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Paroles et Visages - Page 138

  • Vivre et fonctionner au quotidien, différemment de ce qui est courant ou dans l'ordre des choses

    Au travers de toutes les époques historiques, selon les modes de vie qui ont été ceux de la plupart des gens en tel ou tel siècle – et cela d’autant plus « marqué » de nos jours – le « commun des mortels » dans une immense majorité, a toujours « fonctionné » sur le plan de la pensée, des ambitions, des projets, de l’idée qu’il se fait de ce qui est matériel, pragmatique, de ce qu’il possède ou souhaite acquérir tout au long de son existence , de l’apparence des choses et des gens, en somme dans son mode de vie au quotidien et de son rapport avec les autres – sa famille, ses connaissances, ses amis, ses relations autant durables qu’occasionnelles… A toujours fonctionné donc, à peu près de la même manière selon ce qui, à telle ou telle époque était courant, habituel, commun à la plupart des gens…

     

    Aussi les personnes qui ne fonctionnent pas comme les autres dans leur quotidien de vie, en ce qui concerne les « choses matérielles de la vie », leur rapport avec les autres y compris les gens de leur famille, leurs propres enfants, dans leur pensée, dans leurs aspirations, dans leurs projets (pour autant qu’ils en aient), au sujet de ce qu’ils peuvent posséder ou envisager d’acquérir, de leur apparence (manière de s’habiller, de se montrer) ainsi que de l’apparence des autres, de l’activité ou de la profession exercée par un tel une telle, de ce que représente par sa place dans la société, un tel une telle, d’où il/elle vient… (Cest fou ce que l’argent, les possessions matérielles, maison, voiture, bijoux, objets de valeurs, c’est fou ce que les gens font d’important et de référent dans la vie, c’est fou ce que les apparences sont prioritaires dans l’esprit des gens)…

     

    Aussi, donc, pour les personnes qui ne fonctionnent pas comme les autres dans leur quotidien de vie, qui pensent, agissent différemment - dans un sens « diamétralement opposé à ce qui courant ou considéré « dans l’ordre des choses », qui ont un rapport différent avec ce qu’ils achètent pour se nourrir, pour s’habiller, pour s’équiper ameublement, appareils divers etc.)… La vie actuelle en ce premier quart de 21ème siècle, telle que l’on doit « en principe » la vivre, n’est-elle pas faite, pas du tout faite pour ces personnes là qui fonctionnent différemment du commun des mortels…

     

    Et… Soit dit en passant … Pour les handicapés, pour les maladroits, pour ceux et celles qui ne savent pas trop comment faire (surtout dans les procédures et technologies actuelles), pour les personnes devenues très âgées ; en dépit du progrès, des dispositions prises par les autotités civiles et des aides sociales… La vie actuelle au quotidien, en ce premier quart de 21ème siècle, n’est pas faite pour eux non plus, loin s’en faut !

     

     

  • Un sujet-texte de philosophie pour le BAC

    Dans la complexité et dans la diversité de la personnalité humaine résident des contradictions et des incompatibilités rendant impossible d’être globalement « pour » tel ou tel « ordre des choses », ordre prescrit par un « comité directeur » selon une « ligne » devant être acceptée par tous au risque d’être considéré dissident et d’être rejeté…

    Et réciproquement, ces contradictions et ces incompatibilités rendent tout autant impossible d’être globalement « contre » tel ou tel « ordre des choses »…

    Il y a donc dans un « ordre des choses » dominé par un « ensemble de principes constituant une base ne pouvant en aucun cas être remise en question - qui peut être une idéologie religieuse, une croyance, une foi, une « vision du monde et de la société », un parti politique, dans un « ordre du Bien ou un ordre du Mal » que l’on se fait en soi… De l’acceptable et de l’inacceptable, du « qui fait du bien » et du « qui fait du mal », du « là où l’on se rejoint » et du « là où l’on se disjoint »…

