compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

les autres

  • Confrontation, désaccord

    Aller vers des personnes avec lesquelles on est en désaccord afin de les inciter à penser et agir différemment, peut être une voie envisageable dans la communication et dans la relation… Lorsqu’il entre dans l’effort d’aller vers l’autre, assez de considération envers l’autre pour que cet autre soit en mesure de nous écouter…

    Si l’effort d’aller vers les autres « ne paye pas toujours » il est néanmoins quasiment nécessaire de se livrer à cet effort parce que « rester entre soi » entouré de gens avec lesquels on partage les mêmes idées, le même mode de vie, les mêmes comportements… N’est que « seulement heureux et confortable » mais ne fait jamais évoluer l’environnement social dans lequel on se trouve, qu’ainsi il bloque ou fige dans le communautarisme, le pire étant l’exacerbation et le fanatisme dans le communautarisme…

    Il est certain que, plus le désaccord est évident, profond, et que moins il incite à l’écoute de l’autre, plus il fige chacun des antagonistes dans ce qu’il pense et ressent… Et plus l’effort à accomplir, d’aller vers l’autre, s’avère difficile…

    Est-ce pour autant le plus fort, celui ou celle qui l’emporte, parvient à dominer, sûr de la justesse de ses vues, de ses argumentations, qui doit sortir vainqueur du débat ?

    Quoi qu’il en soit, selon la loi naturelle qui permet au plus fort de dominer, au moins fort de subir et au mieux d’être protégé dans l’intérêt du plus fort ; c’est la confrontation entre des intelligences différentes l’une de l’autre, qui est souhaitable et pertinente, mais pas la confrontation entre deux absences d’intelligence, qui elle, casse, détruit, empêche la relation ou nuit durablement à la relation et se conclue au final par l’élimination de l’un des deux antogonistes – sinon même à la disparition des deux antagonistes…

    La confrontation entre deux intelligences différentes l’une de l’autre, n’ a pas forcément pour aboutissement ou résultat, la victoire, la domination, la raison de l’un sur l’autre… Pas plus d’ailleurs qu’elle n’a aussi forcément pour résultat, le compromis le plus acceptable… Mais elle introduit une évolution qui va dans le sens d’un « ordre des choses qui n’est pas l’ordre auquel nous sommes tous liés »…

     

     

  • Ce que les autres perçoivent de nous

    … Plus la manière dont un personnage est perçu par les autres, dans l’imaginaire notamment, de chacun, se différencie et se diversifie ; en quelque sens que ce soit ou en bien et en mal, quand bien même l’imaginaire de chacun se nourrit d’impressions, de vue que l’on se fait de ce personnage, ou se nourrit de ce que véhicule l’opinion publique… Et plus, alors, se dessine un profil de ce personnage, proche de son véritable profil…



    Il faut bien – selon le principe où rien ne nait de rien – que les impressions, que la vue que l’on se fait de ce personnage, que ce que véhicule l’opinion publique, vienne de quelque part… Ce quelque part étant la trace (par ses comportements, par ce qu’il exprime, par ce qu’il laisse voir à son insu) que laisse ce personnage dans l’environnement de relation qui est le sien ; trace interprétée par qui la suit ou la découvre, et en déduit ceci ou cela…





    Il est évident qu’une personne « fort bien vue », très charismatique, n’ayant en apparence que des qualités, ou qu’au contraire une personne « très mal vue », très décriée, stigmatisée, n’ayant en apparence que des défauts, n’est jamais globalement, autant l’une que l’autre, ce personnage unanimement perçu de la même manière par les autres…



    Car s’il l’est, unanimement perçu de la même manière par les autres, il apparaît « en trompe l’œil » à quasiment tous… (Avez vous vu un tableau de peinture « en trompe l’œil » très réussi ? C’est assez impressionnant) …



    Tout ce qu’il y a de vrai, de réel ( d’au plus vrai, d’au plus réel) dans un personnage, ne peut être approché au plus près, que dans la mesure où ce personnage se trouve diversement controversé, apprécié, considéré… Et non pas lorsque ce personnage est unanimement perçu de la même manière… D’autant plus si ce qui est unanimement perçu a été provoqué, entretenu,  orchestré , modalisé, médiatisé…