ou 20 euros par carte bancaire, pour une opération d’achat, perdent déjà une petite partie de leur valeur, lors de cette opération d’achat, du fait des frais bancaires prélevés sur 2 ou 20 euros…

    À la vingtième opération d’achat avec la même carte, que reste-t-il de ces 2 ou 20 euros sinon rien, le système bancaire ayant tout absorbé ?

    Il en est de même lors de tout achat ou paiement effectué « en ligne » notamment pour des billets de train, d’avion, ou pour des réservations de chambres d’hôtel, de place pour un spectacle… Ou même encore pour des dons à des associations humanitaires réalisés par internet…

    Vu le nombre de transactions réalisées ainsi, « en ligne » chaque jour, chaque minute, chaque seconde dans le monde, il est évident que le système bancaire, financier, avec ses multiples intervenants et intermédiaires, absorbe, transaction après transaction, la plus grande partie de l’argent qui ne se voit pas mais se « matérialise » en domination exercée par les géants de l’économie de marché, de la finance internationale, les possédants et décideurs regroupés en lobbies, en sociétés multinationales… Le consommateur lambda, y compris le jeune Africain qui vit avec 30 euro par mois et utilise un smartphone avec 15 Go d’internet en carte rechargeable, et à plus forte raison l’européen relativement aisé qui, périodiquement renouvelle ses équipements technologiques devenus obsolètes – et achète chez « Grand Frais » des poires du Chili (en payant par carte)… Le consommateur lambda donc, c’est « Danse avec les Lobbies » …



    … Cela dit, comment demeurer « anti carte bancaire » ou « anti paiement en ligne » quand on sait qu’en bien de situations particulières où l’on a quelque chose à payer, payer en espèces s’assimile à un « parcours du combattant » ? Un exemple : pour l’essence, à la pompe, quand il n’y plus de type ou de typesse dans la guérite, ou qu’il est dix heures du soir ou six heures du matin, comment on fait pour se réapprovisionner ?





  • Un cauchemar récurrent

    … Il y a celui de l’ascenseur qui n’arrête pas de descendre – ou de monter- (quand il descend, la lumière dans la cabine décroît et vacille, le mur devient de plus en plus sale, terreux, et après le Nième sous sol, l’ascenseur s’arrête, il fait tout noir, chaud, humide et puant… Quand il monte, et arrive au dernier étage on débouche sur un long couloir dont la paroi en verre d’un côté donne sur un ciel blanc très brumeux et très éblouissant, et dont l’autre côté est fait de portes de WC, et les WC sont louches, très sales et peuvent cacher un type dégeulasse)…



    Un autre cauchemar qu’il m’arrive de faire, c’est celui où je marche sur un sentier très étroit (juste la place d’une personne très maigre) le long du flanc d’une montagne (c’est que de la rocaille et la pente très forte donne sur un ravin dont on ne voit pas le fond). À un certain moment je vois quelqu’un arriver vers moi, et réalisant que l’on n’aura ni l’un ni l’autre la possibilité de se croiser (à moins que l’un de nous deux ne tombe dans le ravin), je recule et repars en sens inverse. Mais au bout de 2 ou 3 kilomètres je vois une autre personne arriver vers moi, et si je repars encore en sens inverse, je vais rencontrer de nouveau ce quelqu’un qui m’a suivi…



    Ce cauchemar du sentier très étroit à flanc de montagne a des variantes : parfois je suis en vélo, d’autres fois en voiture ; c’est le même scénario : il me faut repartir en sens inverse à chaque rencontre faite… Mais en vélo, reculer c’est pas évident (il me faut hisser le vélo au dessus du vide en le retournant ) et en voiture non plus – j’ai jamais été très fortiche en marche arrière- (même si le sentier est alors « un peu plus large » juste l’espace pour un vélo ou pour une voiture)…