    L’« histoire en somme, de l’eau du bain et du bébé » - avec cette réalité quasi incontournable du trou de la baignoire qui forcément ne laissera pas passer le bébé, à moins d’aggrandir le trou avec une disqueuse pour que le bébé passe avec l’eau sale, ou de presser le bébé comme un citron pour qu’il passe dans le trou de la baignoire…

     

    Peut-on, par exemple, être antisémite, être Poutinien, ne pas condamner les totalitarismes et le nazisme, être un pédophile meurtrier en puissance d’un enfant, un religieux fanatique tueur au nom de Dieu… Et cependant, en promenade sur une chemin de montagne, retourner un bousier pattes en l’air dos au sol ou, au passage entre deux haies, éviter de déchirer une toile d’araignée ?

    Un nazi, un antisémite, un religieux fanatique et une personne de bonne volonté qui elle a le nazisme, l’antisémitisme et le fanatisme religieux en horreur… Peuvent-ils se « rejoindre» (si l’on peut dire) en un moment particulier où ils se trouvent en face de « quelque chose de la beauté du monde » - par exemple un morceau de musique, un paysage d’une très grande beauté ?

    En somme, est-ce compatible d’être antisémite et cependant en capacité de retourner un bousier sur ses pattes ?

    Il n’ y a peut-être pas d’autre réponse à cette question relative aux contradictions, aux incohérences de la personnalité humaine… Que la complexité de la personnalité humaine elle-même…

     

     

  • L'évocation du journal d'Anne Frank dans les écoles

    Dans les programmes scolaires en Histoire…

     

    Notamment en France et en Allemagne – et dans les pays de l’Union Européenne « par les temps qui courent » - temps de montée de l’antisémisme « activée » par la défense de la cause palestinienne dans les milieux gauchisants » , serait, aux yeux de « certaines autorités » (et intellectuels) dans les milieux enseignants et au sein de partis politiques ayant des groupes dans les parlements des pays de l’UE « contestable » et « sujette à polémique » en ce sens que, du fait du nombre de migrants issus des pays du Moyen Orient et du monde Arabe, et donc d’enfants de migrants scolarisés dans les écoles des pays européens ; il ne serait pas « décent » de conserver dans les programmes d’Histoire, le récit dramatique de cette jeune Juive, Anne Frank, morte assassinée en déportation au camp de Bergen – Belsen.

    En effet, selon « eux » - ces salauds de « cafards antisémites » et de leurs « implicites soutiens » - les enfants et adolescents scolarisés, de parents migrants du monde arabe, ayant fui les bombardements et vécu des jours dans la terreur, dans la précarité, dans l’insécurité et dans la misère, trouveraient que « faire cas de cette jeune fille Juive martyre » ce serait déconsidérer leur souffrance, leur drame vécu, à tous ces enfants et adolescents scolarisés dans les pays de l’UE…

    « On en est là » aujourd’hui, et c’est « proprement scandaleux » de « ré-assassiner » une deuxième fois en 2023, la mémoire d’Anne Frank !

    Cela donne une idée qui fait « froid dans le dos », du niveau d’antisémitisme atteint aujourd’hui !

     

  • Mamy's in the years 2040

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    Dans les maisons de retraite des années 2040 et 2050, « si tant est qu’elles seront alors peuplées de personnes encore relativement bien valides » et « dans la mesure où les investisseurs grands groupes et gestionnaires d’EHPAD que sont Korian, Orpéa, DomusVi, Colisée, Domidep, Emera, LNA Santé, Sedna… Trouveront encore rentables de construire de nouveaux et plus nombreux établissements pour personnes âgées – du fait que dans ces années là, 2040/2050, les « vieux très vieux » devenus beaucoup moins riches pour la plupart d’entre eux, et ne bénéficiant plus autant d’aides sociales et de subventions du Conseil Régional, ne pourront plus finir leurs jours dans des établissements à 3000/4000 euro par mois…

    Dans les maisons de retraite, donc, des années 2040/2050, comme sur la première photo, l’on y verra des « mamy’s au look excentrique » et, comme sur la deuxième photo, des « mamy’s à storie’s qui, sur leurs smartphones holographiques, s’échangeront entre elles des tortillages de cul de leurs arrière petites filles en string, bustiers ultra court ou futal moulant et cheveux vert ou bleu fluo…

    Deux heures moins le quart avant que ne survienne la Nième tempête du siècle dévastatrice qui arrachera la toiture de la maison de retraite – et (ou) qu’un terroriste Tchétchène armé d’un grand couteau ne déboule dans le Grand salon de la maison de retraite et coupe la tête de deux ou trois mamy’s…

     

     

  • "Vision politique" ...

    Ma « vision politique » - si tant est que j’en aie une, ou alors il faudrait la qualifier autrement que « politique » - (soit dit en passant un commentateur en 2009 ayant lu mon ouvrage « Voyage en Guyane » m’avait écrit « il n’y a aucune vision politique dans votre ouvrage »… Ce commentateur étant vraisemblement un trentenaire de formation universitaire « dans l’Ordre du monde » - le genre de personnage arrogant, bardé de certitudes confortables, aisé, sans doute propriétaire d’une voiture cossue et habitant une maison « de style 21ème siècle » avec « façade qui en jette », genre de personnage avec lequel je n’ai absolument et résolument « aucun atome crochu » et que je « bradoneurise à m’en bleuir le creux du coude » )…

    Ma « vision politique » donc, qualifiée autrement que « politique » serait assurément « de Gauche » - résolument de Gauche, de « Gauche très à gauche »…

    Mais seulement voilà, il y un « Hic », un « très gros Hic » : sur le terrain de la cause Palestinienne et du rapport à l’Islam, du voile des femmes dans l’espace public – notamment à l’Université, au Lycée, voire au collège pour les jeunes filles ; sur le terrain aussi mouvant qu’instable du rapport avec les Israélites (autant dire sur le terrain de l’antisémitisme sous couvert d’antisionisme), sur le terrain du conflit Israélo- Palestinien… Sur « ce terrain là » je n’y suis plus, plus du tout, à Gauche (la Gauche de LFI qui cependant « hors ce terrain là » serait « assez proche » de ma vision de la société)…

    Il y a cette « ligne rouge absolue » en matière de tolérance (de tolérance du genre « ouverture à l’autre » qui est pour moi une limite sur laquelle il est totalement hors de question que je pose ne serait-ce que la pointe d’une de mes chaussures, cette « ligne rouge » étant l’antisémitisme…

    « En vertu de quoi » l’ « homme de gauche que je suis - « écrivain chroniqueur sur la Toile » ne peut rejoindre « la Gauche de la Gauche » QUE hors, totalement hors du terrain de l’antisémitisme, de la cause palestinienne, du conflit Israélo Palestinien vu par « les » Gauches…

    Une « position » assurément « difficile » étant donné la dimension de la contradiction entre d’une part les « valeurs de Gauche » - auxquelles j’adhère – et cette question du rapport avec les Israélites, avec l’Islam, avec le conflit israélo – palestinien…

    D’un côté donc, ces « valeurs de Gauche » qui sont les miennes… Mais d’un autre côté ces entorses tolérées à la laïcité, cet antisémitisme latent ou même parfois nettement déclaré, qui ne peuvent à mon sens en aucun cas, être « de Gauche »…

    Et, il est aussi clair que, jamais au grand jamais, du fait de ce terrain sur lequel je ne suis pas la Gauche, je ne « lorgnerai » - et encore moins adhèrerai à l’extrême droite (ou à quelque totalitarisme à la Poutine, à la Xi Jinping, à la Erdogan)…

    « Voilà : je ne pouvais pas mieux préciser les choses en matière de vision politique personnelle si l’on veut » !